Les éditions de Flore annoncent la parution d’ Une politique pour le XXIe siècle de Pierre Debray, avec une postface de Gérard Leclerc. C’est une heureuse nouvelle.
les méfaits sociaux et sociétaux de la société post-industrielle, le vieillissement de la population et les flux migratoires. Avec 30 ans d’avance, remontant aux causes, il prévoit les méfaits de notre actuelle crise de civilisation et désigne l’adversaire principal à combattre, l’ « établissement » et sa technocratie comme nouveau visage du Pays légal. En stratège royaliste, il démontre la contradiction, porteuse d’espérance pour le Pays réel, entre la défense de la démocratie et la prétention à moderniser la société.
Pierre Debray (1922-1999) est le principal héritier de Maurras avec Pierre Boutang. De familles républicaines, il se converti au catholicisme en 1939. Participant à la résistance, il devient ensuite compagnon de route du P.C.F. Journaliste dans la presse communiste, un long dialogue intellectuel avec Pierre Boutang l’amène à l’Action française.
A partir de 1955, il tient la rubrique du « Combat des idées » dans Aspects de la France et anime la revue laboratoire d’idées l’Ordre Français. Il y applique les outils de la méthode maurrassienne à la société industrielle et de consommation.
Acheter
Nous rappellerons simplement pour l’histoire de notre mouvement que les analyses de Pierre Debray que la Librairie de Flore publie très heureusement, sont parues originellement dans Je Suis Français mensuel papier des années 1977 à 1986 auquel Pierre Debray avait choisi de collaborer chaque mois ainsi que son épouse Béatrice Sabran. Ce qu’ils firent pendant les 10 ans d’existence du mensuel. Je Suis Français, dont nous avons relevé le titre, paraît aujourd’hui en version numérique quotidienne. JSF ■
Bravo pour avoir relevé le titre de ce mensuel malheureusement disparu !
Peut-etre pourriez-vous envisager de republier (même au format JPEG) les articles que Debray signa d’ailleurs dès l’Ordre Provençal … Ce serait là une heureuse initiative permettant de sauver ce capital intellectuel de l’oubli et de le mettre à la disposition des historiens !