Convertie au catholicisme, Véronique Lévy, soeur de BHL, répond à un texte d’Attali
Un catholicisme sans-doute un rien illuminé, de la veine des mystiques, qui agacera ou fera sourire les incroyants et, peut-être même, inquiétera certains croyants. . Mais cela ne regarde qu’elle et n’est pas notre affaire. Ce qui l’est et qui n’est sûrement pas du goût de son mondialiste de frère, belliciste, interventionniste et éternel intrigant, nuisible patenté, c’est l’affirmation finale – en des termes différents des nôtres – de son appartenance à la France historique, celle de Jeanne d’Arc qui va de Chinon à Reims. Au delà, chacun retirera ce qu’il voudra de cette page mystique dont nous n’avons rien changé.
Voici ce qu’elle écrit sur sa page Facebook
Bonsoir monsieur Attali…il paraît que vous avez parlé de moi dans une revue.. vous avez évoqué ma route comme un chemin perdu, celui d’une femme fragile manipulée par l’extrême-droite identitaire anti-sioniste… la soeur de BHL comme vous m’appelez s’est radicalisée avec les intouchables… oui je suis devenue une stigmatisée, non pas hélas des saints stigmates du Christ mais de ceux des innommables… les surnuméraires, les furieux, les extrêmes, les édentés, les réfractaires, les vandales, et pourquoi pas les black blocs bientôt…Ou déjà, qui sait? Je suis au Christ Jacquot, au Roi des juifs , de la terre et des Cieux; au Seigneur désarmé et Nu , je suis dingue du très Haut Qui Se fit très bas… et Se cacha dans la chair douce comme du lait d’une vierge de Nazareth. Je suis de Sa famille Jacques, j’ai retrouvé les miens: je suis chrétienne comme l’étaient déjà les prophètes, les poètes et les rois de l’Alliance native… gravée dans la pierre de la loi avant qu’elle ne se fit chair dans le Cœur de Sa miséricorde… aux entrailles maternelles d’un Dieu d’Amour.
Il faut que je vous confie un secret… oui je vous l’offre comme le cadeau d’un départ, un présent pour la route, une chanson pour la vie, une berceuse pour traverser la mort : j’attends mon amour, je l’attends, je L’attends… je guette Ses pas… je L’attends. Mon corps est déchiré de la blessure de Sa Lumière et Sa lumière est une épée, la Vérité. Je L’ai épié dans le fin murmure d’un silence pénétrant comme le prophète Elie… je me languis de Sa Présence et je respire à la brise du soir le parfum de Son Souffle… au fil tranchant de Son Verbe… Mais Il Se cache… Et Se dévoile soudain dans le visage défiguré de ceux qu’on assassine sur un cri silencieux, les non-nés ou non-conçus encore et dont la voix se perd aux coulisses d’une vie exterminée in utero, ou bien labellisée aux laboratoires privés du triage génétique. Cri silencieux des germes d’hommes congelés aux chambres fortes du planning familial.
Mon Bien-Aimé m’appelle au secours aussi dans le sourire dépouillé des vieillards endormis de mort lente, de la « bonne mort » dites-vous, assistés médicalement dans les couloirs de la santé publique… Hélas il n’y a pas assez de lits…. et toutes les croix sont arrachées. Une mort sans croix c’est une mort sans pourquoi, sans fenêtre ouverte, sans les bras du Ressuscité étreignant la solitude et la douleur pour les coloniser de Son éternité et de Sa Paix. Une mort à la sauvette, une mort honteuse, une mort qui se veut propre mais qui pue le chien crevé et les viscères ouvertes comme ces pauvres maccabés de l’université Paris Descartes qu’on a laissé pourrir et qu’on a profanés dans une haine de l’Homme qui ne croit plus au Ciel, qui n’espère plus… programmant l’immortalité car il a peur de Son éternité.
Elle le regarde de Ses eaux infinies.
Jacques, je ne suis d’aucun parti, d’aucun clan, d’aucune tribu, je m’arracherai la peau avec le matricule que vous voulez, vous, les marchands du temple de nos corps, graver dans notre chair… à Son Image et à Sa ressemblance nous furent créés et Son Visage est notre liberté… je suis à mon Amour tout simplement et Il m’appelle toujours plus loin, en eaux profondes dans le silence des vies d’enfants jetées à la poubelle ou bien brûlées comme combustible dans les fours crématoires des hôpitaux anglo-saxons.
