Par Hilaire de Crémiers.
N’y aurait-il pas quelque Aristophane pour tourner en dérision de si grotesques politiques ?
Emmanuel Macron ne peut que continuer sa dérive.
Le remaniement ministériel ne saurait en lui-même apporter une réponse à son problème existentiel. Et quel est-il donc ? C’est tout simple : il n’a plus qu’un but, quelles que soient les circonstances, c’est de gagner l’élection présidentielle de 2022. Sinon, sa vie qui ne se résume en fait qu’à une captation à son profit de l’appareil du pouvoir, n’a plus de sens. Un deuxième mandat lui est impérativement nécessaire pour faire croire, comme pour se persuader lui-même, que sa présidence qu’il a voulu dès le départ exceptionnelle, a fait avancer ce « nouveau monde » dont il caresse le rêve et qu’il a promis, au-delà de ses affidés, à la France.
Or, il n’y a pas dans son esprit cinquante schémas possibles : rien de nouveau dans cette mécanique purement électorale . Il s’agit de se resituer dans la configuration gagnante de 2017. Avec les mêmes arguments, la même rhétorique, les mêmes jeux d’influence politique et médiatique. Qui ne se souvient de Fillon indiquant au deuxième tour de 2017 de voter Macron ? Et ça a marché et on sait comment Fillon en a été remercié ! C’est ce qu’on appelle pompeusement la vie démocratique et la justice républicaine. À ce sujet, Fillon, étant ce qu’il est, n’a certainement pas fait plus ou pire – selon le qualificatif choisi pour caractériser la vie politique nationale – que tous les autres, les Macron, les Hollande, les Sarkozy, les Chirac, les Mitterrand, les Giscard, les Balladur…. et la plus grande partie du personnel politique.
Le vert, une stratégie électorale
Tel est donc l’Acte II ou l’Acte III – on ne sait plus – de la grande présidence : rien d’autre que de mettre en place les éléments de sa réélection. Grandiose, non, le nouveau monde !
Toute la stratégie macronienne n’a plus qu’un seul horizon où se profile ce champ de bataille qu’il doit préparer pour rejouer la même partie victorieuse en tenant compte du nouvel état des forces.
Au vu de ce qui apparaît, le nouveau monde se teindra donc en vert autant qu’il le faudra pour les besoins de la cause. Comprenons bien : de la cause macronienne. « En même temps », c’est le cas de le dire, pour affaiblir au premier tour le ou les candidats concurrents sur sa gauche écolo-bobo, et pour rallier au deuxième tour l’électorat qui devra faire barrage au populisme nationaliste. Il paraît que c’est le summum de l’art politique ! Il donne lieu à des flots de commentaires plus savants les uns que les autres et c’est dans ces superbes considérations que se déterminent les objectifs de la politique française, peut-être pour les cent ans à venir. Comment la France, avec de pareilles institutions et une telle insanité au cœur de sa vie politique, pourrait-elle ne pas s’effondrer ? C’est miracle qu’elle dure encore et, si elle tient, c’est uniquement grâce au capital de sa vieille histoire, de ses familles, de son génie propre qui perdure malgré toute cette pitrerie qu’il faut faire semblant de prendre au sérieux.
Dans un tel cadre, les élections municipales n’ont eu que valeur de test, surtout sur le second tour. Tout le monde l’a compris. Nos penseurs politiques et nos stratèges politiciens se moquent bien de la vie de nos villes moyennes et de nos villages qui essayent de subsister dans un univers global qui leur est de plus en plus défavorable. Qui les défend sur les principes ? Qui les protège concrètement et politiquement ? Quelques mots démagogiques aux maires de France, le temps de récupérer une base électorale qui s’effrite, ne constituent pas une politique. Les scores des métropoles et des grandes villes furent en fait les seuls enjeux du second tour de juin. Peu importait l’abstention qui manifeste le grand mépris de la France profonde pour son régime à bout de souffle. Ce qu’il faut remarquer, analyser, décrypter, c’est la poussée verte des écolos-bobos ! Pas grand-chose, en réalité, mais les seuls qui savent profiter de l’effondrement social français pour progresser comparativement aux autres. À ce prix, les métropoles sont livrées à des monomaniaques qui s’enivrent de leur succès.
