Cet article de Marie Pinsard, dont nous avons lu par ailleurs la signature dans Politique magazine, est paru le 10 juin dans Causeur. Il témoigne de l’indignation et de la réaction qui s’amplifie face à l’intense campagne politico-médiatique organisée à l’américaine par l’ultra-gauche et des franges extrêmes de l’immigration politisée contre les violences policières et, de facto, contre la France héritée de l’Histoire. Indignation et réaction qu’amplifie le scandale d’un Etat à la fois impuissant et complice. Un article courageux. À lire.
Par Marie Pinsard*.
La mouvance des tenants du racialisme, manifestants contre les violences policières, pourfendeurs de la culture française qui ne se reconnaissent plus dans cette France « blanche et catholique » n’est ni forte, ni haineuse, ni déterminée. Elle emprunte simplement l’autoroute que nous lui ouvrons sans péage.
Pour être respecté, il faut être respectable
« L’émotion dépasse les règles juridiques » ! Non, ce n’est pas la conclusion d’un roman à l’eau de rose mais une déclaration du ministre de l’Intérieur. Christophe Castaner a en effet prononcé cette phrase sentencieuse à propos des manifestations illégales contre le racisme. Autrement dit, tolérance zéro face au racisme (ce qui est somme toute de bon sens), mais manifestement pas pour la délinquance devenue systémique dans certains quartiers.
Le soft power américain ne s’arrête pas au Big Mac et au cinéma
Sinon pourquoi parlerait-on de territoires perdus de la République ? Ces fameux territoires où d’autres lois s’imposent, celles des racailles, des communautés majoritaires, des maîtres chanteurs de la victimisation.
« Ils » ont la haine. La haine est une émotion qui crée des droits au-dessus du droit. Logique. Et l’affaire George Floyd offre une occasion supplémentaire de l’exprimer en mettant odieusement en parallèle l’affaire Adama, délinquant issu d’une famille de délinquants, tragiquement (car une mort est toujours tragique) décédé à la gendarmerie de Persan à la suite de son interpellation musclée le 19 juillet 2016.
Rien à voir avec l’affaire Floyd si ce n’est la couleur de la victime, mais la mondialisation et le soft power américain ne s’arrêtent pas au Big Mac et au cinéma, ils s’imposent aussi dans les conflits et les luttes. Et puisque la lutte des classes est un vieux concept un peu blanc et surtout dépassé, passons à la lutte ethnique, plus tendance, ayant en outre le mérite de substituer au prolétariat qui a déserté la gauche une nouvelle forme d’opprimés. Ce serait dommage de s’en priver, n’est-ce-pas monsieur Mélenchon ?
Les citoyens issus des anciennes colonies vus comme des enfants
Mais ont-ils vraiment la haine, ces Black panthers d’opérette et tous ces antiracistes primaires qui ne voient le racisme que chez les Blancs ? Ceux qui parlent de racisés, renvoient toujours les personnes à leurs origines, traitent de vendus, de harkis, d’arabe de service ou de Bounty les citoyens attachés à ce pays mais dont la couleur ne rappelle pas celle de « nos ancêtres les Gaulois » ?
Non, ils n’ont pas « la haine ». La haine, c’est « nous », les white, les blancos, les gaulois, les Français « de souche », les européens, les Occidentaux, les françaouis, les faces de bidet, les anciens colonisateurs, les privilégiés blancs qui l’avons. Mais pas envers les immigrés, les enfants d’immigrés, les indigénistes ou les racialistes. Non, c’est envers nous-même qu’elle se manifeste.
Le Français a la haine de lui-même. Culturellement mondialisé, politiquement européanisé, détaché peu à peu de ses racines et de sa culture par un appauvrissement réel de l’apprentissage de la langue et de l’histoire, dépossédé de sa souveraineté, oublieux de ses traditions, il ressasse son passé colonialiste en se battant la coulpe sans pour autant en oublier les réflexes. La France continue en effet de regarder les citoyens issus des anciennes colonies comme des enfants qu’il faut féliciter dès qu’ils alignent sujet-verbe-complément, flattant leurs cultures d’origine avec une outrance suspecte, s’abandonnant même à réécrire son propre passé à la lumière indigéniste.
Une chance pour nos ennemis
Il paraît que nous ne serions pas sorti du Moyen-Âge sans l’Islam qui a su conserver des textes grecs et apporter ses connaissances scientifiques, alors que nous étions victimes de l’obscurantisme de l’église, de ses moines félons et de nos rois barbares. Comment aurions-nous construit la France sans l’immigration du XXe siècle ? Et à présent, comment pourrions-nous continuer de briller mondialement sans la diversité qui vient enrichir notre culture somme toute un peu rance ?
