Ainsi donc, tous les pronostics, desiderata, illusions, mensonges, bourrage de crane, de l’univers médiatique et politiciens franco-européen ont fait long feu.
Il n’y aura pas de second référendum, il n’y aura pas de report d’échéance, il n’y aura pas de retour en arrière britannique. Cela qu’on prédisait, espérait, serinait, selon toute vraisemblance ne se produira pas, malgré les terribles pressions de la technocratie européenne pour qui, sans qu’elle l’avoue, préférant prédire les pires catastrophes pour la Grande-Bretagne, le Brexit anglais constitue un terrible précédent. Une tentation latente pour d’autres Etats …
Boris Johnson, qui a mené et mènera jusqu’au bout une rude bataille parlementaire, parfois ridicule à nos yeux continentaux, mais dans la pure tradition britannique, n’apparaît déjà plus tout à fait comme le soudard mal léché que l’on moquait, oubliant que le Churchill de l’Histoire, tant admiré, tant respecté de nos jours, avait été, à ses heures, lui aussi, un épouvantable soudard. Boris Johnson a écrit sur lui un livre qui le consacre comme son modèle. L’un et l’autre sont surtout des patriotes anglais sans concessions. Ce que cela signifie n’était pas connu de l’inculture régnante.
Il n’est pas sûr que Westminster approuve l’accord amiable mis péniblement au point à Bruxelles entre Johnson et ses partenaires. Pas sûr non plus que Johnson l’approuve lui-même en son for intérieur. Les Irlandais du Nord le trouvent trop laxiste, ils pourraient faire pencher la majorité du parlement vers un refus.
A cette heure, où les réalités prennent le dessus, le choix n’est plus qu’entre un Brexit avec ou sans accord. Et face à cette seconde hypothèse, notre sentiment est que la plus grande inquiétude n’est plus du côté britannique.
Les Anglais ne sont pas des enfants de chœur. Si leur volonté souverainiste est légitime, si nous la regardons avec sympathie et solidarité, face aux projets britanniques, la France devra veiller à ses intérêts. Qui le fera ? JSF ■
© JSF Peut être repris à condition de citer la source
Si la FRANCE avait un gouvernement digne de ce nom, elle aurait une politique étrangère au service de notre pays et de son Peuple. Les Britanniques ont la chance d’avoir une Monarchie, même imparfaite. Je me souviens avoir entendu Tony BLAIR se déclarer l’héritier de Margaret THATCHER, c’est la force d’Albion:
la défense éternelle de ses intérêts, impensable chez nos Républicains en Marche ou à l’Arrêt
Curieux article
Arrêtez,de prendre vos rêves pour des réalités! Cet accord n’a de valeur que s’il est ratifié par le Parlement Brirannique et cela n’en prend pas du tout le chemin: Niehl Farage a déjà annoncé qu’il voterait contre! Depuis, deux ans les parlementaires, majoritairement, font tout ce’ qu’ils peuvent – de tous partis, quoi qu’on en dise – pour bloquer le Brexit et cela marche très bien!
La seule question qui reste n’est pas du tout de savoir si le brexit sera « dur ou mou », mais bien de savoir s’il a encore une chance d’avoir lieu ou non!
Les Eurocrates n’ont cessé, dès les résultats du référendum proclamés, de mettre des bâtons dans les roues des Britanniques : honteuses exigences, propos tatillons, menaces, annonces ridicules.
Peu à peu, et pour son plus grand bien (et le nôtre), la Grande-Bretagne progresse vers le bout du tunnel…