Sous l’empire de la pandémie venue d’Asie – dont on ne peut exonérer totalement les sociétés postmodernes, post nationales, sansfrontiéristes, multiethniques et marchandisées – la France vit aussi les drames de l’immigration massive. Massive, comme le reste. Car entre ces divers phénomènes, il y a bien un continuum.
Les catholiques sont sous le choc, mais leur part de responsabilité n’est guère niable. Les compromissions de la hiérarchie catholique avec le mondialisme, le Droit-de-l’hommisme, son tropisme immigrationniste, l’angélisme du pape lui-même face à l’islam, son dédain pour l’Europe et sa tradition vraie, la pusillanimité de l’épiscopat français, sa faible visibilité dans la société française et son manque de force et de relief au sein de celle-ci, tout cela pointe de claires responsabilités. Au risque de la réduction de l’Eglise au rang et statut d’ONG parmi les ONG.
Une déferlante antifrançaise nous vient du monde musulman. Serait-ce parce que, come le dit Finkielkraut, « l’ennemi ne nous pardonne pas d’être ce que nous sommes » ou parce que nous ne le sommes plus vraiment, ou très mal, ou trop faiblement, ou, même, plus du tout ? Les deux, bien-sûr. Des décennies de haine de soi, de tolérance de tous ceux, si nombreux, si déferlants, qui la prêchent et l’organisent, des décennies de promotion constante de leurs folies ? Cinquante ans et plus de ce régime là, cela se paye.
Des décennies de démocratie à la française, la trahison de la cléricature politique, médiatique, intellectuelle et enseignante, l’affaiblissement progressif et constant de l’État, ses politiques faibles et erratiques à l’intérieur, comme à l’extérieur, son patriotisme à éclipses, toujours douteux, cela aussi se paye, cela se ressent, tant dans les profondeurs populaires que chez ceux, alliés ou adversaires, qui observent, de l’extérieur, le délitement de notre pays et son déclin, en apparence au moins, inexorable.
Ce qui se produit, ce qui nous touche et nous effraie aujourd’hui, ne devrait pas nous étonner. était prévisible. Il arrive pourtant à la France de se ressaisir dans des circonstances extrêmes, de se relever et de renaître à elle-même. Ces circonstances extrêmes où se joue la vie ou la mort, nous n’en sommes plus éloignés.
Pour une fois les médias nous aurons épargné les propos sur les » attaques contre la république ». Ce n’est pas la république qui est attaquée, mais la France et sa civilisation, la chrétienté. L’islamisme vient de l’islam, l’islam vient de l’immigration de peuplement, tant que l’on n’aura pas fait ce constat rien ne pourra être fait. Nous avons sur notre sol un ennemi intérieur, une cinquième colonne de Daesh et de l’ État islamique. Cela fait des décennies que l’on voit monter l’agressivité musulmane au niveau mondial, dont les propos du sultan Erdogan ne sont que la dernière manifestation, sans parler des déclaration de cet ancien premier ministre de Malaisie qui appelle à tuer des millions de français. Cela fait des décennies que des intellectuels de tout poil, gauchistes, mondialistes, libéraux, vomissent sur la France, l’Europe et sa civilisation, que l’école détricote le récit national, contribuant ainsi à armer le ressentiment contre nos peuples. L’article parle avec beaucoup de pertinence du Vatican, cette ONG immigrationniste qui passe son temps à se vautrer devant l’islam, alors même qu’en Égypte par exemple, les islamistes massacrent régulièrement des chrétiens. Quand la papauté trahit à ce point les chrétiens dont il a la charge je me sens délié de tout devoir de respect, ce pape n’est pas le mien. Les islamistes le disent sur tous les tons, grâce à l’immigration et à la démographie, ils sont partis à l’assaut de l »Europe et ils pourront compter sur de nombreuses complicités dans la caste médiatique et politique, bien au-delà de la mouvance islamo-gauchiste. C’est d’un sursaut dont notre pays a besoin. En a-t-il encore l’énergie, désarmé qu’il est par des décennies de repentance obligatoire, d’indifférence à notre histoire, de haine de nos valeurs, propagée le gauchisme culturel ? L’avenir nous le dira.
Merci de cet excellent développement qui appuie et conforte l’article de JSF.
Désolé pour Jean de Maistre, pour JSF, ce pape, le pape de « Tutti Fratelli », est le mien: c’est un prophète pour notre temps. Il est naturel que les prophètes déplaisent. Ils en ont l’habitude de puis l’Ancien Testament… Un prophète, un disciple de Jésus-Christ l’est à ses risques et périls: voir la neuvième béatitude dans l’Evangile selon St Matthieu: les trois dernières victimes de Nice en sont la dernière illustration.