La mouvance des tenants du racialisme, manifestants contre les violences policières, pourfendeurs de la culture française qui ne se reconnaissent plus dans cette France « blanche et catholique » n’est ni forte, ni haineuse, ni déterminée. Elle emprunte simplement l’autoroute que nous lui ouvrons sans péage.
Cette France n’est pas puissante, c’est nous qui sommes faibles et tant que nous nous contenterons d’essuyer les crachats dont elle nous gratifie avec un revers de la main et un merci, elle continuera en brandissant un poing inutilement levé car il n’y a pas de combat quand il n’y a pas d’adversaire. Notre propre haine nous aveugle et nous conduit à la destruction. Nous avons programmé la nôtre alors de quoi pouvons-nous encore nous plaindre ? Pour être respecté, il faut être respectable. ■
Marie Pinsard
Juriste et historienne. Dernière publication: 13, Zineb raconte l’enfer du 13 novembre avec 13 témoins au coeur des attaques
Mis en ligne par JSF à 6h30
Une très belle analyse des souffrances de notre société qui se flagelle et continue son parcours de repentance
Cette haine de soi qui anime certains européens a aussi sa source en Amérique. L’intellectuelle gauchiste américaine Susan Sontag déclarait dans un article cité par Jean François Mattéi : » La race blanche est le cancer de l’humanité. C’est la race blanche et elle seule – ses idéologies et ses inventions – qui éradique les civilisations autonomes partout où elle s’étend, qui a bouleversé l’équilibre idéologique de la planète, et qui menace maintenant l’existence de la vie elle-même ». S’il fallait suivre le point de vue de cette gauchiste, que nous resterait-il à faire ? Rendre obligatoire le suicide de tous les blancs, les mettre dans des camps de concentration et les gazer ?
Dans ces milieux racisés et indigénistes qui commencent à polluer notre pays, il n’est jamais question bien sûr de l’esclavagisme arabo-musulman, qui a commencé bien avant la traite négrière occidentale et qui s’est poursuivie bien après l’abolition de l’esclavage par les sociétés occidentales, ni de l’esclavagisme intra-africain, quand des tribus réduisaient en esclavage d’autres tribus. La culpabilisation est toujours à sens unique. Ainsi, l’ineffable Taubira, l’amie de la banlieue racailleuse déclarait qu’il ne fallait pas parler de l’esclavagisme arabo-musulman » pour ne pas stigmatiser les enfants de l’immigration » ! Et bien entendu, il est tout aussi malséant de parler de l’antisémitisme arabo-musulman, chacun sachant, cela va de soi que seuls les blancs peuvent être racistes !
Le soutien apporté à ce Traore, délinquant issu d’une famille de délinquants entraînera peut-être à terme certaines conséquences quant à l’exercice du métier de policier : l’interdiction de tout contrôle et de toute arrestation de délinquant à partir du moment où il est » racisé ». Gageons que les racailles de banlieue auront retenu la leçon donnée par Castaner : dès qu’ils se feront arrêter en flagrant délit de ceci ou cela ils hurleront au racisme et bénéficieront de toute la complaisance des médias, de la justice et des gauchistes.
Merci Monsieur Jean de Maistre, tout à fait exact, alors il nous faut un roi, un souverain qui remette les pendules à l’heure. Demain il sera trop tard…
Bonne analyse. On peut également se référer à la polémique Marine Le Pen contre sa nièce Marion. La position de Marine est sans issue. Le fait de vouloir ignorer le terme de « race blanche » au nom des principes républicains est aussi inefficace que de le faire au nom des principes chrétiens. En effet, comme l’a démontré Carl Schmitt, il est impossible de refuser une inimitié qui s’appuie sur une réalité perceptible, même si cette réalité est floue et diverse. Même ceux qui nient l’existence des races ne peuvent effacer l’image que l’on a dans les détenus d’une prison. Désignés comme ennemis, nous ne pouvons récuser cette inimitié. Accessoirement, Marine en remet sur le jacobinisme auquel elle se rallie d’enthousiasme. La France, nous dit-elle, n’a pas à tenir compte des communautés. C’est justement cet aveuglement volontaire qui est à l’origine de l’immigration de masse que nous connaissons depuis quarante ans. Dans ces conditions, le rejet de l’immigration fait partie des thèmes éjectables du RN. Si cette ligne détestable se confirme, je ne voterai plus pour ce parti.
