Kemi Seba, un « leader » noir contre la manipulation du mouvement #blacklivesmatter. Un reportage de Vincent Lapierre

Il fallait une forte capacité d’illusion et d’inconscience pour s’imaginer que l’on pourrait accepter, accueillir,  voire appeler sur notre sol des quantités considérables d’étrangers très différents de nous et même très différents entre eux, sans que finisse par s’instaurer un climat endémique de toutes sortes de réactions, de haines croisées et de violences destructrices. Nous y sommes. On voit maintenant monter des populations immigrées ou d’une partie active d’entre elles un vaste mouvement qui a pour objectif la destruction et la soumission de tout ce u’il reste encore de l’héritage de l’Occident. Une complicité latente opère d’ailleurs simultanément dans le même sens au sein de ce dernier. Une certaine prise de conscience, un mouvement de frayeur s’y fait jour en même temps. Les immigrationnistes angéliques, évangéliques, humanitaires de tout rang, peuvent s’avérer n’être objectivement que de redoutables incendiaires. Peut-être diront-il plus tard, trop tard, nous n’avions pas voulu cela. Ils y auront contribué. 

Cependant, les réactions sont diverses, les voies qu’elles empruntent peuvent se révéler étonnantes. Ainsi de ce Kemi Seba sur qui Vincent Lapierre vient de réaliser le reportage et l’interview que nous donnons ici. Kemi Seba est atypique. Ses raisonnements élaborés peuvent sembler relever de la pensée complexe. Cependant, le personnage est intéressant. Son enracinement dans son origine et sa fierté africaine le conduisent vers des positions qui détonnent dans le contexte que nous vivons.   

Contentons-nous pour l’instant de signaler cette présence dont l’impact n’est pas négligeable.  Prenons le temps de l’écoute, de la réflexion et de l’analyse. Les lecteurs de JSF verront bien. Et, sans-doute devrons-nous y revenir.