Par Olivier Perceval
Il y a quelques années déjà, une pétition de soixante six artistes français exigeait un accueil sans conditions de tous les réfugiés du moyen Orient en France, Et puis il y a eu une manifestation monstre à Barcelone demandait la même chose pour la Catalogne avec le slogan significatif : « Chez nous c’est chez vous » (Casa nostra casa vostra, en catalan) . Partout en Europe, ou presque, y compris en Allemagne à Cologne, des jeunes gens « généreux » exprimaient la même chose par des manifestations publiques.
Profitant de l’effet « d’aubaine », un certain nombre de nos dirigeants européens, voyaient dans cette marée humaine de quoi accélérer le processus d’immigration pour répondre aux besoins massifs exprimés par Bruxelles. Tout fonctionnait bien, en grande partie grâce au zèle des médias, l’opinion publique semblait suivre.
Enfin, plus récemment, alors que les cadavres de la préfecture de police sont encore chauds, des pétitions et rassemblements contre l’islamophobie se multiplient en France dans le cadre d’une vaste opération de déstabilisation de l’opinion.
Pour tous ces gens là, le terrorisme n’a évidemment rien à voir avec ces flux continus, car il ne faut pas tomber dans le pêché inexpugnable de « l’amalgame ».
A côté de cela, on voit monter dans le pays, à travers les réseaux sociaux notamment, et le plus souvent motivé par le laïcisme républicain, une attaque en règle de l’Islam.
Cette attitude s’appuie sur le modèle de la laïcité à la française, intransigeante avec tous signes d’appartenance religieuse, comme si ce modèle était une réussite et que le laïcisme intransigeant des débuts de la République s’était imposé pacifiquement et sans encombre. Il suffit de lire Jean Sevilla pour comprendre à quel point la répression exercée par le pouvoir au moment de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat fut violente et sans pitié dans un climat de quasi-guerre civile.
que de rares et courageuses féministes dénoncent le voile comme un signe d’assujettissement de la femme, rien de plus normal, mais qu’au nom de la sainte laïcité on exclut tout signe religieux dans un pays fondé par l’Eglise catholique, me paraît excessif du point de vue de notre propre identité culturelle.
Pourtant, la religion musulmane commence à poser de sérieux problèmes à nos peuples occidentaux par une revendication identitaire de plus en plus exigeante et parfois arrogante et en drainant (peut-être à son corps défendant) des terroristes le plus souvent « amateurs » et convertis récemment.
Au risque de choquer certains de nos amis, ce n’est pas la question de la pertinence de l’Islam qui se pose ici, ou du moins est elle secondaire, mais la présence de plus en plus massive de musulmans en France.
Il ne nous appartient pas, dans l’ordre politique, de faire œuvre de théologie et de réformer une religion qui nous est étrangère, mais de prendre en compte les effets délétères d’une intrusion massivement exogène incompatible avec le tissu culturel qui maille nos contrées occidentales.
Autrement dit, c’est l’immigration qui pose problème, dont la question des réfugiés n’est qu’un accélérateur anarchique se libérant des règles déjà faibles de la législation en vigueur.
L’idéologie dominante partagée par les bobos de Paris, de Cologne et de Barcelone désigne comme racistes tous ceux qui veulent mettre un frein à l’immigration. Proposer des solutions alternatives , comme encourager, par exemple, une démographie nationale, lutter par des mesures sans appel contre tous les étrangers délinquants, en rétablissant notamment la double peine, nous vaut d’être montrés du doigt , comme la bête immonde renaissante. De même réformer le code de la nationalité, pour que l’on ne puisse plus dire que des « français » (de papiers) ont rejoint l’Etat Islamique en Syrie fait lever les yeux au ciel aux ternes et sérieux expert invités sur les plateaux de télévision.
Nos ministres de l’intérieur successifs depuis trois mandats nous parlent d’état de guerre à chaque lendemain d’attentat (plus de deux cents morts) et l’on ne réagit pas aux propos anti-français et racistes tenus par des responsables d’associations comme les « indigènes de la république », par exemple.