Tout à fait d’accord, demain il sera trop tard.
Heureusement un grand nombre de NOIRS ne suit pas cette vague méprisable, orchestrée par des Marxistes recyclés, et soutenue par les idiots utiles. C’est toujours la même tactique: exacerber les contraires, d’où le féminisme hystérique et l’anti racisme hypocrite, utilisant un tragique fait divers survenu aux USA et repris, amplifié, en utilisant un délinquant , décédé suite à une interpellation. Que tous ces gens regardent vers l’Afrique et ils verront qu’en France , on y vit quand même mieux
Il y a des allogènes qui n’aiment ni la France ni les français, et qui même en de certaines occasions les haïssent. L’État français est paraît-il institutionnellement raciste. Je suggère alors à ces allogènes, pour rester cohérents avec eux-mêmes, quelques mesures à prendre : refuser par exemple l’argent de l’État raciste, tel qu’il se déverse sous la forme d’allocations familiales, d’aides sociales, de CMU, de RMI, d’aide au chômage etc. Mieux encore, pourraient-ils aller plutôt dans des pays où il fait si bon vivre, comme le Mali, l’Arabie Saoudite (ah non, j’oubliais qu’elle n’accepte pas les immigrés), le Soudan ou l’Algérie. Ils pourraient là-bas s’épanouir enfin, protégés par la distance de l’État raciste français qui chaque matin, comme chacun sait, par police interposée, massacre des centaines d’immigrés avec la plus totale violence.
Mesurent ils qu’ au final , c ‘est plutôt la France qui est une chance pour eux que le contraire ?
Ce serait à la supposée Droite de le dire , mais elle se tait , ou se justifie se laissant entraîner dans des débats qui n’ont pas lieu d’ être ; d’autant qu’ au jeu de la dialectique marxiste ( et c’est celle-ci qui est toujours en oeuvre sous divers masques , elle ( la Droite ) se trouve toujours avoir tort ) .
Une estimable réaction :
MESSAGE DE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l’Académie du Gaullisme
Le 12 JUIN 2020
A/S : DÉLIRES EN TOUT GENRE…
L’actualité politique est stupéfiante, délirante, donnant lieu à des actions irrationnelles, dangereuses pour la paix civile :
– 1 ) Délire racial : le racisme prospère sur fond de règlements de comptes anti établissement du modèle dominant, en l’occurrence celui des sociétés occidentales .
Il est évident que le racisme qui se développe n’est pas l’apanage d’une couleur de peau mais est partagé par des hommes noirs imprégnés de frustrations et de ressentiments idéologiques, en désir de vengeance .
– 2 ) Délire esclavagiste : les sociétés occidentales sont des sociétés esclavagistes qui doivent mettre un genou à terre pour demander pardon aux descendants des esclaves …
L’esclavage a existé, c’est une évidence et surtout il existe encore dans les milieux du Moyen-O rient dont il est politiquement incorrect de parler … mais il est bien réel !
Il conviendrait de réparer l’esclavagisme et surtout de mettre un genou à terre, en frappant sa coulpe face à des minorités fanatiques qui prétendent être les descendants des esclaves.
Mais mes ancêtres celtes ont -ils alors le droit de demander réparation aux Italiens d’aujourd’hui descendants des Romains ? Jules César a vendu à l’encan les habitants d’Avaricum ( Bourges ) et de bien d’autres cités gauloises en esclavage …
Cette volonté haineuse de se faire justice à travers les siècles pour se venger, est une totale ineptie, un brulot dangereux, déstabilisateur qui engendrera des conflits incessants : c’est la négation de la paix civile !
Cette instrumentalisation de l’Histoire à l’aune des combats politiques et idéologiques d’aujourd’hui est une source de conflits répétitifs : une sorte de vendetta portée de générations en générations !
– 3 ) C’est dans ce contexte que se développe un délire anti-flic : les « flics » au regard des minorités raciales sont, par construction idéologique, le bras séculier de l’Etat blanc raciste !
La réalité est bien celle décrite : une suite de déferlements délirants, irrationnels, idéologiques, qui s’auto-alimentent et conduisent aux affrontements raciaux, la négation même de la conception française de l’égalité citoyenne .
Face à ces dérives, le gouvernement et notamment le ministre de l’intérieur trahit sa mission et fait le jeu des délires raciaux des minorités violentes qui sont déterminées à valoriser leur fond de commerce de haine, voire anti-blanc !
Les propos de Castaner, qui osa affirmer que sur des « soupçons » avérés de racisme les policiers devaient être suspendus, laissent pantois !