Et, donc, la chose est entendue : LREM, c’est-à-dire la macronie en action, n’est rien, un vide abyssal de pensée et de réalisation concrète, ce que les Français commencent à percevoir, mais ce rien prétend encore être tout, lors de la prochaine présidentielle et donc des législatives qui suivront, grâce au tour de passe-passe qui fait du fameux nouveau monde la réplique la plus exemplaire de l’ancien. En un mot, comment gagner l’élection présidentielle ? Le tout de la vie politique française !
Le discours d’aujourd’hui doit ainsi s’adapter en fonction du calcul futur. Les élections sénatoriales et régionales – si ces dernières ont lieu avant 2022, sait-on jamais – seront vécues dans la même perspective.
Macron qui s’est effondré dans les sondages, a déjà anticipé la situation suivante. Il n’a rien compris – il en est incapable – ni aux Gilets jaunes, ni à toutes les révoltes des différents corps sociaux, des personnels de santé jusqu’aux forces de l’ordre, se contentant de réponses parcellaires et d’aumônes budgétaires, ce qu’il estime suffisant pour calmer le jeu, mais en revanche, il prévoit soigneusement le coup majeur de 2022 – sa seule vraie préoccupation – qu’il ne peut réussir qu’en se ralliant, comme déjà il l’avait fait en 2017, l’électorat dit écologiste, en fait qui est fort justement désigné, au-delà des braves gens qui n’arrivent pas à se situer, sous le terme d’écolo-bobo.
N’importe quoi institutionnel
La Convention citoyenne sur le climat n’avait pas d’autre but. Voilà des citoyens tirés au sort mais volontaires et donc, par le fait même, triés en fonction de leurs choix idéologiques, qui se mettent à parler au nom de la nation à la demande du chef de l’État. 150 gugusses que personne ne connaît, qui écoutent des « experts », tous désignés d’avance, qui concoctent 150 propositions dont le président retient 146, sont mis en avant de la scène, reçus en grande pompe à l’Élysée où il leur est signifié que, par la grâce macronienne, leur cogitations, nommées travaux, sont appelées à entrer dans le circuit législatif, référendaire et administratif, peut-être même constitutionnel, mais avec précaution, précise l’apprenti-sorcier. Macron invente un nouveau pouvoir, inconnu dans la constitution, avec lequel il dialogue et qu’il impose à sa fantaisie à tous les corps constitués ; le Conseil économique, social et environnemental est programmé par le président de la République pour devenir une chambre permanente des conventions citoyennes, au-dessus donc du Conseil constitutionnel, des deux assemblées, dominant le pouvoir exécutif et pourquoi pas judiciaire, armé de la puissance référendaire. Formidable, non !
Et personne ne hurle dans la République. Mille interdictions vont pleuvoir sur les citoyens sans recours possible. Où va la France ?
La République, sous le souffle macronien, vogue vers la folie ! Tout ça pour se concilier les quelques écolos-bobos qui, grâce à un système absurde, font la loi électorale dans ce pays qui s’abîme. Y aura-t-il des esprits éclairés pour dénoncer une telle falsification ?
Soyons sérieux : nos institutions ne fonctionnent plus qu’en vue des calculs d’ambitions politiques ; ce ne sont que des tremplins pour des carrières personnelles. La France n’est plus représentée ; elle n’est plus gouvernée en fonction de son intérêt national, mais de choix idéologiques qui correspondent à des volontés de puissance.