Les islamistes sont particulièrement logiques et rationnels en s’en prenant régulièrement aux églises et aux communautés chrétiennes . Ils savent pertinemment qu’il s’agit là du fondement de notre civilisation. Ils n’ont aucune raison de s’en prendre à la république, bien au contraire ,de par ses règles le république est objectivement leur principale alliée.
D’ailleurs veulent ils autre chose que pérenniser la république?
A une république confessionnellement laïque ils veulent substituer une république confessionnellement islamique. Mais c’est toujours la république
Je suis plus Français que toi, disait Mouhamed à Joseph, et Joseph baissa ses brailles.
Cela suffit, M. jean de Maistre à raison , les Français ne sont pas des brebis bêlantes, il suffit de trouver un berger qui les respecte et leur désigne le chemin. Ce n’est plus un rêve , ceci devient une nécessité.
M. Noêl souhaitons que nul de votre entourage ne soit décapité au couteau, ( le sourire d’…)vous n’aurez pas assez de l’autre joue pour vous repentir , j’ai honte pour vous, ou je n’ai pas compris votre message. Vous refusez de voir toutes ces victimes pour rien, les soldats de Montauban du 17, le bataclan, le curé dans son église, les jeunes filles d’Aiguilles tuées sur le quai de la gare de Marseille, ce n’est pas l’évangile selon…Vous ne voulez pas voir cette politique de la peur de l’étranger et parce vous avez oublié que les Français et les Européens sont des guerriers , vous nous conduisez à la guerre intestine pour nous débarrasser des mauvais gestionnaires et à la guerre armée des ennemis désignés. Car ils ne gagnerons pas , puisque nous ne nous soumettrons jamais…
et tous les Français le savent, mais ils attendent…
Pourquoi , ils ne gagnerons pas, parce que sous l’occupation certains étaient pro Nazis , mais le maquis est sorti sur fond de la pensée Judéo Chrétienne. La pandémie, la chute de l’économie et M. Erdogan se conjuguent pour permettre de faire sortir de leur torpeur les Français frileux. Ils attendent le guide qui leur redonnera la fierté d’être Français.
Voici, d’Egypte, l’homélie du 26 octobre, par le Père Boulad. dans le mille de votre discussion ! le Père Boulad est connu pour avoir crûment averti les Européens des problèmes qu’ils s’attiraient par leur faiblesse. Pourtant son langage est le même que celui du Pape. C’est le langage de l’Exode et de l’Évangile. Ne confondons pas ceux qui ont déstabilisé le Moyen-Orient et le Maghreb et ceux qui en déplorent les effets, prêchant la paix et la compassion. Ne confondons pas non plus ces derniers avec ces « guides aveugles » qui ont voulu, encouragé, imposé l’immigration massive au nom d’une idolâtrie de l’économique. Aussi : peut-on sérieusement imaginer le Pape dire autre chose ? Rendons à César ce qui revient à César par le réveil et la mobilisation que vous nous appelons tous de nos vœux.
j’ai oublié le lien. Le mettre à sa place; Merci
https://www.youtube.com/watch?v=i5at716m6qY
Article de Sens Commun
Ce vendredi est le premier jour de prière dans la basilique Sainte-Sophie depuis qu’Erdogan a annoncé sa conversion en mosquée. La décision turque a créé émoi et stupéfaction à travers le monde. Dans ce contexte, la France doit adopter une posture conservatrice pour contrer l’islamisme chez elle, mais aussi à l’échelle internationale.
Il existe une constante commune à toute l’histoire de la Turquie: celle d’une volonté de purification de tous ses éléments perçus comme exogènes, de l’Empire ottoman (génocide des Assyriens en 1914, des Arméniens en 1915, et des Grecques pontiques en 1916), à la République prétendument laïque d’Atatürk (pogroms anti-juifs de 1934 et expulsion des Orthodoxes d’Istanbul dès 1955). La dernière décision d’Erdogan et de son régime islamiste découle de cette même logique guerrière.
Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien.
