par Elisabeth Lévy.
Nous avons aimé cet article d’Elisabeth Lévy – sagesse, bon-sens et humour mêlés – paru sur l’excellent site Causeur le 17 mars. Lui aussi fait en quelque sorte écho au dernier Lundi de Louis-Joseph Delanglade. L’exécutif reproche aux citoyens de s’être attardés dans leurs parcs. Rappelons-lui qu’il n’est pas exempt de critiques non plus. Elisabeth Lévy propose ici sa chronique parisienne des derniers jours avant le confinement.
Le virus a voyagé avec des humains dotés de passeports !
Finalement, Emmanuel Macron n’a pas annoncé le confinement à l’italienne.
Et pourtant, dès midi hier, des centaines d’internautes et de confrères l’annonçaient de source sûre. La France allait passer au grand confinement avec couvre-feu après 18 heures. Les boulangeries vont fermer m’assurait une vendeuse. De nombreux Parisiens entassaient packs d’eau et papier toilettes dans leur 4 X 4 pour foncer vers leur résidence secondaire avant que la capitale soit placée à l’isolement. Bref, il y avait hier dans la capitale une petite ambiance d’exode, mais d’exode de luxe.
Il n’y aura donc pas de couvre-feu. Et le fait notable est qu’il n’est pas interdit de travailler quand on ne peut pas télétravailler. Dans ces conditions, on suppose qu’un plombier a le droit d’aller réparer des fuites. On n’arrête pas toute l’économie. De toute façon, l’État paiera a assuré le président.
Les Parisiens sermonnés
Le président se voulait convaincant et rassurant. Il l’a en effet été passablement avec son ton oscillant entre guide suprême et maître d’école. D’un côté, il a enfilé les perles et les grands mots – nous sommes en guerre, nous gagnerons, rien ne sera plus comme avant, sans oublier Nietzsche pour les nuls avec ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. De l’autre, on a eu le droit à un sermon sur le thème vous n’avez pas été sages et si ça continue, nous devrons encore serrer la vis. On me dira que, dimanche, les Parisiens ne mesuraient pas la gravité de la situation. D’abord, c’est faux. C’est la loupe médiatique et la répétition de la même image vue des milliers de fois, qui donnait le sentiment que tous les Parisiens étaient au parc alors même que beaucoup avaient renoncé à voter.
Surtout, ces sermons sont un peu incongrus quand on rappelle qu’il y a quinze jours, Macron lui-même nous invitait à continuer à vivre – en donnant l’exemple par une sortie au théâtre.
Indispensables frontières…
Samedi, à 19 heures, nos gouvernants annoncent la fermeture des bars et restaurants le jour même. Le lendemain, les Français sont conviés aux urnes et les parcs sont ouverts : restez chez vous et allez voter, c’est ce qu’on appelle une injonction contradictoire. Alors, ils y vont. Et ils se font cafter par madame la présidente qui, désireuse de se promener, s’offusque que trop de manants aient eu la même idée. « Ce que j’ai vu ne m’a pas plu », gronde Edouard Philippe. Venant de gens qui ont eu un tel retard à l’allumage, c’est un peu fort de café. Vingt-quatre heures pour s’adapter à de nouvelles règles, dont on nous disait quinze jours plus tôt que nous n’aurions pas à les subir, c’est assez raisonnable, non ?
Il ne s’agit pas de reprocher à l’exécutif de n’avoir pas compris avant les scientifiques l’ampleur de la menace. On peut en revanche leur reprocher d’avoir rejeté par pure idéologie, toute idée de contrôle aux frontières avec un argument digne de l’école maternelle : le virus n’a pas de passeport, il ne connait pas les frontières. Mais le virus a voyagé avec des humains dotés de passeports. Et la frontière, c’est l’endroit où vous pouvez contrôler et éventuellement refouler ces humains. Or, tandis que tous les pays du monde, y compris nos chers amis allemands, adoptaient des mesures restrictives, ici, on nous chantait l’air du repli c’est mal. Et aujourd’hui Emmanuel Macron nous annonce triomphant que l’Europe fait ce qui était impensable hier, fermer l’espace Schengen. C’est d’autant plus consternant que l’Europe se rappelle qu’elle a une frontière au moment où plus personne ne veut la franchir. ■
Elisabeth Lévy
fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur.