Qu’est ce qu’un pouvoir exécutif qui dépend d’une élection présidentielle dont le ressort est la démagogie la plus sordide et dont le postulant, déjà en place, n’est qu’un aventurier prêt à tout pour assurer sa réélection ? Qu’est-ce qu’un pouvoir législatif à ce point dépendant de l’exécutif, la majorité ne vivant qu’à l’abri de l’Élysée et de Matignon, en dépit de toutes les règles, d’ailleurs abstraites et inefficaces, de prétendue séparation des pouvoirs, et alors que le chef de l’État ne cesse de créer lui-même de nouvelles procédures ? Qu’est-ce qu’un pouvoir judiciaire sans cesse bouleversé, remanié, rappelé à l’ordre, comme il est archi-prouvé maintenant ? Soumis aux medias et aux maître de l’heure, et ce, faut-il le rappeler, depuis le début de la Ve République ?
Oui, qu’est-ce que la Ve République aujourd’hui ? Est-elle armée devant la situation qui s’annonce de plus en plus difficile ?
Voilà un peuple affolé qui ne connaît même plus les populations dont il est prétendument constitué, des territoires entiers qui vivent selon leur propre loi, celle des gangs et des imams, et qui peuvent se révolter sur n’importe quel prétexte, des services régaliens qui ne peuvent plus s’exercer, une police qui n’a plus de chef, une armée en désarroi, une Éducation nationale qui n’assure plus ses fonctions, une industrie sans ressource, une agriculture abandonnée, des familles sans soutien, un effondrement économique sans précédent, l’un des plus considérables des pays développés, un désastre social avec un chômage à plus de 12 %, une catastrophe financière avec une dette publique à 140 % du PIB, des déficits budgétaires et sociaux qui passeront bientôt les 300 Mds d’euros, une France qui ne s’appartient plus et dont le chef ne pense qu’à une Europe dont il attend un hypothétique salut, suspendu pratiquement à un accord allemand dont l’aval ne résultera que de l’approbation des institutions germaniques. Tel est le tableau, sans même compter l’environnement médical, politique et international qui laisse présager de terribles difficultés.
Et Macron est là qui joue pour l’emporter en 2022 ! Ce serait risible si ce n’était tragique. Les Français comprendront-ils un jour ? ■
Illustration : Convention citoyenne pour le climat, 150 gugusses qui deviennent les maîtres de la République !
Article précédemment paru dans Politique magazine
Comme toujours, excellente analyse d’Hilaire de CREMIERS. Comme disait le Duc de GUISE JEAN III: à quoi pense un élu, à être réélu, Emmanuel MACRON n’échappe pas à la règle. J’espère seulement qu’il soumettra les 146 propositions « écologiques » à un référendum. Comme les Français répondent à tout, sauf à la question, nous pouvons espérer le même résultat qu’en 2005.
Un nouvelle fois, Hilaire de Crémiers frappe fort, très fort et touche juste. Ce matin, en écoutant les nouvelles à la radio, juste avant l’annonce de la démission du gouvernement d’Edouard Philippe, je réfléchissait sur la faiblesse fondamentale (ce n’est pas la seule) de notre constitution avec un président élu au suffrage universel qui cohabite ou marche en tandem cahin cahas avec un premier ministre élu comme député au suffrage universel lui aussi et qui selon la constitution est le chef du gouvernement donc détermine et conduit la politique de la nation. Les deux forment un attelage inharmonieux et fragile qui menace de rompre dans les moments de tension lorsque les sondages d’opinion font apparaître, comme c’est le cas dans la gestion de la crise du covid 19, que le premier ministre atteint une cote de popularité supérieure à celle du président. Si, dans de pareilles circonstances, nous avions un roi au lieu d’un président élu et obsédé par sa réelection, le roi trouverait-il à redire au fait que son premier ministre soit populaire parce que le peuple pense, à tort ou à raison, qu’il fait du bon travail et/ou que la peuple en est satisfait ? Evidemment non, puisque c’est le roi qui l’a nommé et ce n’est pas le roi qui gouverne au jour le jour, délégant cette mission au premier ministre. Si le peuple est content du premier ministre que le roi a désigné, ce dernier aura tout lieu de s’en réjouir.
Or, dans notre constitution, il n’en est rien. Le président ne peut tolérer longtemps que son premier ministre soit plus populaire que lui. Car en réalité le président est en concurrence permanente avec son premier ministre. Si le premier ministre devient plus populaire que lui, le président craint qu’il ne lui vole la prochaine élection présidentielle.
