L’enjeu industriel, technologique et capitalistique n’est pas seulement un enjeu humain, un enjeu pour l’emploi, mais aussi un enjeu pour le maintien et le redéploiement de la puissance française après des décennies de décrochage de la France en Europe et dans le monde.
A Toulouse, où se trouve le siège de Latécoère, l’Action française mène une action militante d’opposition à la vente de ce fleuron de la haute technologie française. Et cela l’amène du même mouvement à formuler une analyse pertinente de ce phénomène de déconstruction de notre capacité industrielle, poursuivie depuis au moins trois décennies. JSF ■
A l’issue de cette activité militante sanctionnée par des interpellations, communiqué explicatif de l’Action française
Nos militants étaient mobilisés depuis 15 heures ce samedi [30.XI] sur le toit de Latécoère et devant l’entrée de l’usine, pour s’opposer à la vente de ce fleuron aéronautique au fonds américain Searchlight. Nos militants ont été délogés vers 18 heures par la police et douze d’entre eux ont été interpellés.
La signature de la vente de Latécoère est imminente. Cette entreprise dispose de nombreux brevets et d’une technologie devancière encore en développement mais qui dépasse aujourd’hui toutes les performances en transmission, le ‘‘Li-fi’’.
La vente de Latécoère fera passer ces brevets de conception française, sous la coupe de l’application extra-territoriale du droit des Etats-Unis. La puissance et l’influence de la France sont en jeu. La liste de fleurons vendus à des groupes étrangers s’allonge encore : Alstom, Technip, les Chantiers de l’Atlantique, Alcatel, Arcelor, Pechiney. Quand est-ce que s’arrêtera cette dilapidation ?
Latécoère et sa technologie doivent rester français, à tout prix, pour garantir à la France les moyens de sa puissance.
Malgré la répression, l’Action française continuera à agir pour défendre les intérêts de la France. Nous répétons que l’État ne saura défendre les intérêts supérieurs de notre pays avec un régime démocratique, instable et diviseur, à la merci des forces de l’argent et des puissances étrangères.
Le service politique de l’Action française.
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et pourquoi ne pas lancer une pétition nationale contre cet abandon d’un pan de notre industrie ?
Lacaille, avez-vous au moins déjà signé la pétition contre la privatisation d’ADP, qui vient d’atteindre à peine le million alors qu’il faut quatre millions et demi de signatures pour obtenir un référendum ?
On voit la difficulté de ces protestations ; et souvenons-nous que ça n’a pas davantage marché lors de la lutte contre le « mariage » homosexuel.