On peut penser qu’il y a aux pires choses comme aux meilleures de très bonnes comme de très mauvaises retombées. Le virus tueur et subséquemment le confinement ramènent la lecture au centre des occupations de la vie ordinaire, conseillée, louée, redécouverte, restaurée dans sa dignité quasiment insurpassable. Sachons en gré au virus tueur, chinois, mondialisé, sansfrontiériste, macronien. Et puisque Gérard Leclerc nous invite à faire semblant de n’être pas sérieux – article ci-dessus – lisons la fantaisie qui suit. Elle imagine à quoi passeraient leur temps, occuperaient leur esprit quelques grands écrivains en situation de confinement. Cela circule sur la toile et vaut mieux que les sottises et les flux de narcissisme intense qui la polluent d’ordinaire.
Flaubert : raconte l’ennui d’une jeune femme confinée avec son mari.
Balzac : raconte l’histoire de la fabrication du canapé où son héros est assis.
Proust : Son héros tond pendant le confinement. L’odeur de l’herbe coupée lui remémore son passé.
Beckett : Deux hommes attendent la fin du confinement qui n’arrivera jamais.
Ionesco : Le confinement attend la fin de l’homme.
Zola : Raconte avec précision le quotidien d’un ouvrier d’Amazon contraint de travailler.
Maupassant : Son héros confiné a des hallucinations et devient fou.
Feydeau : Un mari, sa femme et l’amant de celle-ci sont confinés ensemble, des quiproquos en perspective.
Musso : Deux personnes que tout oppose sont confinés dans la même maison. Ils tombent amoureux.
Marguerite Duras : confinée. Se confiner. Je crois que ça va durer 14 jours. Ou peut-être plus. Promener mon chien. Absence de chien. L’attestation était pourtant prête sur la table.
Stephen King : un alcoolique repenti, confiné, est torturé par le fantôme de son frère jumeau mort à 8 ans qui le pousse à tuer sa femme obèse et fanatique religieuse.
Pascal : confiné, l’humain lance une appli de paris en ligne à propos de la date de fin du confinement ou de la date de fin du monde.
Kafka : un homme confiné s’ennuie, regarde une mouche courir sur son plafond… À la fin, c’est la mouche qui le regarde courir sur les murs…
Bukowski : se lève à midi et boit une bière au petit dej avant d’écrire le plus beau poème jamais écrit en se grattant les c…
Camus : le confinement ne fait qu’accentuer l’esprit étroit de l’homme et enferme ses questions dans des bocaux sans réponses.
Lamartine : « Un seul cas de coronavirus et tout est dépeuplé. »
Pennac : l’adulte confiné retrouve son âme d’enfant et plonge dans des aventures imaginaires.
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Adversis perfugium ac solatium praebent. En cas de malheur, le commerce des lettres offre refuge et consolation. Cicéron.
Je vais relire l’histoire des Mérovingiens, surtout CLOVIS et sa célèbre citation: SOUVIENS TOI du VASE de SOISSONS, pour après l’internement!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!