Par Marc VERGIER.
Oublions le signifié.
Les formes verbales employées par les auteurs (que d’honneur pour des graffiti) illustrent les fautes parmi les plus sérieuses du français d’aujourd’hui.
Cette confusion entre les « er » et les « é », accessoirement les « ez ») se retrouve partout, courrier, journaux, magazines, annonces officielles…, chaque jour un peu plus.
Une autre épidémie, sur internet en particulier. Confondre ainsi un passé (é) avec un présent ou futur proche (er, ez), sans l’excuse d’une difficulté orthographique, est incompréhensible, inacceptable… et pourtant, que ça vous plaise ou non, niqué = niquer = niquez !
Feu Alain Rey, l’un des pères du Robert, signalait dans une conférence que le futur Louis XIII avait été dressé à prononcer ces « r » finales (et les « z », je suppose) même en l’absence de liaison. C’est son médecin personnel, Jean Héroard, qui le rapporte dans son « Journal ». Voilà une idée royale pour endiguer l’épidémie.
Respectons et faisons respecter les liaisons (en perte de vitesse elles aussi) et marquons les consonnes finales. Nos enfants y verront peut-être plus clair. ■
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source .
Louis XIII enfant était bègue, et peut-être s’agissait-il d’une thérapie
Par contre je pense que les scribouillards auraient certes besoin d’instruction, mais aussi d’éducation , car écrire sur les murs est signe de barbarie
D’accord mais si je pense au nombre de fois où j’ai écrit AF à la bombe sur les murs… je suis un barbare.
Ah merci ..je me demandais quand quelqu’un allait réagir.
Ce sont des fautes de grammaire et comme elles ne sont pas corrigées par l’ordinateur on a droit à une évaluation du niveau de culture de notre société.
« le sapeur a été mangé » écrivait mamzelle Victoire dans une bande dessinée célèbre… ( le sapeur Camembert)
On peut passer sur des erreurs sur un mot mais pas sur des contre- sens qui changent complètement la signification d’une phrase.
Réapprenons la grammaire.