Cela rappelle singulièrement l’ère des soupçons de la période la plus noire de la Révolution…
Plus grave encore, des idiots utiles, gauchistes patentés, entonnent l’antienne victimaire des minorités violentes qui insultent, tirent des mortiers sur la police et les pompiers, tout en recevant la bénédiction des bien pensants.
La France est saisie de confusion mentale et de renversement de ses valeurs et de ses principes, c’est sidérant !
» Lorsque que l’on s’interroge sur le retour de l’ordre nous dit Louis de Bonald, on ne peut se tromper que sur une chose , la date ! »
Mais d’ici là il y aura de la casse !!!
Est-il si difficile de comprendre que ces gens en nous accusant de racisme, nous font comprendre qu’ils ne veulent pas continuer la France avec nous? Qu’ils attendent de nous la soumission et l’auto-anéantissement? Et que toutes les protestations et justifications que l’on trouve çà et là, y compris dans nos communiqués, affirmant que la France n’est pas raciste, ne sont que des arguties montrant que l’on n’a pas compris la nature de l’ultimatum? Ces gens n’avaient, n’ont et n’auront pas de place dans notre pays, ou alors c’est nous, notre culture millénaire, nos héros et nos saints, qui nen avons plus!
Un article intéressant paru sur le site de Minurne Résistance. Le Figaro de ce jour rappelle que pendant la manifestation des » décoloniaux » » indigénistes » et autres » racisés » du 6 juin on a entendu le slogan » mort aux blancs » ce qui, on en conviendra, est une forme tout à fait inédite d’antiracisme.
CRYPTO-NAZISME NOIR
(L’Imprécateur)
Crypto, kρυπτός ( kruptos), en grec ancien signifie « caché ». Comme la crypto-monnaie est une monnaie fausse ou virtuelle. Des hommes qui s’agenouillent en baissant la tête devant d’autres hommes sont lâches ET racistes puisqu’ils reconnaissent le statut racial supérieur de celui devant lequel ils se prosternent. Un policier noir américain a refusé de s’agenouiller devant ses pseudos « frères » surexcités en leur disant » je m’agenouille devant le seul Dieu » et il a tweeté « Permettez-moi d’être très clair. Protester pour ses droits est toujours bon. Mais piller et agir comme un fou, si vous pensez que c’est de la justice, veuillez me supprimer de votre liste d’amis, même si nous sommes des parents proches ».
S’AGENOUILLER, BAISSER LES YEUX, C’EST ACCEPTER SON INFÉRIORITÉ
Le seul qui se soit montré courageux est américain et noir. Les autres Noirs devraient s’appliquer le slogan que certains hurlaient « L’Afrique aux africains » en réclamant que les Arabes soient chassés de la Mauritanie à l’Égypte en passant par le Maghreb pour rendre toute l’Afrique aux Africains.
C’est une absurdité historique, l’Afrique du Nord a longtemps été blanche jusqu’au Sud du Sahara, Maures, Berbères, Touaregs, Soudanais, Égyptiens, etc. et asiatique au Sud jusqu’à sa colonisation par les Zoulous et les Bantous entre le XVème et le XVIIème siècle. Repoussés par ces Noirs qui les chassaient pour les manger, les peuples bushmen survivants d’origine se sont réfugiés au Kalahari.
Bushmen du Kalahari, femme et hommes. Premiers Sud-africains, non Noirs
Les seuls noirs-africains authentiques sont originaires d’Afrique centrale tropicale.
Ceux, devenus américains et français, qui veulent chasser les Arabes d’Afrique vont-ils être logiques et retourner en Afrique d’où ils sont issus ? Bien sûr que non ! Comme les Arabes qui veulent dominer le monde par l’islam et les Chinois Han par le communisme, les Africains veulent le dominer par esprit de revanche. Sinon pourquoi ces slogans et manifestations à caractère racial (faces de craie, etc.) qui visent spécifiquement les Blancs américains, européens et arabes ?
Parce que ce sont les seuls qui ont durablement pratiqué colonisation et esclavage. Donc les Noirs veulent leur rendre la monnaie de leur pièce en les colonisant à leur tour, « avec le ventre de nos femmes » comme disaient l’algérien Houari Boumedienne et le canaque Jean-Marie Tjibaou. Et la gauche démocrate américaine et la gauche socialiste française leur donnent raison, imaginant stupidement que remplacer un colonialisme par un autre, qu’il soit musulman, chinois ou africain, résoudra le problème passé du colonialisme blanc.
