Éric Zemmour a signalé hier soir sur C News l’intérêt et l’importance du sondage commenté par Dominique Reynié, (FigaroVox du 25.10) sondage qui montre que 80% des Français sont tentés par un vote antisystème. Zemmour a pris soin de marquer sa différence politique avec Dominique Reynié, libéral et européiste. Nous pouvons en dire autant. Mais notre système démocratique donnerait-il, lui aussi (voir l’article étatsunien qui précède) des signes clairs et nets d’épuisement et de rejet ? C’est en cela que l’étude de Dominique Reynié intéresse les antirépublicains et royalistes que nous sommes.
La demande de sécurité est non négociable. Les partis qui voudront l’ignorer, ou atermoyer, seront renvoyés à la marginalité électorale
Entretien par Loris Boichot
LE FIGARO. – À dix-huit mois de la présidentielle, votre enquête laisse apparaître une France plus que jamais tentée par l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème. Un avertissement pour Emmanuel Macron ?
Dominique REYNIÉ. – Pour nous tous. La disponibilité protestataire déclarée concerne 79% de nos concitoyens. La société française poursuit sa mue politique: déconsolidation démocratique, protestation et droitisation. La déconsolidation démocratique est déjà manifeste: l’abstention historique lors des municipales du 28 juin dernier en est un signe puissant. C’est une erreur de n’y voir qu’un effet de la crise sanitaire, alors que 59% seulement de nos concitoyens disent leur préférence pour la démocratie représentative, contre 64% en janvier. Le soutien est plus faible encore parmi ceux qui risquent de subir davantage les conséquences de la crise: les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (38%), les ouvriers (44%). Si 25% des Français disent vouloir une démocratie directe, notre enquête révèle que cette option agrège en fait des électeurs en quête de rupture, proches du RN et de LFI. Enfin, 12% optent pour un régime autoritaire. Déception, découragement, exaspération nourrissent une orientation protestataire à laquelle contribuent les réseaux sociaux, comme nous le montrons.
Que peut provoquer le retrait des urnes d’un grand nombre d’électeurs, en 2022 ?
Ce que j’appelle un accident électoral, soit un résultat non voulu. Or une forte abstention favorise un tel résultat. L’abstention peut donner la victoire à une force dont ne voudraient pourtant pas la plupart des électeurs. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, une majorité d’électeurs (53%) souhaite éviter l’élection de Marine Le Pen (ils n’étaient que 48% en janvier). Mais la question est de savoir qui des modérés ou des protestataires s’abstiendra le plus. Il faut par ailleurs suivre de près la fusion partielle des électorats LFI et RN. Ce processus, visible dans notre vague de septembre 2019, s’est affirmé dans l’opposition à la réforme des retraites. La convergence de ces électorats ne reflète pas un programme commun: il ne s’agit pas de faire mais de défaire ensemble.
En plus d’une «déconsolidation démocratique» et d’un fort potentiel protestataire, vous observez une droitisation de la vie politique française. C’est-à-dire ?
De nombreux éléments en témoignent, notamment la forte poussée de la disponibilité à voter RN chez les 18-24 ans ou la montée en puissance de thèmes considérés «de droite», à mon avis sottement, dans le débat public: sécurité, laïcité, patrimoine immatériel (ce que mon ami Laurent Bouvet appelle «sécurité culturelle»), etc., regardés par les électeurs comme les conditions sine qua non du contrat social. En un an, la préoccupation pour la sécurité fait un bond de 16 points, alors que notre vague 3 a été achevée avant les derniers attentats islamistes. Cette inquiétude se conjugue avec l’idée que la société est de plus en plus violente, partagée par 72% des personnes interrogées.
Cette exigence régalienne est majoritaire dans tous les électorats, selon l’étude. Un défi pour les partis dits de gouvernement ?
Oui. À cet égard, je m’étonne de ce déni, et de son arrière-fond moralisateur, toujours très présent dans une partie de la gauche et du monde médiatique. La demande de sécurité est non négociable. Les partis qui voudront l’ignorer, ou atermoyer, seront renvoyés à la marginalité électorale. La dépréciation de cette demande contribue à l’affaiblissement du système représentatif, politique et médiatique, qui donne le sentiment de considérer les attentes du public à la condition qu’elles conviennent à leurs canons idéologiques. Poison pour notre démocratie, ce déni est le meilleur carburant offert aux projets protestataires.
La montée en puissance des Verts dans le paysage politique ne tempère-t-elle pas cette droitisation ?