La France «déplore» la décision turque et l’Union européenne la trouve «regrettable». De son côté, le Pape François est «très affligé». Nul doute qu’Erdogan doit trembler. Seule la Grèce a pris la mesure de cette décision en la qualifiant de «provocation envers le monde civilisé». Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien. Pour lutter contre l’islamisme, il faut d’abord prendre conscience qu’il ne se limite pas au terrorisme et aux actions violentes. Dans son rapport adopté à l’unanimité le 7 juillet 2020, la commission d’enquête du Sénat insiste sur ce point: «Les islamistes cherchent à peser sur la vie quotidienne et le rapport aux autres des Français de confession musulmane et des musulmans étrangers résidant en France, pour leur imposer une orthopraxie, des pratiques vestimentaires, alimentaires, rituelles, mais surtout une norme de comportement et de rapports entre les hommes et les femmes, afin de les séparer du reste de la population française.»
Il est donc capital de cerner la notion d’Islam culturel dont l’emprise sur la manière de vivre est grandissante. Et, à la suite de Rémi Brague dans son ouvrage Au moyen du Moyen-Âge, de distinguer d’une part l’Islam comme religion et d’autre part l’Islam comme culture et civilisation imprégnées par la religion musulmane. Nous parvenons à freiner l’expansion de l’Islam politique et à déjouer ses modes d’action violents. Mais la France reste incapable de contrer le développement de l’Islam culturel qui cherche à régenter les modes de vie et qui se développe en marge du djihad terroriste. C’est ainsi que, petit à petit, la société civile est islamisée et que le séparatisme prend forme.
Pourquoi n’arrivons-nous pas à le faire? Nous sommes paralysés par le mauvais usage que nous faisons de la laïcité. La loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État ne visait qu’à protéger le pouvoir politique de l’influence de l’Église. Force est de constater qu’elle s’est transformée en une loi de vacuité, vidant la France de tout son substrat civilisationnel et culturel chrétien. C’est la raison pour laquelle nous sommes désarmés face à la montée de l’Islam culturel et que nous n’avons plus à lui opposer que des concepts vides tels que le dialogue, le vivre-ensemble, la tolérance et autres concepts creux comme «les valeurs de la République». Nous constatons pourtant tous les jours leur inefficacité à contrer la montée de l’islam politique et culturel, que ce soit chez nous dans «les territoires perdus de la république», ou en diplomatie face aux dérives islamiques de la Turquie.
La loi de 1905 ne visait qu’à assurer la séparation du pouvoir politique du pouvoir religieux et pas à effacer l’identité culturelle chrétienne de la France.
Ce n’est pas le principe de laïcité qui permettra de lutter contre l’Islam culturel, car la loi de 1905 concerne l’État alors que l’Islam culturel exerce une emprise et une influence qui vise la société civile. C’est une approche conservatrice, celle de la réappropriation et de l’affirmation de notre héritage culturel façonné par notre tradition gréco-romaine et nos racines chrétiennes qui peut relever le défi civilisationnel auquel l’Occident est confronté. Le défi se joue aussi sur la capacité de l’Occident à mettre en avant et à transmettre sa propre culture. Cela n’implique pas de remettre en cause les avancées de la loi de 1905. Il s’agirait simplement de rappeler que cette loi ne visait qu’à assurer la séparation du pouvoir politique du pouvoir religieux et pas à effacer l’identité culturelle chrétienne de la France. Car si l’État est laïque, la France, elle, ne l’est pas. Les pleureuses qui assistent impuissantes aux destructions de nos églises et de nos cathédrales ont bien du mal à le comprendre ; il leur faudrait lire le magnifique roman Les pierres sauvages de Fernand Pouillon qui retrace la construction de l’abbaye provençale du Thoronet pour saisir que «dans ses murs vibrent à jamais le génie et la foi.»
Le conservatisme appelle à un réarmement culturel et civilisationnel de la France. Ce n’est qu’en puisant dans notre histoire, ce qui nous définit comme espace civilisationnel aux racines chrétiennes que nous pourrons protéger le mode de vie à la française menacé par l’Islam culturel. Les 44 propositions formulées par la Commission d’enquête sénatoriale pour donner aux acteurs de terrain les moyens de lutter contre le radicalisme islamiste ne seront efficaces que si elles sont portées par la volonté de protéger notre patrimoine culturel immatériel. Si la Turquie a obtenu de l’UNESCO la reconnaissance des festivités du Mesir Macunu comme patrimoine culturel turc, nous devrions bien pouvoir protéger le rite estival des baignades en bikini les cheveux au vent!
A propos d’un commentaire affligeant un peu plus haut cette réflexion du philosophe agnostique Michel Onfray dans l’excellent et rafraîchissant débat avec Eric Zemmour se posant la question « le pape François croit-il encore en Dieu? » !