Par Alexandre Domovoï
Cet article publié dans Causeur le 4 août, dresse surtout un état des lieux sidérant mais pas tellement surprenant tant la querelle raciale s’étend et s’amplifie sous le regard de nous tous dans le monde entier. Et donc en France, où l’on avait stupidement cru ou fait semblant de croire qu’en supprimant le mot – arme suprême : dans notre Constitution ! – l’on supprimerait la chose. L’inverse s’est produit et s’organise en révolution ethnoculturelle contre notre culture, nos mœurs, nos arts, notre peuple en tant que tel. Suffirait-il de ne pas en parler pour arrêter la déferlante actuellement à l’oeuvre ? Sans-doute est-il bien trop tard, au point où en sont les choses, pour que cette arme de défense passive soit de quelque efficacité. Il faut au contraire en parler aux Français pour qu’eux aussi, enfin, se réveillent !
Le moteur de recherche le plus utilisé du monde vient d’ajouter une fonctionnalité afin d’identifier les commerces tenus par des Noirs. Un petit pas pour le progressisme mais un grand pas pour le racialisme et la désunion nationale.
Avec plus de 90% du marché, Google détient un quasi-monopole dans son domaine d’activité.
Chaque seconde, plus de 80 000 requêtes sont effectuées sur son moteur de recherche dont la plupart proviennent des Etats-Unis. Dans le contexte des émeutes liées au mouvement Black Lives Matter, l’entreprise vient de décider qu’il était de bon ton d’identifier publiquement les commerces tenus par les Afros-américains afin de soutenir cette communauté et d’inviter ses utilisateurs à privilégier ses représentants. Il s’agit surtout de faire preuve du plus cynique opportunisme économico-politique mais passons.
Guerre au mâle blanc
Le géant du Web n’en est pas à son coup d’essai. Dès 2018, Google ajoute une fonctionnalité « Women Led » afin d’identifier les commerces tenus par les femmes, se vautrant déjà alors dans l’idéologie SJW (Social Justice Warriors).
Mais privilégier, c’est choisir, et choisir, c’est discriminer. Il n’échappe à personne que la guerre contre le mâle blanc est ouverte depuis un moment, mais on est désormais passé du stade de l’idéologie à l’application, de l’esprit à la matière. S’il faut privilégier les commerces tenus par des noirs ou des femmes, il convient donc d’éviter ceux tenus par des hommes blancs. Simple logique. Mais pourquoi s’arrêter là ? Le mouvement est lancé, il serait fort dommage de ne pas profiter de l’élan afin d’aller plus loin encore. Pourquoi ne pas prévoir l’identification des commerces blancs ? Il serait si simple de le faire digitalement. Et ne nous arrêtons pas ici non plus. Pourquoi ne pas inscrire « Cracker » (équivalent du terme péjoratif « babtou » aux Etats-Unis) directement sur les vitrines des enseignes comme le si bienveillant « Juden » des années 30 ? On pourrait même imaginer un symbole pour les entrepreneurs blancs.
Les possibilités sont illimitées tant l’homme (pardon, la femme et l’homme…) est/sont ingénieu-e-s-x.
Get Woke, Go Broke
Google est loin d’être isolé dans ses initiatives « progressistes » comme peuvent en témoigner les récentes évolutions chez d’autres acteurs et dans d’autres domaines comme le site Internet Reddit, où les règles du site communautaire viennent d’être modifiées afin de permettre implicitement le racisme anti-blanc par une absence de sanction de la présence de ce dernier sur le site, ou encore au New York Times qui a pris la décision révolutionnaire d’écrire à l’avenir « Black » avec une majuscule et « white » avec une minuscule.
Et pourtant il a déjà été démontré maintes et maintes fois par la pratique, notamment dans le monde universitaire, que toute tentative de discrimination positive est un échec. C’est bien cela le plus triste : les premières victimes de cette initiative risquent à court terme d’être les commerçants noirs eux-mêmes. S’ils sont identifiés, ils peuvent tout aussi bien être évités…
« Get Woke, Go Broke » (« Devenez éveillé et soyez fauché ») : ce nouvel adage apparu dans les milieux conservateurs américains fait référence aux multiples échecs progressistes dont Hollywood est le plus bel exemple. La plupart des films récents, ayant tenté de faire avaler aux spectateurs la pilule bleue du progressisme, ont d’ailleurs échoué au Box-Office (Ocean’s Eight, Ghostbusters, etc…).
Beaucoup de commerçants Afro-américains ont déjà subi la casse et la ruine de leur boutique par les émeutiers lors des jours les plus violents des manifestations de juin. N’est-il pas temps de les laisser tranquilles ? Comme l’a si bien dit Morgan Freeman dans une interview accordée en 2006 où on lui a demandé ce qu’il fallait faire pour mettre fin au racisme : « Stop talking about it » (« Arrêtez d’en parler »). ■