Il n’y a pas eu de vague verte aux municipales, comme l’a montré la Fondapol. Compte tenu du contexte d’effondrement de la participation, j’ai parlé de «tsunami dans un verre d’eau». EELV a bien réalisé des progrès dans les métropoles. Mais pour emporter finalement sept villes de plus de 100.000 habitants sur une quarantaine, et tandis que les électeurs inscrits dans les métropoles ne représentent que 13% de l’électorat national. EELV a donc séduit une petite fraction de cette sous-partie de l’électorat national. Et les Verts doivent maintenant démontrer leur crédibilité en matière de gouvernement, et notamment proposer un discours tenant compte des préoccupations dominantes sur la sécurité, l’immigration, la lutte contre l’islamisme.
En quoi la crise sanitaire a-t-elle modifié le visage de l’opinion publique ?
La pandémie est une expression parfaite de la mondialisation négative : la circulation fulgurante d’un mal venu de loin, qui frappe partout et tout un chacun. D’où le fort rejet de la globalisation qu’accompagne une injonction de souveraineté, nationale et européenne, car le soutien à l’Europe et à l’euro est massif. Pour la puissance publique, la crise sanitaire est un test existentiel. Pour l’heure, la gestion de la crise par les pouvoirs publics est l’objet d’un jugement négatif pour 59% des Français. Pourtant, aucune force politique n’est considérée comme capable de mieux faire. La crise alimente la déconsolidation démocratique dans le temps court qui nous sépare de la présidentielle. Sa gestion déterminera donc notre existence politique. ■
Professeur à Sciences Po, Dominique Reynié est directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol).
Attention ! Test antipirates présent dans le texte
Article de nouveau pompé directement dans JSF, – nous en avons la preuve – par le pirate habituel qui se prépare un bel et coûteux avenir judiciaire. GP
AIDEZ NOUS MONSIEUR ZEMMOUR ………
🔴 Créons tous ensemble un nouveau parti de Droite, un parti courageux, un parti pour tous ceux qui partagent nos valeurs, et non un parti qui n’est rien d’autre que des combats d’égo ….
Diagnostics d’Eric Zemmour :
« On va finir par comprendre qu’avec ses 8 %, François-Xavier Bellamy n’était pas si mauvais, et que c’est la droite qui est morte », entame-t-il, avant de développer : « [LR] a abandonné la nation pour avoir le marché comme les socialistes ont abandonné le peuple pour avoir l’Europe. Les deux vont donc mourir. » À ses yeux, la droite n’a plus aucun poids au niveau national : «Historiquement, un parti qui devient le parti des élus locaux est en train de mourir : ce fut le cas du parti radical du parti communiste, du PS et désormais des Républicains. »
Concernant Macron : il a tellement peu de structure idéologique qu’il va ou le vent le mène « il n’a aucune colonne vertébrale idéologique ou politique, il navigue au gré du plus fort et de ses intérêts électoraux. C’est du cynisme. »
Zemmour dans Valeurs Actuelles
🔴 🔴…. C’est pourquoi:
Nous avons besoin d’une vraie Droite, une Droite que nous n’avons jamais eue, un nouveau parti ….. Nous devons nous battre chacun à notre niveau pour une UNION avec :
▶️ Certain LR fiers d’être de DROITE (par exemples L. Wauquiez, F.X. Bellamy….., La Droite de Demain …….,La France Conservatrice………,Sens commun………,
▶️ Robert et Emmanuelle Ménard ……,
▶️ Marion Maréchal, si elle l’accepte ! (sans sa tante, trop gaucho) Gilbert Collard, Thierry Mariani …..
▶️ François Asselineau …….,
▶️ Willy Schraen……,
▶️ Sens Commun….,
▶️ Jean-Frédéric Poisson…..,
🔴 🔴 Avec Eric ZEMMOUR , ce serait SUPER ‼️‼️
⚫️ MAIS PAS Onfray, il n’est pas seulement athée et antichrétiens (comme toutes les personnes de gauche), pourfendeur du christianisme il répète inlassablement, au mépris de toute évidence, que Jésus n’a jamais existé ‼️
DE PLUS LES GAUCHISTES SONT DES GENS qui renient le passé de la France et qui l’accusent d’être raciste. La droite identitaire, défend l’identité Nationale de la France éternelle (…) la gauche, elle dit que la France catholique et blanche doit crever.
Nous refusons un choix entre Macron le gaucho et son « en même temps » qui est l’habillage de l’indécision et du clientélisme,…… et MLP la communiste 🤮🤮🤮
Nous ne voulons pas de la gauche islamo-gauchistes prônée et par Mélenchon et par les verts 🤮🤮🤮
… et 84% des français souhaitent l’élection de Biden, l’homme du Deep State, du retour de l’OTAN, du multiculturalisme, de la confrontation avec la Russie.