Louis XVI était-il gagné à ce point par l’idéologie de son siècle, qu’il en serait venu à oublier les principes de la monarchie qu’il lui avait été donné d’incarner ? Ou fut-il plutôt hésitant, peu apte à prendre, les bonnes décisions et à s’y tenir ? Ou encore, a-t-il exagérément écouté les clercs qui lui ont sans-cesse prêché de ne pas user de la force dont disposait l’Etat Royal pour mettre fin à la rébellion de quelques-uns qui, loin s’en faut, ne représentaient en rien le sentiment profond des Français ? Nous croyons cette seconde explication plus juste. Elle fit d’ailleurs tout autant de victimes que s’il s’était agi de la première. Merci, les clercs !
La maxime que Louis XVI énonce ici, n’est pas, en tout cas, sans rapport avec l’actualité. Elle mériterait d’être rappelée aux gouvernants, aux Chefs d’Etat, aux supposées élites de la France contemporaine, intellectuelles et médiatiques, enseignantes et administratives ou entrepreneuriales, qui n’ont cessé de culpabiliser notre nation, de nier sa culture, d’ignorer ses racines, de massacrer sa langue ou de l’aliéner, de soumettre à d’autres sa souveraineté, de l’ouvrir aux excès de l’immigration, de la mettre dans une situation d’extrême péril.
Tout le monde ou presque est aujourd’hui d’accord sur les horreurs de la Révolution. Les historiens les ont remarquablement établies. Des esprits en principe fort éloignés des nôtres les reconnaissent (cf. le remarquable face à face Eric Zemmour – Alain Bauer, ex grand-maître du Grand Orient de France). Si la réalité des horreurs de la Révolution est historiquement et même politiquement toujours bonne à rappeler, l’urgence politique est aujourd’hui d’enquêter sur ses méfaits présents, puisque nous savons que sous diverses formes la Révolution se poursuit aujourd’hui dans le champ intégral du monde contemporain. C’est une enquête sur la République que réclamerait plutôt la situation, la France, l’opinion d’aujourd’hui.
S’agissant des commémorations et des hommages traditionnels au Roi Louis XVI de ce mois de janvier, dont nous ignorons quand, comment, avec qui, ils pourront avoir lieu, nous les annoncerons si elles nous parviennent de sources autorisées.
Philippe Delorme a rappelé sur les réseaux sociaux comment ces manifestations religieuses ou autres se sont déroulées en 1918 ou 19, en pleine grippe espagnole : églises bondées, foules compactes, tout le monde présent. Tous les grands noms de France et le petit peuple des royalistes et des militants.
Les situations changent. Nous verrons bien, sans trop claironner, comment s’affirmera l’espérance royale en cette année singulière. Autour du Prince à coup sûr elle a plus de raisons d’exister que jamais.