Nous relevons dans une publication de la toile, qui se réclame de l’Action française, cette réflexion agacée d’un lecteur qui est aussi le nôtre et qui a bien raison de la poser : « Pourquoi donner une tribune à un Prince Bourbon d’Espagne, ainsi qu’à un Bourbon Parme alors que nous avons le seul prétendant crédible : Jean Comte de Paris. Je ne sais pas quel jeu joue Fréderic de NATAL, par ailleurs brillant journaliste dans Politique Magazine ».
Dans l’Incorrect, Frédéric de Natal vient en effet de publier une tribune intitulée le retour des Rois – comme s’il y en avait plusieurs – et où, de fait, il opère, selon son habitude, un amalgame indifférencié entre deux prétendants au trône de France et un prince capétien qui ne prétend pas mais – pourquoi pas ? pourrait le faire …
Que faut-il en penser ?
Sans-doute d’abord que Frédéric de Natal est journaliste. Est-il un brillant journaliste comme l’écrit Sétadire, lecteur agacé ? Il est en tout cas prolixe. Ses tendances espagnolistes sont connues. Mais son métier de journaliste l’amène sans-doute aussi à emboîter le pas de la presse conformiste. Mieux vaut plusieurs prétendants qu’un seul, n’est-ce pas ? pour les fidèles de la République. La confusion ainsi entretenue nuit au projet monarchiste.
Mais Frédéric de Natal peut bien écrire ce qu’il veut. Dans L’incorrect ou ailleurs. Il n’est pas d’Action française. Il n’est pas non plus clairement un fidèle de la Maison de France. La preuve !
Alors ? Après tout, nous n’avons rien contre ce journaliste. C’est de nous que doit venir la rigueur ! C’est à nous d’exercer notre discernement et de ne pas donner de publicité, en bref, de ne pas publier ce genre d’article.
Si on nous y autorise, nous recommandons à toutes les publications d’Action française, à toutes celles qui soutiennent la Maison de France,de s’abstenir de faire écho à ces écrits-là !
Sur la question dynastique, sur notre attachement à la Maison de France et à son Chef, nous ne devons jeter aucune parcelle de confusion.
Certes , mais ne pas en parler , c’est se mettre la tête dans le sable . Il faut au contraire argumenter et , sans cesse , éclairer la question par une bonne perspective historique historique . Oui , la branche d’Orléans porte aujourd’hui la légitimité dynastique , encore faut-il expliquer pourquoi , et , sans se lasser , démonter sans cesse les mauvais arguments des « espagnols » , lesquels cachent leurs vraies motivations , qui sont idéologico-religieuses .
Vous avez tout à fait raison. Nous n’avons pas dit qu’il ne faut pas parler de la question dynastique. Nous l’avons fait maintes fois. Nous avons constitué un dossier très complet sur les prétentions espagnoles dossier qui a donné lieu à un vaste débat. Nous pourrions le republier. Bien d’accord aussi avec vous sur ce que vous appelez les vraies motivations des « espagnols », qui sont idéologico-religieuses. Simplement, nous ne croyons pas que les articles de Frédéric de Natal soient de nature à éclaircir la question ni à apporter une argumentation pertinente. Ils ne font qu’entretenir la confusion.
Certes, Dagobert ! Mais si nous ne représentons politiquement pas grand chose, les espagnolistes (il faut leur contester férocement le nom de « légitimistes ») ne représentent absolument rien. Je n’en ai jamais rencontré un seul dans la lutte militante et à part beugler sur Facebook dans des groupes nostalgiques où le seul moteur est la haine absurde de la famille royale française, ils n’existent pas.
Ce Frédéric de Natal m’avait demandé d’être son « ami Facebook ». J’avais accepté, mais il y a peu, agacé par ses sympathies espagnoles, j’ai coupé.
J’approuve totalement le commentaire de Dagobert.
Longue vie au chef de la Maison Royale de France, le prince Jean d’Orléans.
Bon visiblement vous ne connaissez rien de rien.
Dire qu’il est pour l’espagnol… grosse blague surtout que lorsqu’il parle du comte de Paris il dit qu’il est le chef de la maison de France et parle de luis comme prétendant et non chef de la maison de France.
En tant que journaliste il ne peut prendre parti pour l’un ou l’autre toutefois donc il parle des activités des deux.
Et puis il a été plusieurs fois à des événements du comte de paris, ce dernier connait son travail et le fait qu’il parle de luis ne le dérange pas.
Quand il publie sur le comte de paris des orléanistes lui tombent dessus et quand il parle de luis des orléanistes lui tombent aussi dessus. Mais que ces derniers s’adressent directement à Mgr. Fred n’écrit pas les déclarations du comte.
Vous avez raison, mieux vaut ne pas donner écho aux affirmations des partisans d’un Prince Espagnol. J’espère et souhaite que les prises de positions du Comte de Paris seront enfin comprises et acceptées par un grand nombre de Français.
Dans le fond, je constate que personne ici ne se revendique espagnoliste. Et Quentin, qui donne l’impression d’être de ses proches, nous dit que Frédéric de Natal ne l’est pas non plus. Tous ici font allégeance au prince Jean. Alors quoi ? On comprend qu’en tant que journaliste Frédéric de Natal (que je ne me permettrai pas d’appeler Fred) doive parler des activités des deux princes. Fort bien. Rien à redire, ça se comprend. Mais nous, nous qui ne sommes pas journalistes, nous qui sommes exclusivement fidèles à la Maison de France, et militants royalistes, devons-nous, nous aussi, parler des activités du prince Luis en regard de celles du prince Jean ? Qu’est-ce qui nous y pousserait ?
En d’autres termes, sur ce point là, Sétadire et JSF ont raison : nous n’avons aucun avantage à reprendre dans nos publications les articles de Frédéric de Natal qui présentent cette caractéristique-là. Ce n’est pas à nous de contribuer à la communication du prince Luis. Cela est de notre liberté, de notre choix, de même que M. de Natal dispose des siens. Et comme, je pense, personne n’a rien contre sa personne, il écrit assez d’articles sur d’autres sujets, ou même sur la Maison de France en tant que telle sans que le prince Luis s’y trouve mêlé, assez d’autres articles donc pour que nous fassions écho à son travail sans défaveur. C’est ce qui me semble.
En somme, cela dépend de la capacité de discernement, c’est à dire de la compétence, de ceux qui dans notre mouvance, publient.
Et puisque tout le monde en est d’accord, fidélité d’abord au prince Jean !
Si ce Natal était un bon journaliste, il ne parlerait pas de ce qui n’existe pas. Le prétendu légitimisme n’a aucun impact politique. Pourquoi alors évoquer la figure d’un étranger qui n’a aucune importance sauf auprès des cinglés intégristes ?