LE RACISME EST UN PHÉNOMÈNE UNIVERSEL
Le besoin qu’éprouvent certains hommes de considérer l’autre comme un non-homme est très primitif. Dans leur langue, beaucoup de peuples primitifs s’appellent « les hommes » (Kanak = homme, Inuit = homme). Ils considéraient autrefois tous les autres comme du gibier. Même à Wallis où l’abbé Pierre Chanel fut tué et mangé, même à Hawaï où James Cook fut tué et mangé. La colonisation, en produisant de quoi les nourrir, a calmé leur faim de chair humaine. Le dernier soldat japonais mangé sur l’île de Santo au Vanuatu l’a été en 1944, le dernier repas cannibale en 1968. Il y a toujours des cannibales sur les Haut plateaux de Papouasie (Reportage Crampons et cannibales, France 2).
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Vente de têtes
pour faire du bouillon
Congo (Illustration 1910)
Les anthropophages en Papouasie sont
les premiers habitants, avant les Papous
Autrefois (mais cela existe encore), un père autoritaire exigeait de son fils qu’il réprimandait « ne me regarde pas dans les yeux, petit insolent, baisse la tête ». Ce comportement se voit de moins en moins chez les Blancs, mais de plus en plus chez les jeunes des cités qui exigent des jeunes blancs isolés et des femmes âgées qu’ils ou elles baissent les yeux quand ils les croisent, et maintenant les mettre à genoux !
Les gens de gauche disent que nous devons demander pardon pour le passé colonial.
Il y a des faits incontestables de racisme pour lesquels nous pouvons demander pardon, racisme qui dominait d’ailleurs chez les 20 % de grands propriétaires terriens et les hauts fonctionnaires coloniaux, mais certainement pas pour l’ensemble de la population de colonisation voulue par les socialistes au XIXème siècle dans un souci humaniste. Ils voulaient sortir « ces pauvres noirs » du tribalisme, des maladies et de l’esclavage afro-africain et surtout arabo-africain. Ce dernier, commencé dès le VIIIème siècle sur les côtes de l’Afrique de l’Est pour alimenter les émirats en jeunes femmes et jeunes mâles châtrés.
ON OUBLIE LA TENTATIVE DE COLONISATION DE L’EUROPE PAR L’ISLAM ARABO-TURC
Il y eut un esclavage arabo-européen et un colonialisme arabe en Europe que revendiquent aujourd’hui les ultras de l’islam : l’Espagne était à nous, disent-ils, le Sud de la France, toutes les îles de la Méditerranée, le Caucase jusqu’au sud de la Pologne. On nous en a chassés avec les points forts de Poitiers en 732 et Vienne en 1683, il est légitime que nous réinvestissions ces terres « dar al islam », disent-ils, même si l’implantation de la charia y échoua, la chrétienté ayant été nettement plus forte.
Mais cela témoigne de leur très mauvaise connaissance de l’histoire de la colonisation islamique en Europe. Coloniser implique une volonté forte de s’inscrire dans ce que Fernand Braudel appelait « le temps long« . Le colon prend des terres, que le plus souvent il croyait libres au vu de la faible densité de la population autochtone, pour les cultiver et les exploiter.
Il construit en dur, investit dans les infrastructures, routes, ports, électricité, eau propre, recherches minières… églises et temples aussi. La quasi totalité des richesses exploitées et exportées par les pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie a pour origine les colons qui autrefois les ont découvertes et mises en valeur. Une durée de vie multipliée par trois, des taux de naissances élevés, le bon état général de santé et d’éducation ont partout pour source la médecine européenne.
CEUX QUI SE PLAIGNENT SONT TOUJOURS LES AFRICAINS NOIRS ET MAGHRÉBINS
Nous ne devrions ressentir aucune repentance, excepté sur des points de détail car il y eut aussi des erreurs. Au contraire, nous pourrions demander des remerciements et le remboursement des milliards investis dans les colonies, donnés au moment de la décolonisation. Nous avons même laissé aux Algériens le pétrole et le gaz du Sahara qui n’était pas une terre arabe mais tifinagh (touareg) et tamazight (berbère).
Et ce qui est caractéristique, c’est qu’à l’exception des Chinois qui estiment avoir perdu la face en perdant la guerre de l’opium où la dynastie impériale des Hans Quing se ridiculisa, les Asiatiques ne nous reprochent pas la colonisation, même les Vietnamiens qui auraient pourtant de quoi se plaindre avec deux guerres successives. Ce sont toujours les Africains qui se plaignent. Et, dans le Pacifique, les Canaques en Nouvelle Calédonie, alors que Wallisiens et Polynésiens n’agitent la menace indépendantiste que pour réclamer des subventions supplémentaires, mais ne veulent pas l’indépendance, trop contents des aides françaises et européennes qui leur donnent le niveau de vie le plus élevé du Pacifique.
