Nous donnons ici un point sur l’évolution de Je Suis Français et un rappel de ses caractéristiques, positions et objectifs. Cela à la demande de nombreux lecteurs.
Comment Je Suis Français a traversé la crise sanitaire
Personne n’a été touché par l’épidémie dans l’équipe de Je Suis Français, que ce soit en Provence ou ailleurs. Tout le monde va bien ! Ceux qui rédigent, ceux qui « bouclent » JSF tous les jours et qui envoient aux abonnés la Lettre du matin, autour de 7 heures, ceux qui recherchent les articles de journaux ou de la toile, supposés intéresser nos revues de presse, celui qui a créé et qui tient notre toute récente page Facebook en train de grandir, etc.
Qui compose cette équipe ?
La composition de cette équipe est publiée. Ce sont des noms et des visages bien connus à l’Action française, gens d’expérience et de confiance. JSF en donne la liste. Et même les photographies ! Les dirigeants de JSF sont adhérents de l’Action française. Voir le bas d’écran en page d’accueil.
Tout le monde travaille. Pas seulement pour JSF. Il y a ceux qui ont des responsabilités dans le Mouvement. Les projets d’activités post-confinement vont leur train. On garde le contact, on se téléphone, on échange des textos, des messages, on réfléchit à l’après Covid-19. Bref, JSF vit la vie du Mouvement de l’intérieur.
Quid de la fréquentation ?
En bref, le nombre de visites a pratiquement doublé par rapport aux derniers temps de lafautearousseau ancienne formule.
Je Suis Français a été créé en juillet 2019 pour lui succéder. Ça a été une décision de l’équipe fondatrice dont JSF est l’émanation comme l’était (et ne l’est plus) lafautearousseau. Il a donc fallu d’abord réorienter les lecteurs vers ce quotidien royaliste sur la toile nouvelle formule. Et d’abord le leur faire connaître. Notre liste de diffusion, provenue des longues années d’activités, a permis de renouer les contacts.
Dès sa sortie, la qualité de Je Suis Français a sauté aux yeux. Un effort de modernisation, de clarté, de fonctionnalité, d’esthétique, d’enrichissement du contenu, en bref de professionnalisme avait été fait. Cela s’est vu. Cela a été compris et a plu. Avec l’ancienne formule il n’y avait pas photo ! Un coup de jeune était donné à un média d’Action Française dès lors plus digne d’elle, mieux adapté à sa mission. Cela a beaucoup facilité les choses.
C’est ainsi que Je Suis Français a pu réunir assez vite son lectorat naturel. C’est chose faite maintenant Nous vérifions chaque jour sa fréquentation grâce aux statistiques fiables du compte JSF sur Google Analytics. Globalement la courbe est nettement ascendante.
Nous avons eu aussi la satisfaction d’accueillir un nombre important de nouveaux lecteurs. Nous savons pour les avoir rencontrés que beaucoup sont des jeunes.
Ces derniers mois nous enregistrons tous les jours plusieurs abonnements à notre lettre du matin. Près de 300 ces dernières semaines.
D’un autre côté, nous savons que JSF n’est utile et efficace que conjugué avec les activités royalistes de terrain, régionales comme nationales. Nous y participons régulièrement. Via l’Union Royaliste Provençale, qui est la fédération régionale de l’Action Française, JSF est en relation constante avec le Mouvement à tous ses échelons
Enfin, nous venons de créer notre page Facebook qui élargira encore au fur et à mesure de sa croissance le cercle des nouveaux contacts. Elle n’en est qu’à ses débuts.
La fréquentation de JSF se mesure aussi au nombre et à la qualité des commentaires. Cela n’est pas à démonter. Il faut d’ailleurs remercier ceux qui y interviennent.
JSF ne donne pas dans la facilité. Il reste sobre. Ni people ni ton déclamatoire et pas trop de séries de points d’exclamation …
– People, nous ne l’avons jamais été. Nous n’avons jamais trop lu les journaux spécialisés, ayant autre chose à faire. Mais, naturellement, nous n’assimilons pas du tout à cette littérature l’écho que nous réservons à la vie de la Famille de France, aux activités du Comte de Paris, à ses messages. Toutes choses qui ressortent du destin national. L’engagement dynastique de l’Action Française est clair. JSF ne fait pas écho aux ambiguïtés journalistiques en cette matière.
– Déclamatoires, exclamatifs, on sait bien que cela ne sert à rien. Que c’est même plutôt dérisoire. On s’excite entre soi, rien d’autre. Bien évidemment, ça n’a aucun effet… Les coups de menton ne servent à rien.
Est-ce que cela ne coupe pas JSF d’un certain nombre de lecteurs potentiels ?
Non. Parce que nous visons des lecteurs que notre école de pensée, sa doctrine, sa ligne politique rigoureuse, son engagement pour la France et pour l’héritier de nos rois, intéressent vraiment, et qui aspirent à y prendre leur part. C’est dire que le nombre nous intéresse mais pas le nombre pour le nombre.
