Dans cette chronique Éric Zemmour, au fond, doit se borner à un constat. Il considère la révolution anthropologique, donc aussi éminemment politique, en cours, comme acquise, victorieuse. Les élites française y sont, en définitive favorables ou pas décidées à s’y opposer vraiment. L’épiscopat fluctue. La société n’en voit guère les risques. Éric Zemmour dans son pessimisme n’est donc pas loin d’avoir raison. La tyrannie des minorités infimes, le totalitarisme diversitaire, va donc de continuer à atomiser, décomposer, détruire l’ordre profond de notre société. Alors se lèvera peut-être une réaction des profondeurs, une révolution salvatrice nécessairement globale. Il est permis de l’espérer et même, d’y travailler. On reproche à Zemmour son extrémisme, sa radicalité. Nous croyons, nous, qu’il en est ainsi parce qu’il analyse et voit la situation dans sa globalité. Qu’il remonte aux racines se notre anarchie présente. Cela s’appelle, en effet, radicalité. [Figaro magazine du 9.09). JSF
À l’heure de l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, la ministre de la Santé assure que l’enfant n’est absolument pas entravé par l’absence de père. Un mensonge de plus…
On s’affronte, on s’invective, on s’insulte même parfois. La controverse autour de la PMA n’échappe pas à la règle.
Comme pour le mariage dit «pour tous», comme pour le pacs, ce sont les mêmes arguments qui sont avancés: liberté et égalité d’un côté, famille traditionnelle et droits de l’enfant de l’autre. Mêmes arguments, mêmes invectives, mais un ton en dessous. Contre le Mariage pour tous, le peuple de droite était massivement descendu dans la rue, mais les organisateurs avaient repris les codes « gays » pour mieux échapper à l’accusation d’homophobie. Cette fois, de nombreux députés LR et même RN avouent leurs réticences à s’opposer.
La bataille idéologique a été menée de main de maître par les mouvements LGBT et leurs alliés féministes et progressistes, mêlant mensonges éhontés et intimidation. Un modèle à apprendre dans les écoles de l’agit-prop. Lors du débat parlementaire sur le pacs, la ministre socialiste Élisabeth Guigou jurait la main sur le cœur qu’il n’y aurait jamais de mariage homosexuel. Lors de l’adoption du mariage homosexuel, Christiane Taubira jurait la main sur le cœur qu’il n’y aurait jamais de PMA pour les femmes seules et les lesbiennes. Aujourd’hui, Agnès Buzyn raille ceux qui annoncent la légalisation prochaine de la GPA pour les homosexuels.
Le mensonge est de plus en plus gros, le mépris pour l’adversaire de moins en moins contenu. L’objectif idéologique a été annoncé il y a plusieurs décennies par les théoriciens de la mouvance LGBT : il faut, disent-ils, détruire la norme hétérosexuelle de la société. Les féministes ajoutent qu’il faut détruire l’aura familiale du père, sacralisé par les religions et la psychanalyse.
Aujourd’hui, la ministre de la Santé explique benoîtement que l’enfant n’est absolument pas entravé par l’absence de père. La famille monoparentale n’est plus un pis-aller mais un idéal revendiqué. Pourtant, historiens et sociologues nous ont expliqué que les difficultés culturelles et sociales des Noirs américains venaient avant tout du fait que les maîtres avaient séparé les hommes de leurs femmes et enfants.
La société matriarcale est en route. Les hommes sont sommés de se soumettre ou de se démettre. Les femmes elles-mêmes doivent s’adapter : le fait d’enfanter ne fait plus la mère ; l’intention vaut l’action. Une mère, c’est n’importe quelle femme qui veut un enfant. L’accouchement est superflu. La technique y pourvoira. Dans les années 1950, Simone de Beauvoir expliquait dans Le Deuxième Sexe que les femmes ne seraient jamais les égales des hommes tant qu’elles accoucheraient. De là venait leur besoin d’amour et de protection qui les soumettait au règne du patriarcat. Le travail idéologique arrive à son terme. Demain, la GPA pour les homosexuels au nom de l’égalité. La route est libre pour l’eugénisme le plus cru et le plus rémunérateur. Les enfants sur catalogue comme les meubles Ikea. L’alliance politique scellée dans les années 1960 entre les groupes féministes et LGBT a gagné la guerre. Victoire totale pour une guerre totale pour une société totalitaire. ■
la cata faudra t’il se rebeller et prendre des décisions musclées !! L’occident est mal barré .
Un symptôme de plus du délabrement moral de notre pays. Il est fascinant de voir gouvernement et législateurs céder devant les intimidations et le terrorisme intellectuel d’une minorité au sein de la minorité des invertis. Le microcosme LBGT composé de bobos (et comment faut-il dire lorsque ce sont des femmes homosexuelles ? Des boboses, des boboettes ?) progressistes et libertaires a une stratégie parfaitement au point. Le PACS a préparé le mariage homosexuel et la légalisation de la PMA prépare la légalisation de la GPA qui ne manquera pas d’être dans quelques années. Jusqu’ici, quand le monde était normal, les enfants pouvaient certes être le produit d’un accident, mais aussi le plus souvent être engendrés avec amour par un homme et une femme. Or les enfants qui naîtront de la PMA et de la GPA ne seront pas seulement sans père, ce qui est déjà gravissime, mais de plus, ils auront été techniquement engendrés, sans sexualité et sans aucun amour, ils seront simplement le fruit d’un désir, comme celui d’avoir un nouveau smartphone ou une nouvelle voiture. Après tout, dans notre monde enchanté de la marchandise et de sa consommation frénétique, l’enfant est un bien marchand comme un autre, n’est-ce pas ? Dérive inquiétante mais parfaitement prévisible tellement le monde de la marchandise refaçonne tout, mœurs, personnalité, et pas seulement habitudes économiques. Nous pouvons cependant nous consoler en nous disant que ces pratiques de la PMA et de la GPA ne concerneront qu’un infime microcosme et que la décence ordinaire et les voies habituelles de la procréation continueront de régner parmi les gens ordinaires et oserais-je dire, normaux.
Un jeune m’a dit récemment qu’il n’aimerait pas que sa mère ait été inséminée comme une vache et être le résultat d’une branlette anonyme .
Je ne trouve pas mieux dans la verdeur de sa franchise pour résumer cette merveilleuse avancée dans la civilisation.
Bravo à CINCINNATUS, à quand un rayon « bébés » dans les hypermarchés et pourquoi pas aussi des braderies/brocantes, pour vendre ou échanger lesdits bébés s’ils ne conviennent plus.
Ce problème ne sera réglé ni par la prière ni par les urnes . Il y a un petit nombre de franc-mac à liquider . Sinon , l’islam s’en chargera . Notre consolation : voir les gueules de tous ces décadents lorsque l’islam les mettra au pas …