Nous avons choisi, aujourd’hui, de proposer aux lecteurs de Je Suis Français une suite de réflexions – ou, si ‘on veut, un mini-dossier – sur la question turque, plus précisément sur l’actuel expansionnisme turc et ses conséquences.
Ainsi, nous extrayons des archives de JSF quatre articles significatifs de nos positions dans ce dossier à plusieurs facettes. Nous les reprenons dans l’ordre de leur première parution, de la plus ancienne à la plu récente. Les auteurs ? Louis-Joseph Delanglade – Pierre de Meuse – Antoine de Lacoste – et Annie Laurent.
Il ne s’agit pas de reprocher aux Turcs, en particulier à Erdogan, d’être turcs, d’être musulmans, d’être nationalistes, ou d’avoir institué chez eux un régime autoritaire. C’est le fait et il les regarde. Simplement, le volontarisme turc, emmené par Erdogan, s’oppose aujourd’hui à plusieurs titres aux intérêts de la France, et, pour peu qu’elle en ait conscience, de l’Europe.
Il s’agit d’un sujet qu’on appelait du temps de Bainville « politique étrangère » et aujourd’hui « géopolitique » ou « géostratégie ». Ces questions, parce qu’elles peuvent engager l’existence de notre pays, ont toujours été suivies avec expertise et avec l’attention la plus soutenue au sein de l’école maurrassienne.
C’est l’une de nos traditions de pensée qu’il est le plus justifié de poursuivre. Il se pourrait bien que la France se trouve impliquée dans un ou plusieurs conflits armés majeurs à venir, qui mettront son existence en danger,. Cela peut passer en importance ou si l’on préfère en urgence bien des sujets à la mode…
Ainsi, devrait se dégager une ligne politique la plus claire possible, et la plus indispensable, réglée sur les intérêts vitaux de la Nation.