LES ARABES EN EUROPE N’ONT FAIT QUE PRENDRE DES ESCLAVES ET PILLER
Qu’ont laissé les colons arabes en Europe, hors le cas particulier de l’Espagne dont ils voulaient faire un califat ? Rien ! Absolument rien ! Pas de bâtiments, pas d’infrastructures, de routes, de ports, d’écoles, d’hôpitaux… Rien de leur culture à part quelques mots dans le vocabulaire et quelques toponymes rappelant les Maures (qui sont des Berbères, et pas des Arabes). Le drapeau maure de l’indépendance Corse que brandit Paoli fut créé et importé en Corse par un italien. Les noms d’origine maure que l’on retrouve jusqu’en Bretagne et dans la Marne sont d’origine romaine, les armées romaines ayant eu dans leurs rangs de nombreux maures venant du Maghreb et majoritairement chrétiens, comme le centurion Mauritius d’Agaune, commandant la légion thébaine, massacrée en Suisse au IIIème siècle par une autre légion sur ordre de Dioclétien, pour s’être convertie au christianisme. Il y a des Saint Maurice partout en France et en Suisse, mais aussi des villes avec la racine « maur » ou « mort », voir le nom complet comme Lalonde-les-Maures. Le nom du massif des Maures que les arabes, dit Sarrasins (musulmans), occupèrent et pillèrent jusqu’au IXème siècle vient de son nom latin Montem maurum, la montagne sombre, sombre du fait de l’épaisse forêt qui la couvrait à l’époque et que les arabes incendièrent pour en chasser et surtout exterminer la population locale, entre Saint Raphaël et Toulon. Toulon fut encore pillée et incendiée partiellement par les Sarrasins venus razzier par la mer en 1118 et 1196.
N’en déplaise à Jack Lang, l’islam n’a laissé aucun souvenir aimable en France.
LES STATISTIQUES MONTRENT QUE LE RACISME SYSTÉMIQUE N’EXISTE PLUS
Les Noirs américains chauffés à blanc par les Démocrates furieux de comprendre qu’ils vont perdre la présidentielle en novembre avec l’épave alzheimer Joe Biden, et les Black Panthers adeptes de la violence rebaptisés Black Lives Matter (Black Panthers étant assimilé à terrorisme), ignorent les statistiques récentes. Elles montrent que le « racisme systémique américain« , dénoncé par la presse française, de L’Humanité au Figaro, est un mythe soigneusement entretenu par la haine que manifeste partout la gauche et les Démocrates pour qui ne pense pas comme eux.
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Etats-Unis 328 millions d’habitants, 800 000 policiers.
2019 : 238 noirs tués (3 par 10000 policiers) et 370 Blancs (4,8 par 10 000 policiers)
Qui devrait se plaindre ?
De quel côté est le racisme ?
Les policiers sont calmes, deux se soumettent à genoux, les violents sont derrière
Le rapport est le même si on calcule à partir des 375 millions d’interpellations en 2019, (Hispaniques et Chinois ont aussi des morts, ils ne sont pas pris en compte dans les chiffres ci-dessus puisque le conflit est Noirs contre Blancs). Si l’on inclut les hispaniques et les asiatiques, il y a eu 970 morts en 2019, 4 % abattus par des policiers blancs ; de quelle couleur étaient les policiers qui ont abattu les autres ?
Une étude récente de l’Université du Texas montre que les policiers blancs tirent beaucoup moins que les noirs, parce qu’ils savent qu’eux seuls ont une forte probabilité de se retrouver devant un juge.
Où est la Justice ? Obnubilée par la peur d’être accusée de racisme.
Cela dit, qu’ils soient noirs ou blancs, n’oublions pas que sont abattus ceux qui s’enfuyaient où se débattaient pour s’enfuir.
Ayant été pris en flagrant délit, multirécidivistes craignant une lourde condamnation, ils tentaient le coup de la fuite.
George Floyd écoulait des faux billets de 20 $ quand il a été arrêté, Issu d’une célèbre fratrie de racailles terrorisant Beaumont-sur-Oise, Adama Traoré avait sur lui une poche en plastique sentant la drogue et 1 360 € en espèces, la recette de la matinée.
Normal, justifie la gauche, pour quelqu’un qui n’a que les aides sociales pour vivre !
