Par Jean de Maistre*
Claude Lévi-Strauss sur l’islam
« L’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s’accompagnait d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures.
[…] Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident.
En fait, le contact des non-Musulmans les angoisse. […] les Musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes : liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer.
[…] Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique. […]
Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien du dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables ; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. »
L’islam n’a jamais supporté l’existence des non-musulmans, sinon soumis et réduits au statut de dhimmis. L’islam n’est pas une religion comme le christianisme mais un système théologico-politique totalitaire au sens le plus étymologique du mot, prétendant régler tous les aspects de la vie humaine, politique, mœurs, rapports entre les sexes, famille, droit etc.
Jules Monnerot écrivait au début des années soixante un grand livre » Sociologie du communisme » dans lequel il décrivait ce dernier comme l’islam du XX° siècle.
On pourrait dire de l’islam d’aujourd’hui qu’il est le communisme du XXI° siècle, aussi dangereux que l’autre pour nos libertés et nos mœurs, et il n’est pas étonnant que cette entreprise totalitaire séduise aujourd’hui gauchistes et néomarxistes qui il y a peu encore adulaient les grandes tyrannies communistes.
*Commentaire du 7.10
L’islam actuel, conquérant et agressif, doit sans doute s’inspirer de ces paroles d’un certain … Adolf Hitler, qu’il appliquait au mouvement national-socialiste, dans mein Kampf (page 350 de l’édition française Nouvelles Éditions Latines) :
» La puissance de toutes les organisations qui incarnaient une grande idée a reposé sur le fanatisme avec lequel elles se sont dressées, intolérantes, sûres de leur bon droit, contre tout ce qui n’était pas elles. Quand une idée est juste par elle-même, et que, armés de cette conviction, ses adeptes entreprennent de combattre pour elle ici-bas, ils sont invincibles ; toute attaque contre eux ne fait qu’accroître leur force ».
Il faut dire que le même Hitler disait admirer l’islam parce que c’était une religion guerrière, à l’opposé du christianisme honni. Dont acte …