En photo :
Sous-Lieutenant Soulet (sort inconnu)
Sergent-Chef Jacques Dumay (Mort pour la France le 15 juin près de Montsuzain)
Adjudant Levasseur (Mort pour la France le 12 juin 1940 à Mourmelon)
Honneur à nos soldats tombés pour la France.
Le Prince a publié hier la photographie ci-dessus et sa légende ainsi que le message suivant :
Nous commémorons les 80 ans des batailles de 1940. En hommage aux combattants français, je veux rappeler des vérités qui gagneraient à être mieux enseignées et commémorées.
La France commémore les batailles perdues de 1940. Dans la mémoire nationale, ce sont les mots et les images du désastre qui s’imposent : la percée de Sedan, les plages de Dunkerque, les routes de l’exode, la signature de l’armistice.
Sur cette dure réalité, un trop plein d’idées reçues a été déversé dès juillet 1940 et bien après la guerre. Aujourd’hui encore, l’histoire de la première bataille de France reste encombrée de clichés et d’erreurs de perspective. Ceci malgré les travaux des historiens français et étrangers qui ont, au fil des années, détruit la légende noire de cette déroute.
En hommage aux combattants de 1940, je veux rappeler des vérités qui gagneraient à être mieux enseignées et commémorées.
Ces vérités appartiennent à l’histoire de la Maison de France puisque mon grand-père le comte de Paris s’était engagé dans la Légion étrangère en juin 1940 pour combattre l’ennemi. C’était pour lui la seule manière de servir, faute d’avoir été accepté dans l’armée française en raison de la loi d’exil – qui n’avait pourtant pas empêché le gouvernement de l’envoyer en mission diplomatique en Italie, Grèce, Bulgarie et Yougoslavie pendant la drôle de guerre !
Ces vérités appartiennent à l’ensemble des Français, qui peuvent regarder avec fierté ce moment tragique de leur histoire. Le peuple français n’était ni résigné ni amolli, mais résolu. Notre pays, sorti grandi après le traité de Versailles, se trouvait en 1940 face à un nouveau monde où la diplomatie ne faisait plus effet. Mais la France se réarmait depuis 1935 et elle disposait en mai 1940 d’une excellente artillerie, d’une flotte puissante, de divisions blindées bien équipées et supérieures à celles des Allemands, d’appareils de chasse et de bombardement remarquablement efficaces. Il est vrai que certains d’entre eux étaient anciens et que nos chars présentaient des défauts, mais notre production de guerre venait compenser rapidement nos faiblesses.
La puissance de notre appareil militaire et la combativité des soldats français, tout comme celle de nos alliés, se sont vérifiées dans les combats acharnés de mai et de juin – sur le territoire belge lors des batailles de Hannut et Gembloux, à Stonne dans les Ardennes, à Moncornet et devant Dunkerque, sur l’Aisne, la Somme et la Loire, en Norvège, dans les Alpes face aux Italiens. En quarante-cinq jours de combats, près de cent mille de nos soldats sont tombés au champ d’honneur – deux à trois fois plus que nos pertes moyennes pour une période équivalente pendant la Première Guerre mondiale. Les généraux allemands reconnurent que les Français s’étaient battus « comme des lions » selon la formule de l’un d’entre eux.
L’offensive allemande du 10 mai est l’acte final d’une tragédie qui trouve son origine dans la doctrine défensive de l’Etat-Major et dans une diplomatie timorée. L’idée de la “guerre éclair” a, en somme, empêché notre armée de combattre encore, alors qu’elle en avait la possibilité, sur le sol métropolitain ou depuis l’Afrique, avec l’appui de notre marine intacte et des forces subsistantes de notre aviation.
Mais la guerre est aussi un acte politique, et il faut un gouvernement pour la gagner. En 1940, la France ne manque pas d’hommes politiques de bonne stature, mais aucun ne devient l’homme du recours pour la nation en péril alors que Winston Churchill, dans un pays où les élites expriment des doutes et connaissent des conflits semblables à ceux qui traversent nos milieux dirigeants, s’impose comme chef politique d’une guerre qu’il pense déjà à l’échelle du monde.
Le général de Gaulle entre trop tard au gouvernement, et à un rang trop modeste pour y jouer le rôle salutaire qui commencera d’être le sien, douze jours plus tard, à Londres. Sa tradition familiale, son expérience d’officier, ses réflexions sur l’histoire lui montrent le chemin : si la guerre est un acte politique, il faut que celui qui incarne cette politique confirme ou affirme sa légitimité par son entier dévouement à la patrie et par l’inflexible rigueur de ses choix. Le pouvoir est une épreuve pour soi-même, qu’il faut savoir affronter dans l’espérance à l’heure des grands périls.