De plus, ces deux-là avaient des problèmes cardiaques, que nient pour Adama les « experts » bien payés par la riche famille Traoré. Raison pour laquelle ils n’ont pas supporté la pression sur le cou que peuvent supporter les autres fuyards violents plaqués au sol, pour les immobiliser quand ils frappent les policiers ou se débattent frénétiquement pour échapper à la Justice.
MÊME LA POLICE – MAJORITAIREMENT NOIRE – EST ACCUSÉE DE RACISME
À Chicago, il y a un tiers de Noirs, un tiers d’Hispaniques et un tiers de Blancs.
70 % des homicides sont commis par des Noirs et, curieusement, 75 % des enquêtes ne donnent lieu à aucune poursuite…
À Baltimore, 35 % de la population est noire, le maire C. Young est noir et démocrate, le conseil municipal est à majorité noire et démocrate, le chef de la police et son premier adjoint sont noirs… et les Démocrates accusent quand même la police de racisme !
En fait, les Démocrates haïssent la police, comme la gauche française dans son ensemble n’aime pas la police, ils haïssent la loi et l’ordre social. C’est toujours dans leurs rangs que l’on trouve des traîtres sociaux pour défendre les tueurs de Charlie Hebdo et du Bataclan et les égorgeurs islamistes.
Par contre, quand la gauche est au pouvoir, elle va vite pour mettre le peuple au pas par la misère et la terreur (Venezuela), la suppression progressive des libertés (France), et même les exécutions sans jugement (Chine) pour ceux qui ne pensent pas comme elle. Voir à ce sujet les camps de concentration joliment baptisés comme chez Xi Jinping, « de rééducation par le travail » (forcé et non payé), avec en Chine un supplément charmant : le prélèvement d’organes sur les prisonniers d’opinion des minorités raciales ou religieuses, Ouighours et Kazakhs musulmans, Tibétains bouddhistes, Chinois chrétiens, Falun gongs pacifistes. Prélèvements opérés à vif, sans leur consentement et sans les endormir, le personnel du camp étant payé par la revente des organes frais au marché noir international à un tarif moyen de 150 000 $ par organe. En 2019 il y eut en moyenne 6 prisonniers par jour privés de leurs organes. Enquête et jugement non suivis de suite, furent réalisés par une cour internationale indépendante siégeant à Londres, l’OMS amie de Xi Jinping ayant refusé d’enquêter. La France elle-même refuse de faire des reproches à la Chine « pour ne pas nuire à la bonne qualité de nos relations diplomatiques« .
Un article de Michel Onfray
Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour : qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire : on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.
Dans les rues de Caen, un long cortège défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces manifestants ? « Tout le monde déteste la police » ! Quelle drôle d’idée d’affirmer une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.
D’autant que je sais ne pas être seul : nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police. Nombreux et d’ailleurs majoritaires.
Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus… Voilà qui montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc hétérosexuel.
« L’émotion dépasse les règles juridiques » (Castaner)
Pour preuve que nous sommes dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé : cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice, aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus: « L’émotion dépasse les règles juridiques. »
Changement d’ère : il suffira dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse des lois ; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que, sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé ; il suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle; il suffira, quand le chef de l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais d’invoquer l’émotion…
Jamais on n’est tombé aussi bas qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si l’émotion le justifie ! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression !
C’est en même temps une invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de l’homme : la sûreté – c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.
On imagine que ça n’est pas l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre le crâne ou leur faire sauter les yeux des orbites.
L’émotion de ceux qui appellent à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à mettre un genou à terre : mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre ?
On a déjà vu que la vieille dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa retraite : elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à crever avec interdiction de voir leurs enfants.
Pendant ce temps : invitation de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny (27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation dite antiraciste (en fait : racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée tout à la dévotion l’Empire américain.
L’affaire George Floyd
Le meurtre de George Floyd aux États-Unis n’est pas objet de like ou de nique. Mais d’une réflexion généalogique. Commençons par préciser que ce meurtre est inexcusable, il est tout même explicable, étymologiquement : susceptible d’une explication, et on ne m’empêchera pas de faire mon travail de philosophe.
Nul ne l’ignore, aux États-Unis, les armes à feu sont en vente libre : c’est le pays au monde où, (faudrait-il sen étonner ?) les morts par balles sont les plus nombreux. C’est également l’État où les meurtres d’enfants dans les écoles sont les plus nombreux, chacun a l’occasion de s’en apercevoir : les fusillades dans les lieux scolaires sont, hélas, monnaie courante. Quand aux USA un policier interpelle une personne suspectée d’un acte délictueux, il risque sa vie si on lui tire dessus : c’est le far-west, autrement dit c’est sa vie ou celle de l’individu qu’il appréhende. Qui refusera de prendre en compte cette donnée sociologique pour penser les polices ? Ce qui se passe aux États-Unis n’est pas comparable à ce qui a lieu en France.
