On y enseigne ce qu’il faut et comme il faut. Malheur à celui qui n’aimerait pas les cours qui y sont dispensés.
C’est sous ce bref exorde qu’ a été présenté, dans Atlantico, hier lundi, l’article qui suit. Ce qu’est effectivement aujourd’hui et depuis longtemps déjà, la réalité idéologique et politique active qui se nomme antiracisme et se dissimule sous ce vocable, est ici clairement décrit, en général, et en particulier à partir du cas de Lyon II. Nous faisons la même analyse depuis des années. Qu’Atlantico, site reconnu comme raisonnable, ait publié cet article nous paraît important. Comme à son auteur. De sorte qu’il est bon que les lecteurs de JSF en aient connaissance. JSF
Par Benoît Rayski
La blanchitude est une maladie. Elle ne s’attrape pas, ne se contracte pas. On l’a de naissance, parce qu’on est né de parents blancs, qu’on a été élevé dans un milieu blanc, qu’on vit dans un pays blanc. Elle est donc congénitale, héréditaire. Cette maladie fait des ravages en France alors qu’elle est heureusement inexistante sur le continent africain.
Il ne faut pas désespérer pour autant : la blanchitude peut être combattue et vaincue. Pour cela, il faut tuer l’homme blanc qui est en nous. Un long et douloureux cheminement introspectif. Mais au bout, il y a la guérison. Nombre d’enseignants et d’étudiants de Lyon II ont courageusement fait ce travail. En tant qu’organismes génétiquement modifiés, ils sont aujourd’hui heureux et épanouis.
Eliott Savy, atteint comme eux de blanchitude, a refusé cette catharsis nécessaire. Étudiant en Sciences politiques à Lyon II, il a préféré continuer à végéter dans sa blanchitude. Elle est particulièrement virulente dans son cas, car outre la très peu avenante couleur de sa peau, il milite au Printemps Républicain et est de droite. Ce refus d’une guérison pourtant salutaire a soulevé une légitime indignation. Il a été menacé, insulté, harcelé. Et sur les murs de la fac, on a vu apparaître un énorme tag : « Eliott Savy, va te grand remplacer ».
Las de se battre seul, il s’est confié aux médias : le Progrès de Lyon d’abord, Le Figaro ensuite. On remarquera que Libération, Le Monde, Les Inrocks, Télérama n’ont pas soufflé mot de cette affaire. Ces journaux ont travaillé durement pour éradiquer leur blanchitude. Hors de question qu’ils replongent dedans. La cas d’Atlantico n’est pas tranché. Si cet article est publié, il le sera.
Eliott Savy nous a appris deux ou trois choses sur la pensé dominante à Lyon II. Il y a là-bas un cours « Sociologie des mobilisations collectives ». Un de ces intitulés : « Les effets de la répression sur les mobilisations et les militants », avec un texte sur la mort de Rémy Fraisse. Ça c’est de la sociologie !
On y apprend aussi à connaître les vertus du « féminisme islamique ». Le cours s’appelle « Politique comparée : les États post-coloniaux ». Deux lectures obligatoires. Un chapitre du livre d’une certaine Zahra Ali qui se livre à une exégèse du Coran. Un article sur l’émancipation politique des femmes en Iran, grâce au « féminisme islamique ». Cet engagement n’est pas que théorique : les instances de l’université appellent régulièrement les étudiants à manifester en faveur des migrants.
Eliott Savy n’est plus à Lyon II. Les autres y sont toujours. Ils en sortiront avec des diplômes qu’on leur aura généreusement octroyés. Ces semi-lettrés, ces demi-analphabètes seront proclamés sociologues. Ils publieront quelques livres qui seront édités chez l’Harmattan : une boite qui sort tous les ouvrages qu’on veut du moment qu’elle n’a pas à payer pour.
Ainsi intronisés, ils seront invités dans les médias en tant « qu’experts ». Devant les micros, ils diront ce qu’il convient de penser. Grâce aux Big Brothers de Lyon II et d’autres universités, la reproduction des Little Brothers est assurée… ■
PS : La présidente de Lyon II a un nom : Nathalie Dompnier. La ministre de l’Enseignement supérieur aussi : Frédérique Vidal. Elles n’ont rien dit, rien fait concernant le cas d’Eliott Savy. Sans doute sont-elles occupées à soigner leur blanchitude.
