C’est une série importante dont JSF vous annonce aujourd’hui la prochaine parution. Une suite étendue sur 4 ou 5 journées qui nous fera retrouver Philippe Ariès, l’historien unanimement reconnu de l’histoire des mentalités et connu aussi pour son opposition à l’histoire dite événementielle.
Philippe Ariès, historien de l’homme devant la mort
Royaliste, maurrassien dans sa jeunesse, engagé à l’Action Française, il s’en est éloigné peu à peu tout en restant royaliste, fervent de l’Ancienne France et fidèle de la famille royale, la Famille de France. Un grand historien royaliste donc, mais que Jacques Bainville agaçait. Et qui préférait étudier l’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime ou l’homme devant la mort, plutôt que les grands événements politiques, dont il ne croyait pas qu’ils déterminaient l’avenir des sociétés. En cela, héritier de l’école des Annales qui a orienté l’Histoire dans cette direction.
Je Suis Français alors mensuel papier [1977-1986], avait réalisé et publié, en août 1984, un entretien avec Philippe Ariès, ainsi qu’il l’avait fait – non sans succès ! – avec différentes autres personnalités de l’époque. Ce dernier entretien était signé de Pierre Lambot, qui n’était autre – nous pouvons trahir maintenant ce secret de polichinelle – que Pierre Builly, dont vous lisez aujourd’hui avec gourmandise les immanquables chroniques cinématographiques du dimanche, dans la présente version de JSF, devenu quotidien royaliste sur la toile.
Cet important entretien est assez long. Nous le publierons la semaine prochaine sur trois journées.
Pierre Debray : il avait choisi Je Suis Français
Les réponses de Philippe Ariès – on le comprendra en les lisant – nous posaient un certain nombre de problèmes d’ordre politique, ou, si l’on veut, doctrinal. Dès parution, Pierre Debray, dont il faut souligner qu’il avait choisi Je Suis Français pour poursuivre son combat des idées dans l’ordre politique – nous avait adressé ce qui constituait, en quelque sorte, une réponse à Philippe Ariès. Ce texte, portant sur différents sujets essentiels, garde tout son intérêt, lui aussi. Nous le publierons donc à la suite de l’entretien de Pierre Builly avec Philippe Ariès.
D’hier à aujourd’hui, pour nous aussi, l’avenir dure longtemps.
Ne manquez pas de lire ces publications des prochains jours.