Par Guilhem de Tarlé.
A l’affiche : Dnne-moi des ailes, un film français de Nicolas Vanier, avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vazquez (Christian, Paola et leur fils Thomas), Frédéric Saurel (Bjorn), Dominique Pinon (Pichon, le maire), Lilou Fogli (Diane, la journaliste), Grégori Baquet (Julien, le nouveau compagnon de Paola) et Philippe Magnan (Ménard),
inspiré de l’histoire vraie de Christian Moullec, dont le réalisateur a déjà écrit le roman sous le même titre.
Donne-moi des ailes… La salle a applaudi ce nouveau long-métrage magnifique, après L’école buissonnière, de Nicolas Vanier.
Il m’a rappelé un documentaire de 2017 sur La Migration des grues, mais celui-ci était plombé par un discours de propagande sur les migrations, alors que Nicolas Vanier nous raconte une belle histoire, émouvante, écolo dans le bon sens du terme à telle enseigne qu’elle aboutit aussi à une reconstruction familiale.
Il s’agissait pour Christian Moullec de protéger une race d’oies « naines » en voie de disparition, en lui traçant une nouvelle route de migration quand les plus anciennes sont encombrées d’obstacles : « pollution lumineuse (…) aéroports (…) zones de chasse non contrôlées » auxquelles j’ajoute évidemment la prolifération des éoliennes.
Un propos de conclusion du film met en regard la disparition complète d’espèces animales – 420 millions d’oiseaux ont disparu du ciel européen ces trente dernières années – et la bétonisation du paysage… L’ « écologie » éolienne, précisément, contribue à enfouir des milliers de tonnes de béton dans les champs !
Une histoire ahurissante et amusante, un film « sain »(1H53) à voir absolument, en famille. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné