Au matin de mardi dernier où s’est achevé – à tous les sens du mot – le weekend-foire d’empoigne bruxellois que l’on sait, nous avons cru devoir dire en bref, sans tarder, ce qu’un esprit réaliste et patriote, et tout simplement d’Action Française, pouvait en penser.
On allait célébrer l’accord conclu à Bruxelles sur le plan de relance de 750 milliards comme une grande avancée de la « construction » européenne et, en France, comme une victoire personnelle du président Macron, idéologue et protagoniste un peu allumé mais patenté, du grand projet.
Quelle était la réalité aussi nue que le roi du conte, Je Suis Français a tenté de le dire aussitôt, facilité en cela par une analyse si l’on peut dire préventive de Louis-Joseph Delanglade parue quelques semaines plus tôt dans nos colonnes, et où l’essentiel était dit, pesé, exposé, discuté.
Voici que dans Boulevard Voltaire, Jacques Myard produit son analyse, détaillée, lucide, courageuse et juste. (Jeudi 23). Point par point. Au nombre de dix. Il sait de quoi il parle. D’expérience. Il est assez mêlé aux réalités politiques pour être informé. Il est libre d’esprit et de parole. Il frappe fort et sa voix porte.
En clair, le lobby européiste, puissant et accroché à ses privilèges, n’a pas désarmé, il est à la manœuvre, il défend l’utopie qui justifie ses sinécures, même si elle porte en elle-même ces contradictions réelles et fortes, qui font de chacun des accords conclus, de chacune des entreprises décidées en son nom, selon les propres termes de Jacques Myard, une bombe à retardement.
On lira son dernier article à la suite de celui-ci et l’on pourra se reporter aux nôtres qui sont de même esprit.