Cette reprise, après de semi-vacances dites de Noël et Nouvel An, s’effectue dans un climat de chaos généralisé : chaos dans l’État, jusqu’en son sommet, jusqu’au sein de la sphère gouvernementale, chaos administratif, la fonction publique apparaissant de plus en plus incapable de faire face à l’urgence des situations diverses, chaos sanitaire, domaine où une incertitude toujours plus sensible s’installe, aussi bien face à l’extension présumée de la pandémie, que sur la politique vaccinale officiellement annoncée, universellement contestée déjà par toutes sortes d’autorités ou non-autorités, chaos sécuritaire dont on a bien vu que 100 000 policiers (il n’y a vraiment pas de quoi se vanter d’un tel nombre !) n’ont pas suffi à venir à bout au soir des fêtes, même si l’on finit par s’habituer aux exactions ordinaires des fauteurs de troubles bien connus, chaos médiatique, même, où l’on ne parle plus tout à fait d’une seule voix, et où les journalistes les plus politiquement corrects se mettent à contester les Autorités politiques, administratives, sanitaires et autres. L’unanimisme n’y est plus tout à fait de règle ou se transmue en contestation généralisée. Chaos, enfin dans l’opinion qui ne sait plus où nous en sommes, comment pourrait-il en être autrement ? De Gaulle appelait cela la chienlit. Et nous y sommes.
Malgré les vœux d’Emmanuel Macron, prêchant, presqu’à contre-temps, l’espoir, le rassemblement et l’unité, l’Etat, le Gouvernement, la France apparaissent dès lors comme un navire dérivant, sans mat, ni gouvernail en qui l’on puisse avoir, sans hésitation, confiance.
Noircissons-nous le tableau ? Nous le voudrions bien, la France et tout ce qui s’y relie de plus simple comme de plus haut, restant notre bien commun le plus précieux. On peut simplement se rappeler que c’est dans les épreuves qu’un grand peuple reforge ses valeurs oubliées et se reconstruit. Les épreuves ne devraient pas manquer. Souhaitons que leur suite consiste en ce que nous venons de dire. Au fond, ce sont nos vœux de Nouvel An.
Macron est un enfant qui a gagné le jouet qu’il désirait. Ce jouet n’st plus à sa convenance, trop difficile a faire fonctionner, alors il s’en délaisse ou bien il le casse.
S’il n’y avait que l’actuel Président à mettre en cause… Il paye aussi l’addition laissée par ses prédécesseurs – depuis Giscard, au moins – et l’avalanche lui tombe sur le dos.
Et puis, en matière d’épidémie, ça ne va pas mieux ailleurs : au Brésil, en Suède, en Autriche, en Italie, aux États-Unis… quelles que soient les formes des régimes, c’est le monde qui en prend plein la figure… Un peu mieux ici, un peu moins bien là. Si ça ne touchait que la France, ce serait bien malheureux pour nous, mais c’est bien plus grave. Comment la construction aérienne va-t-elle repartir ? Et le tourisme ? Des pans entiers de l’économie mondiale sont touchés, sérieusement blessés…
Ne pas tout mettre sur le dos de Macron, proie facile…
Bien entendu , pour l’ épidémie ( pandémie ) ce n’est pas la faute à Macron ; tous les pays semblent touchés et ce virus suit son cours capricieux . Quels que soient les gouvernements on ne rivalise que dans l’impuissance et/ou les contraintes les plus arbitraires . Curieusement , le citoyen » file doux » dans nos pays réputés si libertaires , si réfractaires à toute autorité .
Mais il est tout de même singulier ,cependant , que l’on ne prenne un peu de recul : ceux qui passent sont le plus souvent en âge de mourir : la covid étant simplement une manière de mourir ( bien plus nombreux sont ceux qui trépassent de cancer par exemple ; ce n’est pas moins éprouvant )
Pour le transport aérien , le tourisme , la restauration , les théâtres et les cinémas , ces secteurs devront s’adapter ; ils ne se sont que trop « goinfrés » :
– pourquoi entasser les passagers comme des sardines dans les avions , pourquoi ce gigantisme des avions , des aéroports , cette réclame pour des croisières en bateaux dans des ce qui ressemble à des immeubles « flottants », pollution visuelle là ou ils font escale ?
– de « grandes gueules » de la restauration ont poussé à la baisse de TVA à 5 pour cent de la TVA ( cela fait des lustres ) ; ont ils pour autant amélioré la qualité , baissé les prix , haussé les salaires ?
– les films actuels sont pour la plupart des « navets » . Pour les spectacles , expérience vécue , en province , mi – octobre avec concert lyrique pour le centenaire de la mort de l’ Impératrice Eugénie : port du masque imposé dans la salle mais pas de siège libres pour espacer les spectateurs dans ce théâtre plein à craquer le dimanche après midi . A la TV , par contre , on montrait alors des sièges alternativement inoccupés , par précaution , pour ces événements …
Il y aurait bien des choses à revoir à l’ issue de l’ année écoulée .