Madame Lévy oui et on ne sait pas tout…
Le système républicain permet à des ignorants, des incapables, de s’imposer sur des cerveaux plus intelligents.
Nous sommes en guerre. Oui et comme dans les années trente ou nos élus de tous bords attendaient que le Nazisme demande la paix. Nous les Français ne sommes nous pas les plus forts, les plus intelligents de la planète!. Ce n’est plus du retard à l’allumage, c’est une incapacité a faire la bonne analyse et a prendre la bonne méthode. Méthode décrite par un docteur en place à l’origine de l’épidémie. Eviter le PCR trop flou , scanner la cage thoracique de la population douteuse, isoler les plus atteint et les moins atteint en deux lieux distinct . Et , et surtout confiner le reste de la population. L’épidémie semblerait dit il en quelques semaines bien ralentie.
Comme toujours , en France , la république est plus forte que l’ennemi. Alors on refuse l’évidence et notre président et ses sinistres nous suggèrent d’aller travailler comme si de rien n’était. Un général a fait les comptes des dégâts humains actuels et projette l’avenir morose de la société prochaine, pour ceux qui s’en sortiront.
Un roi saurait comment faire et donner les bonnes directives aux hommes de la société publique et privée, qui ont les compétences requises.Il n’aurait pas peur d’être seconder ouvertement par des intellectuels de hauts niveau.
Cette épidémie a été et est prise bien trop à la légère, elle va coûter des vies.
Grand merci à tous ceux qui animent les services de santé.
Espérons que je me trompe…..
Mme Elisabeth LEVY,
Merci Mme Elisabeth LEVY pour votre article…si juste, si percutant…
Mais pour remettre de l’ordre, il sera nécessaire de se relever les manches,et d’être fermes avec les incompétents, qui malgré leurs échecs patents seront récompensés, comme toujours dans notre système dédié à la médiocrité !
Il est vrai qu’un Roi, non tenu de plaire à des groupes de pression, aurait pris les bonnes décisions…
Et puis il y a notre Civilisation Chrétienne, et aujourd’hui plus personne ni pense, mais qui osera, publiquement, se mettre à genoux devant un Autel pour demander PARDON pour toutes nos iniquités…?
Bien à vous tous
Que le Christ nous protège, protège le Royaume de FRANCE.
Allons plus en avant. Nous sommes en présence d’un ennemi invisible , mais qui va détruire quoi qu’on y fasse la société Française et les autres Européennes et de par le monde. Demain sera demain…
Aujourd’hui, en ce qui concerne notre pays, deux problèmes majeurs s’imposent?
1) La décision des moyens et des actes pour combattre ce virus. C’est le rôle du gouvernement. On suit les ordres comme l’a dit le Prince.
2) le social par force oublié.
Le Prince aidé par ces mandants pourrait s’engager sur le terrain social, sans s’insérer dans le gouvernement, ni le gêner dans ses manoeuvres. Puisqu’il semblerait que nous allons être cloisonnés pendant très longtemps. Alors il faudra occuper les esprits, peut être les soigner. Il faut aider les familles qui n’auront plus les moyens et les produits pour vivre. Organiser la vie sur le terrain. Le volet social est nécessaire, indispensable. Il faudrait utiliser la télé et les radios pour transmettre des informations vraies pour couvrir les bêtises que l’on commencent à entendre. Qu’elle puissance négative a ce virus , qu’elle durée de vie, va t-il reprendre après avoir baissé, y en aura t-il d’autres, plus ou moins violents, autant de questions laissées sans réponses , parce qu’il manque un informateur social, un vrai.
Je rejoins RUCH ci dessus , l’église Catholique , les églises Chrétiennes dans leur ensemble sont notre lien social, à nous tous de le prouver dans cette dure épreuve. Pour être plus précis: » Protégeaient vous et dieu vous protégera. »
C’est l’occasion de détruire cet individualisme que tout le monde refoule, mais ne fait rien pour le détruire. Ce virus pourrait être l’occasion de construire un monde nouveau. Demain il sera trop tard pour regretter.Le royaume de France n’est ce pas un joli nom pour notre nouveau pays…