JSF se démarque aussi de ce qu’on peut appeler les blogs de vrac …
Oui, chacun fait comme il l’entend, mais qu’on ne compte pas sur nous pour réaliser un média fourre-tout, c’est à dire surchargé de récupérations systématiques et indistinctes de tout ce qui se publie de plus ou moins proche de nous sur la toile. D’abord parce que cela n’apporte rien (Puisque ça y est…) et que cela empêche la visibilité voire l’existence même d’une ligne politique définie et pertinente.
Ensuite, parce que nous sommes conscients du fait que les royalistes ont déjà presque trop à lire : Politique magazine, Le Bien commun, la Nouvelle Revue universelle, le site de l’Action française, Je Suis Français, les diverses pages Facebook, etc. Et, bien-sûr, avant tout, les publications du comte de Paris qui très heureusement se multiplient. Sans compter les médias non-royalistes sur lesquels il y a avantage à porter notre regard… L’on débouche alors, pour le lecteur, sur une quasi-impossibilité de tout lire. Il peut finir par se lasser.
Nous pensons donc devoir nous auto-limiter à ce qui nous paraît vraiment important. En particulier, nos « reprises » sont ciblées ; elles seront toujours commentées, brièvement ou plus longuement selon le besoin, afin d’exprimer et faire valoir, un point de vue d’Action française. Mais nous veillerons toujours à ne pas abuser du temps des lecteurs. A ne pas nous croire seuls. A ne pas nous livrer à une surenchère de la quantité. Suivant d’ailleurs en cela l’avis de Maurras pour qui la qualité ne réside pas dans le nombre mais dans l’ordre des choses. Et des idées…
Quid de l’apport propre de JSF ?
Correctement menées nos revues des médias, presse et toile, ne sont pas seulement des reprises.
Mais JSF propose surtout un ensemble de commentaires, d’articles, d’analyses politiques, de dossiers, de séries, de documents qu’il serait trop long de détailler ici. Nous le ferons par ailleurs. Les contributions de Louis-Joseph Delanglade, Pierre de Meuse, Gérard Pol, Pierre Builly Rémi Hugues, Michel Franceschetti, etc. touchent à différents domaines essentiels pour notre école de pensée : politique française, ligne géostratégique, combat des idées, écologie intégrale, patrimoine et culture, langue française, etc.
La collaboration d’Antoine de Lacoste – partagée avec d’autres sites – nous permet d’être exactement informés de la situation proche-orientale.
Péroncel-Hugoz, longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, nous a fait bénéficier sans compter de sa collaboration. Cette dernière, pour un temps suspendue (« il faut reposer le lecteur et le rédacteur ») nous reste acquise.
Conclusion…
Nous aimons bien la formule que de jeunes royalistes ont forgée : « nous ne nous prenons pas au sérieux mais prenons très au sérieux les idées que nous défendons ». C’est de cette conscience-là dont le royalisme français a besoin. ■
Voilà une mise au point complète et précise qui définit une ligne et s’y tient. Dans le fatras publié par ailleurs, on constate assez souvent d’effarantes contradictions entre des positions citées « en vrac » sans effort ou capacité de les expliquer ou les harmoniser. On peut avoir un point de vue ou un autre sur l’utilisation de l’énergie nucléaire, mais on ne peut pas, à quelques jours de distance en fustiger les risques et en célébrer les avantages.
Et ce n’est qu’un exemple ; le monde d’aujourd’hui est encore plus compliqué que celui d’avant : il faut dobnc être très sourcilleux. Et surtout ne pas forcément, systématiquement, prendre des positions sur des sujets sur quoi nous n’avons pas de lumières fines et précises…
Sans vouloir prendre parti , n’ai pas lu à quelques jours d’intervalle d’article louant les centrales nucléaires aprés dénigrement .
Pour l’anecdote , ayant eu l’occasion de visiter , avec un petit groupe , l’intérieur d’une centrale nucléaire ( contrôle Geiger OK en fin de visite ) , aprés que nous ayons retrouvé nos vêtements de ville , le chef de centrale nous indiqua dans son exposé , entre autres , les strictes mesures de sécurité , de contrôle de santé ( pour les opérateurs en particulier , les visiteurs admis étant peu fréquents ) . Durée d’ utilisation prévue pour 40 ans aprés mise en service de la centrale .
Les eaux de refroidissement , à bonne température , étaient compatibles avec l’élevage de crocodiles .
Certes , on ne risquait pas en ces lieux trouver un discours critique sur l’énergie nucléaire .
Très belle déclaration d intention , ravi de compter parmi vos récents abonnés ( bien qu assez âgé ) c est un plaisir de vous lire tous les matins . Michel.
Je suis pour ma part un chaud partisan de l’énergie nucléaire ; je peux concevoir qu’on y soit opposé. Ce que je fustigeais c’est, à quelques jours d’intervalle, des positions opposées (et sans commentaire) dans la même publication.