Dans une royauté, le roi craindrait-il que le premier ministre ne lui vole son trône? Evidemment non. Chacun est à sa place. Le roi assume sa place suprême sur le trône, le premier ministre assume son rôle de conduire avec le gouvernement la politique du pays.
Pour prendre un exemple concret, dans le cas du Royaume Uni, imagine-t-on que la Reine Elisabeth entre en conflit avec le Premier ministre et cherche à lui rogner ses pouvoirs pour diriger à sa place la politique de la Grande Bretagne? Poser la question, c’est y répondre.
Il est vrai qu’Hilaire a raison, mais il répète toujours la même chose depuis quarante ans. Ses articles dans lesquels il dénonce l’absurdité des institutions se terminent invariablement par une lamentation sur le peuple français, les familles, les nationaux dont il espère qu’un jour ils se réveilleront et cesseront de croire aux mensonges du pouvoir. Son prédécesseur Pierre Pujo avait le même habitus: il terminait ses articles par une conclusion commençant invariablement par « Seul le roi… » qui faisait se gausser les journalistes des revues de presse – rares – qui le citaient. Au demeurant l’espoir de réveil du peuple français est-il raisonnable? Je ne le pense pas. Du moins ce qu’il appelle le peuple français. Depuis que je le connais, et cela fait un sacré bail, Hilaire s’adresse à la bourgeoisie catholique au sens large. Or il n’y a pas de classe politiquement plus stérile que celle-là ; tant qu’il s’agit de faire une révolution du moins. Nous sommes vraiment mal partis.
Monsieur de Crémiers fait une fois de plus un excellent constat mais il se trompe lorsqu’il croit être le seul, bon nombre de citoyens qui ne mangent pas au râtelier font le même constat. La France disparaît au profit d’une république envahissante citée à tout bout de champ avant elle et qui l’entraîne dans sa chute au profit de la soif de pouvoir de quelques-uns.
Non nous ne sommes pas des veaux comme pensait le général et il ne faut jamais aller trop loin. Les pitreries de monsieur Macron en lassent plus d’un et la république est en panne de votants.
Antiquus reconnaît qu’Hilaire a raison, c’est-à-dire qu’il dit vrai, qu’il dépeint la réalité. S’il dit toujours la même chose, c’est que la réalité ne change pas. Si la réalité ne change pas qu’y peut-t-il ? L’historien répète inlassablement que Louis XIV est mort en 1715. Le mathématicien que y= ax2 est l’équation de la parabole et le philosophe que toute substance corporelle est constituée de matière et de forme (S’il connait encore les découvertes d’Aristote). Reste qu’il faut bien faire œuvre pédagogique et montrer à longueur de temps que ceux qui s’écartent volontairement de la vérité, c’est-à-dire de la réalité sont condamnés au chaos ! N’est-ce pas ce que l’on appelle la charité politique ? N’est-elle pas un devoir ? Cela provoque le rire ? Eh oui, le rire est le propre de l’homme. Mais justement le rire est la confirmation d’une autre réalité : l’homme existe et sa nature humaine aussi , n’en déplaise à Luc Ferry qui titrait « Non , il n’y a pas de nature humaine ! » dans Le Figaro du 05/07/2018). Soit, je vous l’accorde, on devrait toujours s’efforcer, comme Michel Audiard (les Tontons Flingueurs) de mettre les rieurs de son côté, mais tranquillisons-nous, ça viendra plus tôt qu’on ne croit ! Hélas pour tous ceux qui ne riront plus !
