L’évêque de Fréjus-Toulon a publié cet enregistrement d’une rare fermeté, empreint, même, d’une certaine colère et d’une sévère critique de la désinvolture du Pouvoir envers l’exercice des cultes.
Il y rappelle l’aptitude de l’église catholique à les organiser avec sérieux et, bien entendu, dans le souci premier de protéger selon les règles la santé des participants. Il est vrai que l’église catholique qui a si longtemps soigné au fil de notre histoire est fondée à s’affirmer capable de célébrer ses offices au mieux. Nous n’en dirions pas autant, pour notre part, d’autres traditions religieuses plus brouillonnes et plus enclines à ignorer les règles de protection sanitaire que dicte d’abord le simple bon sens. (Le ramadan en cours s’achève le 23 mai et les désordres qui en marquent la fin, sont eux à redouter).
À noter que Mgr. Aveline, archevêque de Marseille, a publié avant hier dans le Figaro une tribune allant dans le même sens que l’appel ci-dessus de son confrère l’évêque de Toulon.
L’Église catholique se déciderait-elle à affirmer sa propre mission spirituelle et sociale plutôt que les idéologies dominantes ?
Il est temps que des évêques lucides et courageux réagissent face à l’internement administratif collectif. Je crois que c’est la 1ère fois en France que les cérémonies de PAQUES et pour certaines régions également l’Ascension et Pentecôte .ont été interdites