Les mesures énergiques qui suivent chaque fois les attentats comme celui de la préfecture de police, sont encore et toujours les minutes de silence, l’extinction de la Tour Effel et des jours de deuil national et parfois, comme ici, une cérémonie aux invalides (sans oublier les bougies).
Beaucoup de commentaire aussi, mais bien sûr, point de remise en cause de la folle politique migratoire portée par nos oligarchies, si ce n’est la vieille recette inapplicable des quotas qui vient de sortir du chapeau gouvernemental. Du reste, toujours les mêmes experts, nous expliquent sans rire, que selon leurs statistiques, non seulement le solde d’entrée et de départ s’équilibre, mais que nous accueillons beaucoup de médecins et d’ingénieurs. Plus c’est gros et plus ça passe.
Cette cécité n’est peut-être pas tout a fait innocente. Il y a en effet au plus haut niveau de responsabilité en Europe des gens qui pensent que l’immigration de masse constitue un excellent moyen de faire disparaître les nations et que l’idéologie des islamistes aurait le mérite de mettre à la poubelle, toutes traces de cultures et d’identité historique dans les pays soumis à la charria.
Le pensent ils vraiment ? Ou se contentent t’ils d’en rêver ? Il est vrai que les nations constituées représentent encore de sérieux obstacle à la mondialisation forcée, et qu’une transfusion massive de « diversité » pourrait servir les desseins de ces hommes de l’ombre, tacticiens de l’oligarchie internationale, sans patries et sans scrupules, mais aussi apprentis sorciers. ■
Un article qui dit tout. L’invasion migratoire de l’Europe est voulue par les élites mondialisées, par l’ONU qui appelle à l’accueil de plusieurs dizaines de millions de migrants d’ici 2040 ! Voulue par les prédateurs de la finance comme Soros et son Open Society Foundation. Il s’agit de détruire les vieilles nations européennes encore rétives à la mondialisation heureuse et de créer de la matière humaine indifférenciée (dans le langage politiquement correct, métissée) réduite à des atomes produisant, travaillant et consommant. Une remarque cependant, l’article parle de l’islam comme d’une religion, comme si elle était une sorte d’analogue oriental du christianisme. Le philosophe Rémy Brague nous le rappelle sur tous les tons, l’islam est un système théologico-politique ou le mot politique a tout son poids, et un système totalitaire au sens le plus étymologique du terme, c’est-à-dire prétendant organiser toutes les dimensions de la vie humaine. Les islamistes ont une stratégie parfaitement au point, conduits par les Frères Musulmans, organisateurs de la manifestation d’hier à Paris, où la gauche est allée se prosterner aux pieds d’un prédicateur vouant notre monde aux gémonies. Nous assisterons dans les années à venir à une volonté des musulmans d’entrer sur la scène politique, des politologues annonçant la créations de listes musulmanes aux prochaines élections municipales. Un juriste allemand disait que le critère du politique, c’était de savoir désigner son ennemi. Suivez mon regard.
Analyse lucide d’Olivier Perceval.
C’est WARBURG, inventeur de l’O P A qui disait à la tribune du Sénat des USA: il y aura un gouvernement mondial, soit volontairement, soit par la force (1), l’arrivée massive de migrants , en réalité de clandestins,
avec une fort taux de naissances ,va bouleverser la structure démographique et culturelle des pays de l’Europe de l’Ouest, dont les dirigeants veulent détruire les Nations.
l’article d’Olivier PERCEVAL est excellent , le réveil des peuples commence, mais il est encore trop lent.
(1) voir le livre du Général PICHOT DUCLOS: ( guerres secrètes de la mondialisation
ANARCHO-TYRANNIE ou l’insécurité comme instrument de contrôle social.
Petit résumé synthétique pour ceux qui veulent comprendre pourquoi la police a l’ordre de harceler l’honnête citoyen qui va travailler par ce qu’il a un pneu lisse… et de baisser les yeux devant les hordes de racailles qui agressent, pillent, tuent, trafiquent, incendient, violent et détruisent sans même se cacher !
En 1992, Samuel Todd Francis, un historien et journaliste américain, introduit le concept d’anarcho-tyrannie dans le vocabulaire politique et le définit de la façon suivante : « Nous refusons de contrôler les véritables criminels — volet anarchique — et nous nous rabattons sur les innocents — volet tyrannique. »
Les lois censées protéger les citoyens contre les criminels ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire.
