Nous ne nous mêlons pas des questions purement religieuses. Seulement dans leur rapport avec la situation sociale ou sociétale et, partant politique. C’est le cas de l’opposition d’une partie notable des catholiques français à la politique de nos gouvernants, notamment pour ce qui concerne la liberté du culte, catholique en l’espèce, et autres sujets de société. Voici une adresse très significative destinée aux notables de l’Eglise contemporaine. En l’occurrence ceux du diocèse Grenoble-Vienne.
EN REPONSE A LA LETTRE DES CURES ET RECTEURS DU DIOCESE DE GRENOBLE-VIENNE
« Aussi, puisque tu es tiède, -ni brûlant ni froid-
je vais te vomir de ma bouche »
Apocalypse VII-16 à l’adresse de l’Eglise de Laodicée
Très déçue par les circonvolutions ecclésiastiques induisant de mettre « la Lumière sous le boisseau » au nom de la Loi. On nous bassine les oreilles à chaque instant avec la « République », les « valeurs de la République » « les vêtements républicains » (dixit J.-M. Blanquer)…
Devons-nous observer toutes les lois de la République ? Nous soumettre à la suppression de la clause de conscience si nous refusons de pratiquer un avortement ? Accepter PMA, GPA et tout sans broncher ?
Face au désordre établi n’est-il pas normal que la violence explose partout : violence d’êtres humains qui errent en l’absence du sens de la vie ; face à des lois illégitimes la désobéissance d’Antigone n’est-elle pas juste ?
Vous, curés et recteurs du Diocèse de Grenoble-Vienne incitez les fidèles à rester chez-eux le dimanche. Rester devant sa télévision en pantoufles pour vous, ce serait comme porter sa croix… Qu’importe la messe pourvu que l’Eglise ne fasse pas de vagues !
Nos ancêtres chouans et vendéens ont risqué bien plus leur vie pour assister aux messes clandestines que ceux qui participeraient aujourd’hui aux messes dominicales.
Attention vous notables de l’Eglise contemporaine à ne pas vous faire assimiler aux saducéens qui collaboraient avec les occupants Grecs et Romains, ou au clergé jureur rallié aux persécuteurs révolutionnaires.
Les risques moraux ne sont-ils pas plus grands que ceux présentés par la Covid-19 ? Françoise MICHEL ■
apprieu@gmail.com
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source
Bravo Françoise , court , concis , en plein dans le mille …..de nos soucis.
Soljenitsyne a plus récemment, après les chouans auxquels il a rendu hommage, porté le témoignage qu’un homme même seul peut au nom de la vérité et de sa propre dignité s’opposer aux pouvoirs iniques. Portons la leçon des chouans, de Soljenitsyne et de Jean-Paul II, il y va de notre honneur.
Bien envoyé et bien écrit ! Nos églises sont suffisamment vastes, la plupart du temps pour que ceux qui – à juste titre ou par trouille – craignent le virus puissent être à distance les uns des autres. C’est de la cathophobie pure et simple qui s’exprime et qu’on lit, avec effarement sur les réseaux sociaux ; lisez ça, par exemple : https://twitter.com/clementlanot/status/1327322985766776835?s=21
Cela étant, on voit de sottes provocations d’intégristes , qui refusent par exemple de recevoir la communion dans la main… À quoi riment ces rodomontades ?
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Ouf !
Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (plutôt qu’aux « hommes de Dieu »)
J’apprécie particulièrement le chapeau de cet article qui montre la position de l’AF sur les questions religieuses. Nous sommes un mouvement politique et ce que nous jugeons c’est des conséquences politiques des positions religieuses et métaphysiques et éthiques. Pour autant nous ne nous approprions pas le domaine religieux tout en étant libres d’en débattre.