De la même manière que, sociologiquement, les morts par chute d’un toit sont plus fréquentes dans la profession de couvreur que dans celle de maître-nageur, les morts suite à des interpellations qui se passent mal sont plus fréquentes dans la profession de policier que dans celle de guichetier au Crédit agricole.
Prolétaire, exploité, sous-payé, mal considéré… le dur métier de policier
Le métier de policier consiste, chaque jour, à se trouver avec le moins beau de la nature humaine. Olivier Marchal, un ancien du métier, a publié un très beau texte en défense de la police en interpellant les belles âmes « qui n’ont jamais vu un flic pleurer devant le cadavre d’un enfant de quatre ans tué d’un coup de fer à repasser ou d’un nourrisson violé par son beau-père et qui dégueule ses intestins par son anus ». C’est ça le métier de policier : rencontrer cette engeance qui tue des enfants au fer à repasser ou qui les sodomise au point de les déchirer.
Sauf quelques demeurés confits dans l’idéologie, chacun sait qu’il existe des centaines de territoires perdus de la République dans lesquels la loi est celle que chérit notre ministre de l’intérieur: celle de la jungle. Un monde de voleurs, de braqueurs, d’agresseurs, de dealers, de violeurs, d’agresseurs, devant lesquels il n’y a que deux solutions : soit rien faire et laisser dire pour obtenir une prétendue paix sociale, alors que cette fausse paix prépare une vraie guerre civile, c’est la jurisprudence Macron-Castaner, mais c’est aussi celle de tous les chefs de l’État depuis un demi-siècle ; soit appréhender ces présumés coupables afin de les remettre à la justice pour que la loi soit dite, c’est la jurisprudence républicaine. La République est morte depuis que la première jurisprudence triomphe.
La plupart des policiers sont des prolétaires, exploités, sous-payés, mal considérés, exposés, pas soutenus par leur hiérarchie car, plus on grimpe, plus elle est faite de complices du pouvoir qui se signent devant cette fameuse jurisprudence Castaner : comment, sinon, grimper les échelons et obtenir de la promotion, sinon par zèle et empressement à s’agenouiller aux côtés de Castaner ou, mieux, à se mettre à plat ventre, près de lui ?
La complicité des médias dans la désinformation orientée
Quand un adolescent répondant au nom de Gabriel témoigne des coups qu’il a reçus, il commence son témoignage en avouant sans vergogne qu’il était en train de voler un scooter. Lorsque ce reportage passe dans l’émission matinale de Morandini qui, je crois, aura bientôt l’occasion de rencontrer la police lui aussi, ce passage où il est dit que le vol précédait l’interpellation a tout bonnement été effacé. Il est alors facile de parler de prétendues violences policières : le jeune garçon n’a rien fait, il a juste été attaqué parce que des policiers voulaient le tuer, normal, c’est dans leur ADN de «fascistes» et de «terroristes» est-il dit !
La censure de cette information consiste à tronquer l’information, elle est donc propagande et idéologie, mensonge et mystification. Le coupable se trouve transformé en victime. Le policier qui tente d’interpeller un voleur qui s’enfuit devient le coupable absolu, le coupable véritable devient la victime totale : inversion des valeurs radicales… Et voilà donc toute la police raciste, toute la police violente, toute la police coupable.
Ces gens qui défilent en affirmant qu’ils détestent la police ne remettent pas en cause le régime macronien, l’État maastrichtien, l’ordre mondial américain, comment dès lors Castaner & Macron ne leur feraient-ils pas le baiser mafieux ? Le président de feu la République peut bien continuer à ruiner le pays, à détruire la France, à travailler à la paupérisation généralisée, à confiner et ficher les citoyens pour mieux les contrôler : ceux qui manifestent sont les idiots utiles de ce monde comme il va. Comment, sinon, expliquer la formidable mansuétude d’État dont ils profitent ?
La police est le bouc émissaire de ce pouvoir qui flatte ceux qui haïssent la police dans le sens du poil. Le pouvoir sait que la police, idem avec l’armée, est loyale et ne retournera pas ses armes contre lui. Mais jusqu’à quand ? Le jour où cette guerre civile que fomente le pouvoir aura envahi les rues, on saura répondre à cette question.
Michel Onfray
10 juin 2020