L’état instaure progressivement tyrannie et oppression par l’application de lois telles que :
• La criminalisation de ceux qui respectent la loi,
• L’imposition (fiscale) exorbitante,
• Une réglementation bureaucratique,
• Le viol de la vie privée,
• Le sabotage d’institutions sociales, telles que la famille ou les écoles de proximité,
• L’imposition du contrôle des esprits par le truchement de la “formation à la sensibilité” et la rivalité multiculturelle,
• La création de lois telles que l’incitation à la haine ou contre la détention d’armes à feu, le désarmement des citoyens qui sont par ailleurs respectueux des règles (des lois qui n’ont en revanche aucun impact sur les criminels violents qui obtiennent des armes de manière illégale).
Samuel Francis avance que cette situation concerne l’ensemble des Etats-Unis et l’Europe.
Alors que le gouvernement fonctionne normalement, le crime violent fait de plus en plus partie du « paysage », produisant un climat de peur (anarchie).
Samuel Francis complète en indiquant que « les lois qui sont censées protéger les citoyens ordinaires contre les criminels ordinaires ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire ».
Tandis que les criminels et autres délinquants continuent leurs ravages, les instances dirigeantes concentrent leur attention sur les citoyens respectueux des lois.
Les lois qui sont au final appliquées sont celles :
Qui étendent ou amplifient le pouvoir des alliés de l’Etat et des élites internes,
Qui punissent les éléments récalcitrants et désignés comme pathologiques (tous ceux qui s’obstinent à se comporter en fonction des normes traditionnelles).
En résumé, tous ceux qui :
Rechignent à payer toujours plus de taxes et d’impôts,
Refusent de confier leurs enfants à l’école publique (l’éducation nationale) et à sa manipulation,
Possèdent ou conservent des armes à feu,
Déploient le drapeau de leur pays,
Mettent une fessée à leurs enfants,
Décorent des sapins de Noël,
Citent la loi (le Code pénal),
N’aiment pas attacher leur ceinture etc…
Les instances dirigeantes concentrent leur répression sur les citoyens respectueux des lois, sans parler des personnalités politiques dissidentes qui se présentent aux élections et s’efforcent d’agir contre l’immigration de masse en provenance du tiers monde.
Samuel Francis développe l’idée selon laquelle l’anarcho-tyrannie est intrinsèquement liée au système en vigueur et ne peut être éliminée en combattant simplement la corruption ou en votant contre les élus en poste.
Selon lui, le système produit un “conservatisme” factice, qui encourage les gens à rester passifs.
Il en conclue qu’une situation juste et saine ne peut être rétablie qu’en rendant le pouvoir aux citoyens respectueux des lois.
« Insécurité et contrôle des masses. »
Il faut revenir sur quelques idées reçues : tout d’abord le crime paie, la délinquance est rentable, et c’est même l’une des grandes industries mondiales.
Crime et délinquance sont rentables :
Pour le délinquant, particulièrement lorsque celui-ci jouit d’une certaine impunité (que l’on pense au trafic de portables qui n’est même plus réprimé et devenu si banal qu’il est désormais classé dans les incivilités).
Pour la société (ce qui est dérobé, fracturé, détruit doit être remplacé) car il génère une activité de contre-mesures (sociétés de sécurité, compagnies d’Assurances, enrichissement du délinquant qui va généralement dépenser son gain illicite dans des produits à forte valeur ajouté).
Et surtout pour l’Etat qui, certes, ne prélève pas directement sa dîme sur les trafics mais bénéficie de la circulation financière induite et utilise le bruit de fond de l’insécurité comme instrument de contrôle de la population, en la confortant dans sa dépendance envers les organes supposés la protéger ou, à l’opposé, dans le maintien machiavélique de ses administrés dans la peur, la résignation et l’individualisme.
L’Etat est un instrument du système, sa fonction n’est pas (n’est plus) d’améliorer le sort des populations mais d’optimiser la traite du « parc à bestiaux ».
Les organes de répression, police, gendarmerie, justice, fisc, douanes, etc… sont une interface entre l’Etat et les masses, qui interagit sur deux plans : les organes répressifs doivent être craints du peuple, et, simultanément, ils doivent craindre l’Etat.
