Transmis par Marc VERGIER.
Préambule de l’encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII (1891).
Nature et cause du mal social.
« Le dernier siècle a détruit, sans rien lui substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux [les ouvriers] une protection ; tout principe et tout sentiment religieux ont disparu des lois et des institutions publiques, et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vus avec le temps livrés à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d’une concurrence effrénée. – une usure vorace est venue ajouter encore au mal.
Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessée d’être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain, et d’une insatiable cupidité.
A tout cela, il faut ajouter le monopole des entreprises et du commerce, devenu le partage d’un petit nombre de riches et d’opulents, qui imposent ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude des prolétaires. » ■
Entre-temps les choses ont, certes, changé mais ces progrès sont aujourd’hui menacés, dans des conditions rappelant celles y décrites. D’ailleurs, Jean-Paul II a célébré le centenaire de cette encyclique par l’encyclique Centesimus annus. M.V.
Merci de cette transmission.