Avec son courage, sa lucidité, son langage direct habituels, Gilles-William Goldnadel a donné à Boulevard Voltaire une juste analyse des très graves événements qui se déroulent tous ces jours aux États-Unis.
Comme il faut avoir une ligne politique et que Je Suis Français s’y essaie, nous redirons simplement ceci : Les sociétés multiraciales et multiculturelles sont intrinsèquement porteuses et génératrices de haine et de violence structurelles, systémiques, inéluctables. On peut s’en lamenter, on ne peut l’éviter.
Pour ce qui est de la France, nous étions un peuple homogène soustrait au moins à la violence raciale qui est consubstantielle à d’autres nations, par exemple aux Etats-Unis. Or, nous sommes en train de créer une société multiraciale et multiculturelle, nous n’éviterons pas, si nous persistons dans cette voie, les violences endémiques qui en découlent. On aura beau nier l’existence des races et exclure le substantif qui s’y rapporte, comme on nie les nations, les cultures, la différenciation sexuelle native, et toute forme d’héritage des siècles, on n’échappera pas aux conséquences. Les Etats-Unis nous en offrent le spectacle.
Ce qui s’y passe n’est ni la première, ni, assurément, la dernière fois. Sachons au moins en tirer les conséquences pour ce qui est de la France.
Après la mort de George Floyd, manifestations et émeutes aux États-Unis. Ces manifestations s’importent aussi en France. Que cela révèle-t-il de notre société ? Réponse de Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.
Bravo à JSF pour sa fermeté et son courage.
Le melting pot américain est un mythe, il n’y a pas de mélanges des groupes ethniques. Les USA sont une société constituée d’une mosaïque de communautés entre lesquelles règne une hostilité plus ou moins latente, ce qui apparaît clairement dès qu’il y a un drame comme celui qui s’est produit à Minneapolis. Au moment des émeutes de Los Angeles consécutives à la mort de Rodney King, les hispaniques s’en prenaient aux afro-américains, qui s’en prenaient aux coréens, lesquels défendaient leurs commerces l’arme à la main. Les USA sont vastes ce qui fait que chaque communauté a un peu d’espace à elle, ce qui atténue les frictions. En comparaison, la France est un tout petit pays dans lequel nous vivons entassés les uns sur les autres et les heurts risquent d’y être beaucoup plus violents dans un futur proche, quand la communautarisation de la société française sera plus avancée. Goldnadel a raison de le dire, les sociétés multiculturelles et pluriethniques sont multiconflictuelles comme le montre également le cas du Brésil, et notre malheureux pays se réserve de beaux jours et de beaux drames.
Commençons par définir le mot Race avec le dictionnaire Français: « Lignée de ceux qui sont issus d’une même famille, d’un même peuple. » Il est donné trois exemples, qui traduisent la pensée générale de l’époque: Race chevaline, Race Noire et Race d’Abraham…
Ces exemples conduisent les populations dans l’erreur. En effet, une race chevaline, une race porcine, une race de chien, une race de chat sont acceptables. Mais par la même définition il faut dire une race d’homme, puisque tous les hommes de la planète peuvent procréer entre eux, quelque soit leur couleur de peau. La couleur de peau, quelle soit blanche , rose, noire ou jaune ne peut définir une race d’homme .Le troisième exemple soulève la race de la religion, autrement dit de la culture générale de l’individu et de son origine.
Ce qui différencie les hommes de cette planète est dans notre cerveau. C’est l’intelligence humaine, c’est à dire les connaissances bien raisonnées qui donnent l’esprit. Or chaque homme a une origine, des ancêtres et donc un histoire à laquelle il se réfère. Plus que la race défini par un Anglais,qui découvrait des différences physiques il est préférable de souligner la différence, intellectuelle, de civilisation, de coutumes , de climat, de religions.
Si on donnait cette définition aux peuples, la relation entre humain en serait améliorée. Imaginons: Combien aurait été différent la suite de l’Algérie si notre troisième république avait agit ainsi, c’est à dire avec plus d’intelligence et de compréhension avec les peuples. Ce qui permet de dire que l’émigration qui arrive en France doit accepter la manière de vivre du pays et s’engager a devenir plus Français que les indigènes. Ceci vaut pour tous les pays, on émigre pour s’insérer dans la population locale. Ce qui sous entend qu’il n’y aura peut être jamais un seul et unique peuple de la planète et donc un seul état planétaire. A moins que …
Si l’homme continue à rester cantonné dans sa propre intelligence , sa propre culture, sa propre religion, la paix n’est pas pour demain sur la planète.
Votre raisonnement n’est pas très clair: tous les hommes peuvent procréer entre eux, mais il en est de même pour les chiens, le chats, les porcs, les chevaux. Les chevaux peuvent également procréer avec les asinidés, les porcs avec les sangliers, les chiens avec les loups, le degré de fertilité variant avec l’éloignement de la divergence spécielle. Ce qui est déterminant, c’est la cause de la divergence. Pour les équidés, les félins, c’est la variation du milieu. Pour les canidés, les suidés et …les hommes, la variation du phénotype dépend aussi du milieu mais un élément capital du milieu est la culture humaine. Dans ces conditions je vois mal pourquoi il faudrait ne tenir aucun compte du phénotype, qui est un élément physique ET culturel, en amont comme en aval.