Et puis je suis de France, car la France voyez vous… ce n’est pas la potée, les binious , les bérets… la France c’est le cœur d’une vierge aussi… une vierge qui dit oui à l’Archange saint Michel… dans les clairières de sa Lorraine natale… La France c’est une Annonciation qui se déploie, du Calvaire à Chinon… de Chinon à toujours… car sa mission à la France c’est de chanter sur la plus haute branche avec saint Irénée et pour le monde entier: la gloire de Dieu c’est l’Homme vivant ! » ■
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source
magnifique lettre !
j’ai « peur » qu’attali fasse une apoplexie ( je ne le pleurerai pas
tant il défait ce qui devrait ne pas l’être, pour la seule raison
honteuse LE FRIC)
c’est le digne fils de soros le diable…..
BRAVISSIMA VERONIQUE, et merci de tout coeur
Hum…elle mélange un peu tout , et je crains que si sa conversion (je n’aime pas beaucoup ce mot) n’est pas éclairée par ce qu’on appelle l’intelligence de la Foi , qu’elle trouvera sans doute plus dans l’orthodoxie que dans l’actuelle Eglise romaine , le soufflé de ce mysticisme ne retombe et cela fera mal , très mal . Le transfert du vocabulaire du sentiment amoureux sur le Christ , de la part d’une femme , est quelque chose de malsain . Cela dit , les chrétiens parmi nous doivent la porter dans leurs prières .
Bien d’accord avec Dagobert. Nous avons trop connu ces « effusions d’amour mystique » qui se sont transformées, du côté de Saint-Parre lès Vaudes, en crapuleries bien charnelles (ce qui n’est pas notre affaire) mais surtout ont détourné tant de naïves militantes…
Dagobert, il est difficile de suivre le Christ et de ne pas l’aimer. Marie-Madeleine a aimé le Christ et l’a porté dans sa Passion, et elle est venue en Provence nous le faire partager. Ne l’oublions pas. IL n’y a là rien de malsain et je ne parle pas d’autres Saintes du 20 siècle, qui l’ont passionnément aimé .Maintenant le mysticisme est une affaire propre à chacun.Il n’y a pas de modèle. Chacun le vit personnellement.
Magnifique témoignage. Merci.
Magnifique et félicitations pour vos paroles de vérité !
Laissons les méfiances s’exprimer ! Ce texte est d’une telle hauteur qu’on tire son chapeau…. et on en vient à croire, tant pis si on a les pieds dans l’ordure…
@Dagobert
N’appelez pas un « soufflé » cette évocation du Cantique des Cantiques, qu’elle connaît et vous apparemment pas !
Véronique Levy nous dévide les mots précieux surgissant du tréfonds d’une âme mystique.. Et c’est sublime! Et ça existe encore dans un siècle oublieux que la spiritualité est partie de l’âme humaine, que des hommes des femmes nous ont dit que la Lumière existe au long de tant siècles. Qu’un Homme nommé Jésus à pleuré lui aussi face à la mort de son ami Lazare..et que c’est Sa Volonté d’Amour qui a vaincu la mort. C’est à travers nos désespoirs d’humains affrontés à la mort qu’on rencontre le Christ. V Levy sait combien la puissance de cet Amour la fait des merveilles. Il lui inspire les phrases glorieuses, lumineuses qu’elle nous offre dans ses écrits. Combien je vous remercie Madame d’être ce que vous êtes….et de vous avoir rencontrée.
Merci Anne Chaunier de votre réaction..
Véronique Levy,
vous êtes une femme de Lumière.
La lumière vous porte, et vous la déversez merveilleusement sur nos yeux…
De votre Lumière, nos yeux s’ouvrent, comme les petits, lorsqu’ils se réveillent de leurs profondes et obscures nuits .
Je marche sur vos pas.
Merci
Alain
Quelqu’un a écrit ici, ceci : «Le transfert du vocabulaire du sentiment amoureux sur le Christ , de la part d’une femme , est quelque chose de malsain.» … Ce quelqu’un devrait aller donner des leçons de santé à sainte Thérèse d’Avila, sans doute… Pourtant, ce quelqu’un devrait se documenter un tant soit peu sur le vocabulaire nécessaire à l’ordre spirituel ; il devrait lire le Cantique des Cantiques, en effet, comme cela lui a été charitablement suggéré, et il devrait, vite fait, se reporter, en fait, à tout ce qui a pu être dit, écrit, chanté, tout autour de la Terre, par les plus hauts esprits qui eurent la bégninité de s’adresser à leur semblable en langue humaine, seulement, pareille langue peut paraître un peu rude, un peu dru à qui ne dispose que d’un sonotone intellectuel comme entendement… Je me permets d’être un peu vert parce qu’oser flétrir de l’adjectif «malsain» le langage d’une femme, très spécialement visée en tant que telle par le quelqu’un plus haut, mérite que la framée de Jeanne s’en vienne le corriger un bon coup. Seulement je ne suis pas pareille lame, c’est bien fâcheux.