14 juillet – Le Prince a publié le message suivant :
Pour aborder les défis qui s’annoncent, ce #14Juillet2020 , plus que tous les autres, doit être celui de l’unité nationale.
Unité de notre histoire française renouvelée dans un destin commun que nous pouvons, j’en suis sûr, assumer avec fierté.
Jean, comte de Paris
Pour certains dit de gauche, le 14 juillet c’est 1789 et la fameuse prise de la Bastille. Ce n’est pas un fait d’arme, tout juste un brigandage, mais ce fut la première tête du capitaine Monsigny voulant sauver sa fille prise en otage, qui fut coupée et brandie sur une pique. Louis XVI n’a été informé que bien plus tard et pourtant la prise a été réalisé en criant » vive le roi »
Pour d’autre cette fête c’est celle du 14 juillet 1790, ou les députés , le roi , la Fayette sur son cheval blanc ont prêté sermon à l’unité de la nation. Le Roi Louis XVI fut l’organisateur et le président de séance sur le champs de Mars, avec la reine, ses deux enfants et sa soeur. C’est de celle ci que parle certainement le Prince.
Puis le 6 juillet 1880 la loi impose fidélité à la nation par 83 députés des départements qui assistent à la fête. C’est cette fête qui se déroule de nos jours, en l’absence de tout esprit de fidélité à la nation. L’histoire s’écoule, le mensonge républicain fait jour, et les esprits évoluent.
Cela ne me choque pas, au contraire que Monseigneur s’exprime le 14 juillet, Fête de la Fédération des Provinces du Royaume, voilà le point de départ, la Basilique n’est pas un haut fait d’armes, je m’évertue comme professeur d’histoire à le ramener à sa juste valeur !
Merci au Prince
Vive le Roi
Oups, ne pas lire Basilique mais Bastille
Monsieur Verdu,: Nous sommes en accord, le Prince à raison et bien raison, vu la débâcle intellectuelle politique du moment.
Mais combien de petits et grands Français connaissent l’histoire pour se construire une idée de leur pays.
Le Comte de Paris a bien raison de vouloir célébrer une (la ) fête nationale dans un esprit de réconciliation.
Certes, le 14 juillet 1789 a vu des serviteurs loyaux d’un régime légitime odieusement massacrés. Que cette journée ait été validée de fait a entrainé la grande peur et presque de deux siècle de guerre fratricide en Europe, qui ont failli la tuer. C’est expliqué par Guglielmo Ferrero.
Le 14 juillet 179O malgré les efforts du Roi ne pouvaient en effacer les conséquences délétères. Un de nos meilleurs historiens de cette période l’a montré : le ver était dans le fruit et le processus sanglant ne pouvait ainsi être arrêté. (On s’est gaussé de Talleyrand, il était au moins lucide Sur cette messe noire qu’est devenue la révolution française ( l’enfant du Temple ! )
Personnellement je ne puis pas célébrer le 14 juillet 89 historiquement, mais je n’ai rien contre les « bals popus » et j’aurais été dansé. Il est amusant de voir que la république en cette année ( de grâce ? ) 2O2O après mis en vacance l’école, a supprimé la seule réjouissance populaire sympathique. Comme quoi là aussi il faut jouer en premier les vertus traditionnelles d’un peuple ( le vice ne rend pas hommage à la vertu ) et c’est dans ce sens que j’entends l’appel émouvant du Comte de Paris
Excellente analyse d’Henri. Et oui, le Prince a bien raison.