Le racisme antiblanc a de beaux jours devant lui. Ce phénomène n’est peut-être pas sans rapport avec cet autre, analysé par un bel article de la Revue des Deux Mondes :
C’est une magnifique victoire des islamistes. Au pays de Voltaire, de la République laïque et des Lumières, désormais une femme musulmane sur trois se promène voilée dans l’espace public. Voilà un des enseignements de l’enquête menée par l’IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès publiée par Le Point. On peut rétorquer à juste titre que l’écrasante majorité (68 %) des femmes interrogées ne porte pas le foulard. Mais le sens de la courbe a de quoi inquiéter même les plus optimistes d’entre nous. En 2003, elles étaient 24 %, elles sont aujourd’hui 31 %. Combien seront-elles dans dix ans, quinze ans ? D’autant que ce sont les jeunes générations qui le portent. Celles de 18 à 45 ans. Par conviction religieuse (60 %) ou par affirmation identitaire (33 %). Ce qui nous fait un bloc islamique politico-religieux jeune, implanté et dynamique. Celui qui pense par ailleurs que la loi anti burqa était une mauvaise chose (70 % des musulmans de moins de 25 ans).
Les femmes voilées ne sont pas des victimes
Ceux qui les plaignaient d’être obligées de se soumettre par peur ou par obligation devront se faire une raison. Cette peur et cette obligation font loi dans les pays où règne la charia et celles qui l’enfreignent se mettent en danger. Ici, en France, c’est au nom d’une identité politico-religieuse qu’on affirme crânement sa différence, tant pis si ce bout de chiffon signifie la prison ou les coups de bâton, en Iran, en Arabie ou en Afrique sub-saharienne. On peut considérer que certaines femmes sont victimes de la pression sociale, de la norme qui règne désormais dans de nombreux quartiers. C’est exact. Un nombre non négligeable le porte pour « avoir la paix ». Mais la majorité s’en revendiquent. C’est un acte militant. De fierté identitaire.
Les femmes voilées sont parmi les plus éduquées
Nous avons cru que l’école éclairerait les ténèbres de l’obscurantisme et que plus elles auraient recours à l’éducation, moins les femmes seraient tentées par une religion qui les relègue au statut d’éternelles inférieures. Hélas, non. C’est au sein des « Bac + 5 » que l’on trouve la proportion la plus élevée de femmes voilées. Des têtes bien faites, sous un voile bien tiré. Qui théorisent leur émancipation comme un rejet de l’esprit français oppresseur, colonial et raciste… Tant pis pour le statut des femmes : l’essentiel est d’être « anti-laïcard » et anti-universaliste, les deux mamelles de la spécificité française.
« Grâce à tous les idiots utiles de l’islamo-gauchisme, de l’indigénisme et du décolonialisme présents dans la classe politique et les médias, on peut estimer que la bataille politique du voile a été gagnée par les islamistes. »
Prenons acte : la femme voilée fait désormais partie du paysage français. Au nom de sa liberté. Cette liberté pour laquelle tant de femmes dans ce pays se sont battues dans le cadre d’un chemin vers l’émancipation et l’égalité. Mais grâce à tous les idiots utiles de l’islamo-gauchisme, de l’indigénisme et du décolonialisme présents dans la classe politique et les médias, on peut estimer que la bataille politique du voile a été gagnée par les islamistes. Une musulmane sur trois, c’est une force politique, idéologique qui impressionne la société et toutes les musulmanes non-voilées…
Le combat se déplace désormais ailleurs, dans une orthopraxie de plus en plus visible : 82 % des musulmans pensent que les enfants devraient pouvoir manger halal dans les cantines scolaires. 54 % pensent qu’on devrait pouvoir affirmer son identité religieuse au travail. Et même si 43 % estiment que c’est à l’islam de s’adapter à la laïcité, 27 % pensent que la charia devrait s’imposer par rapport aux lois de la République. Glaçant.
