Publié le 4 avril 2019 – Actualisé le 18 décembre 2019
Le quotidien belge Le Soir a posé à Marcel Gauchet* la question suivante : « Les Français n’attendent-ils pas trop du président ? Macron lui-même avait dit en campagne qu’il fallait une sorte de roi… »
En réponse, Marcel Gauchet commence – judicieusement – par dire ce que n’est pas un roi :
« Mais il s’est trompé sur ce que l’on attendait d’un roi. Un roi, ce n’est pas un manager, pas un patron de start-up qui secoue ses employés pour qu’ils travaillent dix-huit heures par jour pour que les Français, par effet d’entraînement, deviennent tous milliardaires ! Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre. Quelqu’un qui est là pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés. Quand les gens accusent Macron d’être le président des riches, ils lui reprochent surtout de ne pas être l’arbitre entre les riches et les pauvres. » ■
* Marcel Gauchet est un philosophe et historien français, Directeur d’études émérite à l’École des hautes études en sciences sociales (Centre de recherches politiques Raymond Aron), il est rédacteur en chef de la revue Le Débat (Gallimard), l’une des principales revues intellectuelles françaises, qu’il a fondée avec Pierre Nora en 1980.
7 commentaires pour “République ou Monarchie ? Macron une sorte de roi ? Marcel Gauchet dit la différence”
Marcel Gauchet a parfaitement raison, on a besoin d’un Roi arbitre! Couronnons la démocratie et pour cela rien de plus simple: remplaçons le Président par un Roi qui ne gouvernera pas mais règnera, c’est à dire arbitrera. C’est simple! La monarchie dans le bon sens du terme est à portée de main!
« Rien de plus simple » écrit Eric le Naïf: je voudrais bien qu’il ait raison! Parce que je partage son idéal: « un Roi qui ne gouvernera pas mais règnera, c’est à dire: arbitrera ». Problème: pour transformer cet idéal en réalité, il faut beaucoup de travail militant, difficile, courageux, intelligent, pas démagogique mais d’esprit démocrate et très probablement sur le temps long… »Rien de plus simple » vraiment ? »
« Rien de plus simple » ou en tous cas c’est la meilleure voie pour la restauration de la monarchie: remplacer le Président par un Roi, le reste inchangé dans un 1° temps, tout le monde peut comprendre cela. Il faut y croire!
La dignité, la décence, l´amour de la France, la continuité,la responsabilité, le courage militaire et civile:, quelques unes des vertus qui s´imposent à tous somme un idéal, que nos rois ont porté au plus haut point et que j´aimerais résumer d un mot: le style.
Alors de grâce, laissons à la contemplations psittaciste de sa propre suffisance le gamin qu´une démocratie´égalitaiste et droit-de-l´-hommiste a propulsé pour un court temps sur un siège dont je ne préciserai pas la destination..
D´autres parlerons d´hologramme, de cauchemar, de non être. La liste est ouverte, si l´on veut absolument perdre son temps.
Surtout le fait d’avoir un Roi nous éviterait ces insupportables campagnes électorales qui ont lieu dès deux ans avant l’élection, des quelles la France sort plus divisée que jamais, pour un résultat toujours le même avoir un chef de parti à la tête du pays au lieu d’un arbitre!
Mouais…. Ça n’empêcherait pas les législatives, les régionales, les départementales, les municipales…
Argument amusant mais léger.
Les législatives, les régionales ,les départementales, les municipales nous donnent nos représentants à l’Assemblée nationale,à la Région,dans nos communes mais pas le chef d’Etat qui précisément doit jouer le rôle d’arbitre au dessus de l’ensemble des représentants et non être un chef de parti reconnu que par une minorité de la population si l’on compte ceux qui ont voté pour lui non pour adhérer à ses opinions mais contre celui ou celle qui lui est opposé
Marcel Gauchet a parfaitement raison, on a besoin d’un Roi arbitre! Couronnons la démocratie et pour cela rien de plus simple: remplaçons le Président par un Roi qui ne gouvernera pas mais règnera, c’est à dire arbitrera. C’est simple! La monarchie dans le bon sens du terme est à portée de main!
« Rien de plus simple » écrit Eric le Naïf: je voudrais bien qu’il ait raison! Parce que je partage son idéal: « un Roi qui ne gouvernera pas mais règnera, c’est à dire: arbitrera ». Problème: pour transformer cet idéal en réalité, il faut beaucoup de travail militant, difficile, courageux, intelligent, pas démagogique mais d’esprit démocrate et très probablement sur le temps long… »Rien de plus simple » vraiment ? »
« Rien de plus simple » ou en tous cas c’est la meilleure voie pour la restauration de la monarchie: remplacer le Président par un Roi, le reste inchangé dans un 1° temps, tout le monde peut comprendre cela. Il faut y croire!
La dignité, la décence, l´amour de la France, la continuité,la responsabilité, le courage militaire et civile:, quelques unes des vertus qui s´imposent à tous somme un idéal, que nos rois ont porté au plus haut point et que j´aimerais résumer d un mot: le style.
Alors de grâce, laissons à la contemplations psittaciste de sa propre suffisance le gamin qu´une démocratie´égalitaiste et droit-de-l´-hommiste a propulsé pour un court temps sur un siège dont je ne préciserai pas la destination..
D´autres parlerons d´hologramme, de cauchemar, de non être. La liste est ouverte, si l´on veut absolument perdre son temps.
Surtout le fait d’avoir un Roi nous éviterait ces insupportables campagnes électorales qui ont lieu dès deux ans avant l’élection, des quelles la France sort plus divisée que jamais, pour un résultat toujours le même avoir un chef de parti à la tête du pays au lieu d’un arbitre!
Mouais…. Ça n’empêcherait pas les législatives, les régionales, les départementales, les municipales…
Argument amusant mais léger.
Les législatives, les régionales ,les départementales, les municipales nous donnent nos représentants à l’Assemblée nationale,à la Région,dans nos communes mais pas le chef d’Etat qui précisément doit jouer le rôle d’arbitre au dessus de l’ensemble des représentants et non être un chef de parti reconnu que par une minorité de la population si l’on compte ceux qui ont voté pour lui non pour adhérer à ses opinions mais contre celui ou celle qui lui est opposé