C’est la décision prise par l’arrière-petit-fils d’Agatha Christie, James Prichard, dans la foulée du mouvement Black Lives Matter.
Faisant suite à la polémique suscitée à l’encontre du roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent et de son adaptation au cinéma, l’arrière-petit-fils d’Agatha Christie, James Prichard a décidé de rebaptiser son célèbre roman Dix petits nègres, Ils étaient Dix (Éditions du Masque). Au-delà du titre, le mot « nègre », qui apparaisait soixante-dix fois dans le roman, a été retiré.
Un changement de titre mondial
Ce retitrage n’est en fait pas le premier, Agatha Christie avait déjà changé le titre de son roman, édité en en 1939 à Londres (Ten Little Niggers) en And Then There Were None pour l’édition américaine en 1940. Mais le titre était resté en l’état en France comme dans d’autres pays.
Ce changement de titre ne concernait que les États-Unis, et il est désormais appliqué pour toutes les éditions dans le monde. James Prichard s’en est expliqué mercredi 26 août sur les ondes de RTL :
« Quand le livre a été écrit, le langage était différent et on utilisait des mots aujourd’hui oubliés. Ce récit est basé sur une comptine populaire qui n’est pas signée Agatha Christie… Je suis quasiment certain que le titre original n’a jamais été utilisé aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il a été modifié dans les années 1980 et aujourd’hui nous le changeons partout… » a expliqué James Prichard.
« Mon avis c’est qu’Agatha Christie était avant tout là pour divertir et elle n’aurait pas aimé l’idée que quelqu’un soit blessé par une de ses tournures de phrases… Aujourd’hui heureusement, nous pouvons y remédier sans le trahir tout en étant acceptable pour chacun… Ça a du sens pour moi : je ne voudrais pas d’un titre qui détourne l’attention de son travail… Si une seule personne ressentait cela, ce serait déjà trop ! Nous ne devons plus utiliser des termes qui risquent de blesser : voilà le comportement à adopter en 2020... » ■
Qu’est-ce que ces épurateurs vont bien pouvoir faire de l’oeuvre du martiniquais Aimé Césaire qui se définissait lui-même comme le poète de la négritude ?
Effacer les mots c trahir son auteur et une époque.
Socrate dit que l’esclave est un meuble, en quoi c condamnable ?
Les mots ont un sens, changer les mots c changer de sens !
Article heureusement « relayé » sur le blog Covid-48-STEV-FD – le média aux 100 000 fautes d’orthographe. [collection d’images en ma possession]. En français s’il vous plaît ! Grosse gueule d’âne à l’appui !
tout un « business » s’ouvre pour les médiocres, réécrire les œuvres du passé, même récent, en changeant titres et même textes; c’est plus facile que d’écrire de nouvelles œuvres et suffisamment rémunérateur sans risque de se mesurer au rejet par le public ou les éditeurs.
Une solution: « boycotter » les éditions réécrites.