Francesca et Jean de Maistre ont réagi à notre article Devant l’agonie d’un régime.
Voici ce qu’ils en ont dit qui nous a intéressés et intéressera nos lecteurs.
Francesca
si l’on observe sous un angle nouveau les revendications sociales, actuelles ou antérieures, elles apparaissent comme des reconquêtes de ce que la Révolution avait confisqué au peuple français :
les congés payés du Front populaire, le droit de grève aboli par le décret d’Allarde et restitué par Waldeck Rousseau, la constitution des syndicats, pâle imitation des corporations, et aujourd’hui le refus d’un régime général des retraites, imposé par le pouvoir central, où chacun demande maladroitement une autonomie de gestion de ses propres caisses ; les professeurs sont grandement coupables de nous avoir caché notre véritable histoire.
Jean de Maistre
« Désagréger la matière votante, isoler les individus, pour les rendre inorganiques, ce qui s’appelle » liberté « , indifférents et homogènes, ce qui s’appelle l’ »égalité », leur imposer néanmoins cette mutuelle adhérence qu’on nomme fraternité; en un mot les réduire à un magma docile et périssable » Augustin Cochin. ( La révolution et la libre-pensée).
Augustin Cochin, (1876-1916) fut un grand historien catholique et monarchiste de la révolution française, dont les essais ont été enterrés par l’historiographie révolutionnaire de la révolution.
Ils furent heureusement exhumés par François Furet et sont aujourd’hui publiés sous le titre de « la machine révolutionnaire ».
Une magnifique analyse de la logique révolutionnaire et des crimes qu’elle a engendrés. ■