Oui, je reconnais qu’Hilaire dit vrai sur ce point et sur d’autres. Mais ni Hilaire ni moi ne considérons comme vous qu’on n’y peut rien. Hilaire et moi pensons qu’il faut agir, et pour cela il faut faire de la force avec l’union des bonnes volontés prêtes à dénoncer l’imposture. Et c’est là que naît notre désaccord. Car l’auteur de l’article exprime toujours en conclusion la même espérance trompeuse, formulée sous la forme d’une interrogation: le peuple français se réveillera- t-il enfin? Et à qui Hilaire s’adresse-t-il? A une clientèle fondamentalement incapable de toute réaction politique. Les deux tiers des catholiques pratiquants ont voté Macron en 2017, le savez-vous? Même une bonne part de ceux qui avaient défilé avec la Manif pour tous. Cela devient carrément absurde à la fin de semer sur du béton armé. Les cathos sont très majoritairement hostiles à un véritable engagement nationaliste ou identitaire, même quand ils sont tradis. Alors bien sûr quand cela ira trop mal, on leur trouvera un général à particule, otanien et européiste, derrière lequel ils se rangeront docilement, le temps de remettre en selle l’oligarchie. Et ils seront cocus, battus et contents. Et Hilaire pourra reprendre son lamento. J’ajouterai autre chose, car la portée de votre maxime: « l’homme existe et sa nature humaine aussi » ne m’a pas échappé. La nature humaine existe, mais comme le dit Aristote, les formes qu’elle engendre ne sont pas invariables. En revanche, l’homme n’existe pas, ou plus car le sens de ce mot n’est plus compréhensible aujourd’hui comme vous l’entendez.
Hélas, Antiquus, je suis assez d’accord avec toi… Peut-on voir la réalité à partir de Versailles ?
Non Antiquus et d’autres je défendrais sans réticences Hilaires de Cremiers. Que dit -il, il répète que notre système, appelons comme on veut républicain ou oligarchique, en tous cas idéologique tourne à vide et si la catastrophe n’a pas encore eu lieu, c’est suite à la Résistance des agrégats ou de ceux qui ont encore quelque soient leur idéolobgies , le sens du travail , bien fait, le sens inné du service et j’ajouterai pour faire plaisir à Michel Onfray et
N’en déplaise à Antiquus je suis bien d’accord avec Hilaire de Cremiers, qui ne fait que constater que le système -appelons comme ON veut, république oligarchiqe , en tous cas non organique , tourne à vide. Il ne subsiste que par le dévouement de ceux qui ont encore au COEUR , enraciné, le sens du travail bien fait, le sens du service qui nous sort du cercle délétère de notre moi , et pour faire plaisir à Michéa et à Onfray, j’ajouterais tous ceux à qui il reste encore ce qu’on appelle » la common decency » ( notre dignité) qu’une alliance de révolutionnaire allumés mais bien en cour (médiatique) et de libertaires est en train d’éradiquer pour faire de nous une masse, comme au temps d’Hitler et de Staline. ( en pire? ) Hilaire en appelle aux hommes de coeur et intelligents , versaillais ou non-, arrêtons cette polémique stérile -, royalistes ou non , pour se mettre d’accord pour un pouvoir à visage humain, qui sorte la France du bourbier. J’ignore si Talleyrand ou Fouché étaient royalistes, en tous cas, ils étaient intelligents, et soucieux de la pérennité de leur pays, pendant qu’on avait assez joué avec cette terrible révolution,tous deux, l’un en 1814, l’autre en 1815 ont joué la carte du Roi pour sauver la France du désastre où l’avait amené …Napoléon; Je crois que nous royalistes n’avons aucune idolâtrie du Roi ou sa personne, aussi sympathique que soit l’actuel, nous savons bien que s’il venait les difficultés ne seraient pas toute abolies,mais que nos pauvres efforts auraient un sens et ne seraient pas massacrés. je pense aux profs de l’éducation nationale à qui il reste encore un peu d’honnêteté n’attendent que cela , le bons sens allié à une exigence, le contraire de ce qui est fait. Bref tous nos efforts auraient enfin un sens, et sachant que le souci du Bien Commun prédise à notre pays, cela encouragerait l’éclosion de nos vocations, des libertés, intérieures et extérieures. Sans cesse se remettre à l’ouvrage a un sens, surtout que les défis précis sont terribles . Nous avons un devoir de sonner l’alarme. Comment cela se fera ? ;Par le courage d’une ascèse intérieure et après quelques uns déclencheront une action Hilaire nous appelle à veiller, à préparer. merci à lui. .