Ces » racisés » et autres » décolonialistes » sont en train d’occuper la place laissée vacante par la déroute du marxisme qui occupait la presque totalité du terrain à l’université dans les années 70. Enfin, pas vraiment à l’université, plutôt dans les facultés des Lettres et Sciences humaines , dans ces sections de psychologie et de sociologie qui fabriquent depuis des lustres des illettrés comme le disait l’article, capables de s’occuper du cas Rémy Fraisse mais sans doute incapables de lire Comte, Durkheim, Norbert Elias ou Max Weber, et pour ces deux derniers en tout cas pas en allemand. Ce mouvement dans lequel se manifeste en toute bonne conscience le racisme anti-blanc finira-t-il par dépérir lui aussi et disparaître en une décennie ou deux ? C’est moins évident eu égard à ce phénomène de l’invasion migratoire de masse dont sont victimes les sociétés européennes dans lequel se développe un fort ressentiment contre l’occident, sur fond d’affirmation identitaire islamique. On peut remarquer que ce ressentiment ne se manifeste que chez les immigrés arabes et africains, les asiatiques, eux, pourtant jadis colonisés puis décolonisés, ne participant pas de ce délire. Serait-ce que les asiatiques s’intègrent et réussissent socialement et participent d’une éthique du travail ? Chez les immigrés arabes et africains il y a la conscience d’être issus de sociétés qui depuis la décolonisation échouent, empêtrées dans la corruption et l’incompétence, comme l’Algérie. Mais bien entendu il est plus facile de faire porter la responsabilité de ce fait aux » sales blancs » et de lancer un mouvement » décolonialiste » à une époque où la colonisation n’est plus qu’un souvenir.
On se croirait en 1930-1940. On sait de nos jours que ce ne sont pas les Nazis qui ont gagné, ce sont nos élus et les responsables de tous niveaux qui préféraient Hitler. Mais les Français n’ont pas été plus vertueux, ils ont laissé faire et même cautionné la politique de la collaboration. Nous n’avons pas a en être fiers.
Cette fois nos dirigeants , nos responsables de tous bords, qui dirigent la France et les Français, préfèrent l’étranger, l’islamiste qui possède le pétrole et donc l’argent. Qui les met en place? NOUS! Comme dans les années trente certains sont trouvé la faille intellectuelle, déclenchant le sentiment de responsabilité de tout un peuple. Le Français n’est pas humain, le Français n’aime pas l’étranger. Pour cette classe supérieure, depuis 1791-1793, le Français serait coupable de tous les maux de la terre.
Donc nous sommes encore gouvernés par des gens qui ne nous aiment pas, qui n’aiment pas le Français avec son béret et sa baguette de pain, dans son village protégé par son église. Soixante millions de Français n’habitent pas le centre de Paris. Un jour peut être les ploucs Français comprendront, n’écouterons plus les radios Paris ment et s’entraideront pour ne pas disparaître.
Nous sommes dans un important tournant de l’histoire de France et du monde. La colonisation est là, elle n’est pas arrivée avec les Panzers, on va la chercher et elle s’insinue dans tous les quartiers et villages de France. Cette fois c’est grave , inutile d’espérer un royaume , c’est une république islamiste que nous allons avoir dans moins d’une décennie. Mais chut, il ne faut pas en parler…ça dérange…
Tout à fait d’accord avec le précédent commentaire. Ne nous faisons pas d’illusions, il y a une entreprise islamique de colonisation de l’Europe. Ce n’est pas moi qui le dit, mais les diverses publications et médias islamiques qu’il suffit de lire dans les recensions qu’en fait le think tank MEMRI par exemple ou dans les ouvrages du spécialiste de géopolitique Alexandre del Valle ou d’autres encore . Les musulmans œuvrent avec patience mais avec détermination et avancent millimètre par millimètre et savent qu’ils peuvent compter sur l’abrutissement de populations européennes chez qui le souci de savoir ce que va être le prochain modèle de smartphone et la prochaine destination touristique semblent être la principale préoccupation, et sur la complicité de toutes ces » élites » qui n’aiment ni leur pays ni leur propre peuple et qui depuis quarante ans pratiquent la xénolâtrie hébétée, à commencer par le funeste Mitterrand déclarant » les étrangers sont chez nous chez eux ». Pensez s’il a été pris au mot et ces allogènes nous le font savoir, et pour certains d’entre eux jugent que nous, nous commençons à être de trop dans notre propre pays. La guerre civile qui vient est le titre d’un ouvrage de Rioufol sur le sujet. Nous devrions méditer ses propos ainsi que ceux de Houellebecq, dans son prophétique Soumission.