Toute religion qui privilégie la survie de son organisation à celle de son message devient une système de contrôle social au service du pouvoir. Elle justifie ainsi la définition de Max Weber pour qui la religion est une démarche irrationnelle par finalité. Que cette conception puisse être communément adoptée par les progressistes qui mettent les concepts au service de leur ambition, n’est pas étonnante, mais qu’elle rencontre l’opposition de la Foi chez les croyants non plus. Si la hiérarchie confond son rôle avec celui de supplétif du Pouvoir, c’est qu’elle y voit d’avantage d’intérêt qu’à promouvoir la Doctrine de la Foi, et qu’elle ne respecte plus les fondements de son existence. Certes, on répondra que l’Eglise ne saurait faillir, et que seuls les hommes en sont responsables. Toutefois, l’Eglise se personnalise dans les hommes qui la servent, et leurs manquements, pour personnels qu’il soient, ne sauraient en aucun cas mériter la tolérance réservée à la transcendance.
En supposant recevable tout ce qu’expose Phidias, il faudrait remarquer qu’au moins en Europe occidentale, l’Eglise ne semble pas avoir gagné grand-chose à s’être muée en supplétive des Pouvoirs. Il semble plutôt qu’elle y a horriblement perdu.
A Pierre Bully je répondrai simplement que premièrement je ne communie pas , mais que , peut-être , on pourrait raisonnablement laisser les gens communier comme ils veulent, sans en faire des provocateurs. Rien ne le prouve jusqu’à nouvel ordre que cela transmet particulièrement le virus, et puis les précautions sont déjà prises. Ne rentrons nous pas dans le domaine des risques présupposés ? Qui sont les complotistes finalement, ceux qui nous musèlent, nous dénoncent, qui mettent en place la tyrannie, ou ceux qui se posent des questions ?.
Les catholiques, en défendant à juste titre leur liberté de culte, et donc, leur for interne, leur vie spirituelle, défendent aussi d’autres libertés légitimes pour croyants ou non : La liberté d’entreprendre, de travailler, de se déplacer, de vivre enfin , et celle de ne pas mourir confinés, déjà enfermés. Pensons à cette femme qui s’est suicidée, qui tenait un petit restaurant ouvrier, pensons à cet étouffement de nos visages, dès 6 ans !, à notre réduction à l’état de zombie., à ces grands- parents privés de leurs petits- enfants par des parentes trop attentionnés Franchement, cela vaut -il encore la peine de vivre ? Oui, mais pas avec eux … et à ce prix. Donner prix à la Vie……c’est aussi un combat.
Je ne vois pas très bien le rapport entre cette malheureuse désespérée qui s’est suicidée et l’élémentaire discipline hygiénique qui impose la communion dans la main. Pour moi, c’est, comme la soutane et le latin, des archaïsmes qui coupent le chrétien de la réalité.
Je vais vous faire une confidence ; j’étais alors en poste à Ajaccio ; l’évêque était un homme formidable : gai, spirituel, plein de bienveillance et de simplicité, Mgr Jean-Charles Thomas (qui fut ensuite évêque de Versailles) ; il m’avait donné envie de lui exposer mes incertitudes et interrogations. Il m’a un jour reçu à l’évêché et il n’a sûrement pas été pour rien dans ma re-conversion. Je crois qu’il est le seul homme qui, depuis ma naissance, m’ait radicalement fait changer d’avis sur un point en une seule seconde : je venais de lui dire ma réticence à la communion donnée dans la main et non pas sur la langue, comme j’y avais été formé et habitué dans mon enfance. Avec ironie, il m’a rétorqué « Si vous saviez comme il est difficile pour le célébrant, devant des vieilles dames un peu édentées et tremblotantes de bien viser la bouche pour donner une hostie ! » Nous sommes partis l’un et l’autre d’un grand rire complice et je suis sorti convaincu !
Depuis, dans ma paroisse, chaque fois que je donne la communion, j’appréhende toujours de voir se présenter devant moi des exaltés qui vont m’obliger à placer la sainte hostie comme il faut !
Tout cela n’a pas grand chose à voir avec la politique… Mais l’intégrisme catho dessert tellement la cause royale !
Bonsoir;
René Brun demande l’isolement obligatoire et forcé;
René Brun demande le vaccin obligatoire et forcé;
la droite n’est pas l’anarchie; cordialement…