Il est beaucoup question de De Gaulle dans ce débat de fond – et parfois de détail – où deux France s’affrontent ; et de la phrase qui ouvre les Mémoires de guerre où De Gaulle énonce : « Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France ». A noter qu’il n’a ni écrit ni sans-doute pensé que la France n’était qu’une idée. La nuance est de taille. C’est à cette dernière conception que Joffrin se cramponne comme il le peut, face à Zemmour. La France tout au long de son histoire ne chemine que vers la Révolution, elle n’est qu’une quête de la liberté au sens de 1789, pas au nôtre. Zemmour défend la France comme patrie charnelle et héritage de toute son Histoire. Joffrin opte pour la Révolution, Zemmour pour la Tradition et la préservation de notre identité en danger. Là est l’essentiel sur quoi il n’y a pas matière à rajouter grand chose d’important.
L’opposition entre les deux hommes sur la politique migratoire en découle directement. A l’heure où les deux-tiers des Français (66%) pensent sur ce sujet comme Zemmour – et accessoirement comme nous – Joffrin s’accroche à sa conception aujourd’hui décalée du sentiment populaire dans ses profondeurs, comme le disait encore De Gaulle. Joffrin – c’est cela la France – est pour la liberté des migrants d’envahir notre territoire. Nous pas. Ce n’est pas la première fois qu’une avant-garde révolutionnaire entend imposer aux Français des politiques dont ils ne veulent pas. Joffrin se souvient d’avoir été trotskyste, voilà tout. JSF ■
A lire dans JSF le Lundi de Louis-Joseph Delanglade
Comme Zemmour, je pense que l’immigration forcée que nous subissons est particulièrement dangereuse pour notre pays, mais aussi l’Europe au sens large. Nous accueillons une majorité de musulmans dont la volonté affichée est d’instaurer l’Islam en Europe et la charia en tant que pratique de leur justice. Réveillons nous, sinon il sera bientôt trop tard pour dire : « je ne savais pas ». Ce qui nous ramène à quelques années avant la guerre de 1939 où un certain Adolf Hitler apparaissait alors comme un personnage bien fréquentable par bien de nos politiques …
A quand l’organisation d’une pétition, non monopolise par un seul parti, demandant l’organisation d’un référendum d’initiative populaire avec la question suivante: Voulez vous la cessation de l’arrivée de populations non assimilables sur notre sol