Jean, comte de Paris
Domaine royal de Dreux, le 25 juin 2020
Monseigneur grand merci pour cet unique et donc très important hommage à nos soldas de 1940.
Il ne reste plus de veuves, mais il reste encore des fils de tué à la guerre. Merci pour eux, merci pour l’association dont le site est: ardennes1940aceuxquiontresiste;org. On notera qu’aucun membre des gouvernements républicains depuis la guerre n’ont honoré de leur présence les commémorations annuelles réalisées par cette association. En général les textes de la république nous décrivent des soldats fuyant devant les Allemands…L’image de Vercingétorix leur colle à la peau..
Et voici la pandémie, nous pouvons faire quelques parallèles de ces deux périodes; Refus d’écouter les hommes du rang, incapacité a organiser le front, militaire et de santé, puisque les gestionnaires ont l’esprit ailleurs. Hiltler armait les Allemands alors que cela lui était interdit , les Français ne le voyaient pas, Pétain Gamelin restaient sur la position militaire de l’armistice de 1918. De nos jours la pandémie est arrivée aussi rapidement que les panzers de Heinz Gudérian. Ce Maréchal a écrit que les Français étaient valeureux, guerriers, courageux, mais très mal géré, en dépit d’énormes erreurs tactiques du haut commandement allié, les soldats Français ont opposé une résistance extrême digne des poilus de Verdun en 1916. On peut faire le parallèle avec les soignants face au virus Covid19.
Dans les Ardennes , ce sont des compagnies de tirailleurs coloniaux mixte sénégalais, Sénégalais pour Africain, qui se sont battus jusqu’au jour de l’armistice. Mon père y est resté le 24 mai 1940.
Depuis le Lycée Ingres à Montauban, je suis pour une gestion royale souveraine, parce que Chateaubriand m’a fait connaitre, lui l’observateur sur place, le mensonge de la prise de la Bastille, et je n’ai pu admettre l’horreur des massacres à Paris et en Vendée, plus directement j’ai subit le sarcasme des Français de l’arrière qui accusaient de fuite les soldats qui étaient venus les défendre. De nos jours nos gouvernants laissent se développer un esprit de racisme imbécile suivi d’un anti colonialisme américanisé, mais aussi un doute dans les services de la santé, les esprits destructeurs ne sont pas tenus.
Je n’ai aucun doute, la pandémie partie, les soignants seront oubliés, on a déjà oublié les morts, pour des débats inutiles, entre des professeurs de la santé et ministres. Ce qui montre qu’il n’y a plus de liant dans le peuple….Le peuple doute de lui même.
Par l’histoire et pour l’histoire , oui, la France a besoin d’un souverain, pour construire ce grand pays qu’est la France des rois, celle de nos ancêtres Celtes ou Gallo romains, tout simplement Français, et si dans mon grand âge je pouvais être entendu: que tous les esprits chrétiens se regroupent derrière une seule bannière. Inutile d’être croyant gâteux pour ce faire…
Permettez-moi d’apporter un témoignage contradictoire:
Mon père, jeune officier de 22 ans, combattait à la frontière Belge. 3 chars accompagnaient son régiment d’Infanterie. 2 d’entre les 3 n’avaient pas de tourelle… la section que commandait mon père était composée de dockers de Rouen. Tous socialistes. « Cette guerre n’est pas la nôtre. Nous, on est pacifiste ». Il a fallu que mon père les menace avec son pistolet ( celui de son père puisque l’Armée n’en fournissait pas aux officiers) pour qu’ils daignent se battre…
Quant à De Gaulle, je lui reproche d’avoir fait croire aux Français qu’ils avaient gagné la guerre : ils n’ont tiré de cette épouvantable gâchis aucune leçon. Jusqu’à la prochaine fois.
Monsieur Saint Allan, ce n’est pas un témoignage contradictoire,c’est la vérité vécue, que de dire que la population française est toujours divisé en plusieurs camps.
La défaite acceptée par certains quant d’autres se battent, la troisième partie de la population essaie de fuir le désastre sans prendre parti. Cette partition est vécu a chaque faits important, 1940, l’Algérie, elle l’est de nos jours avec la pandémie. Le peuple de France n’est pas un bloc , aussi les analyses qui suivent les événements plus ou moins loufoques traînent encore et encore dans les esprits. L’analyse est en effet fort différente suivant que l’on est acteur ou que l’on est un simple observateur, ceci a valu pour l’Algérie, et cela vaut pour les habitants de l’Est de la France qui ont subit de plein fouet le choc du Covid 19.