Il est capital que la police ne soit pas aimée du peuple : elle pourrait s’en rapprocher, fomenter avec lui une révolte contre un système que tous savent injuste. De même, il est vital que la police déteste la population et en soit coupée. L’affrontement doit donc être organisé entre les deux, mais jusqu’à un certain point, variable, pour que la mécanique ne s’emballe pas (…). Pour ce faire, l’Etat dispose de plusieurs curseurs, et emmerder préférentiellement les gens ordinaires tout en laissant tranquilles les pires loubards, au vu et su de tous, c’est le B.A.-BA de la méthode.
Un automobiliste qui se fait verbaliser à un feu rouge pour défaut de port de ceinture, ou dont le véhicule subit une inspection chirurgicale, tandis qu’à 100 mètres de là, on deal de l’héroïne en pleine rue, va évidemment voir sa tension monter. Si en outre le gars laisse échapper, dans un accès bien légitime de contestation, un « vous feriez mieux de vous occuper des dealers » entraînant ainsi la conversation qu’il ne faut jamais avoir — et qui se solde toujours par un constat d’outrage —, alors tout va pour le mieux.
En effet l’administré est furieux, il déteste les flics, il en a peur, il est humilié, et en même temps les flics sont entretenus dans l’agressivité nécessaire à leur bon usage. C’est en quelque sorte du dressage : le mouton est bien rangé et le chien de berger en pleine forme.
Cette tension sociale accumulée, bien entendu, pèse surtout sur le flic, qui est un être humain après tout, et qui se rend bien compte qu’il n’a pas le bon rôle. Elle contribue à l’affaiblir psychiquement, en plus de toutes les formes de violence et de dysfonctionnement sociaux qu’il est appelé à côtoyer, et de l’absence de soutien de sa hiérarchie, elle-même entretenue dans le froid calcul de ses plans de carrière. Quelle que soit la façon dont il gère cette situation (sauf par la démission) c’est tout bénéfice pour l’Etat. Le flic, affaibli, hargneux, sera facilement infantilisé, dépendant, atomisé et manipulable. L’Etat voit son travail paternaliste facilité.
La méthode est particulièrement au point dans la Gendarmerie, où le contrôle des individus est constant. Epuisé, en sous-effectif, victime d’une hiérarchie autiste, mal payé, souvent en situation dangereuse, constamment en collectivité, impliqué dans des rivalités de cohabitation où épouse et famille sont instrumentalisés, le Gendarme est découragé de toute revendication, dépendant du groupe, à la merci d’une récompense ou d’une sanction, et entrainé dans une solidarité de corps où la réflexion autonome doit tendre vers zéro.
Ces méthodes de contrôle des individus sont vieilles comme le monde. Il s’agit ni plus ni moins de celles employées dans les armées pour briser l’individualité et créer un outil unifié. Ce sont aussi les méthodes des sectes.
Quant à la population ordinaire, il est bon qu’elle craigne les organes de répression, comme il est bon qu’elle tremble devant le crime et la délinquance. Ainsi elle est demandeuse d’Etat, mais ne verra jamais son besoin de sécurité satisfait. Pourquoi la rassasier ? Elle ne serait plus cliente…
Il suffira à chaque élection de lui promettre que, cette fois-ci, on a compris, puis, une fois élu, de lui servir des statistiques imaginaires. Si, malgré tout, le bordel réel est tel qu’elle (la population) ressent une légère dissonance cognitive, la propagande est là pour lui assurer qu’elle exagère. Et que tout est en ordre.
Si vraiment la réalité ne peut plus être cachée, on lui fera comprendre localement qu’elle est seule, que si elle se défend, elle sera lourdement sanctionnée. Dès lors, résignée, en exil intérieur, elle se pliera globalement. Le reste relève du contrôle politique, de l’absence organisée d’une offre alternative, et du contrôle psychiatrique, par les psychotropes médicaux ou commerciaux — alcool, drogues « illégales ». Et la machine continue de tourner, le système de générer des bénéfices, et l’hyperclasse qui la contrôle de s’enrichir au dépend des individus.