Jean de Maistre, dont nous lisons tous les remarquables commentaires, nous a transmis, à la suite de notre article Littérature et confinement, une citation de Cicéron qu’il est bon de conserver dans ces colonnes et dans nos mémoires. La voici :
Adversis perfugium ac solatium praebent.
Jean de Maistre l’a ainsi traduite :
En cas de malheur, le commerce des lettres offre refuge et consolation.
On admirera la concision latine qui cisèle des formules frappées comme pour des médailles. Même si, en l’occurrence, comme on le verra, dans la phrase latine, l’expression le commerce des lettres ne figure pas, sans-doute noté avant …
La lecture s’impose en tout temps. Plus encore, peut-être, en cette période de confinement, où paradoxalement elle rouvre sur la vraie vie. Plus vraie que la nôtre ?
Merci à Jean de Maistre. Sans oublier toutefois tous ceux qui, tels Gilbert Claret ou phidias nous ont posté ces jours-ci des réflexions vraiment dignes d’intérêt. Merci à tous, donc !
C’est le même Cicéron qui a énoncé :
« Et in arenam cum aequalibus descendi » ainsi que Voltaire le rappelle dans sa correspondance
La lecture ce vice impuni