Archives URP : Pierre Debray tribun : « Pour une monarchie sans nostalgie et sans folklore … flèche du progrès »

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L’intérêt de cette vidéo ne réside pas tellement dans le fait qu’elle est un document d’archives appréciable, mais bien plutôt dans la synthèse qu’y fait Pierre Debray de notre antirépublicanisme comme de notre monarchisme.

Sa description d’une République à la traîne, dominée par les groupes de pression de tous ordres, à commencer par ceux de l’argent, son incapacité à décider, à prévoir, à diriger avec fermeté la nation vers son avenir, nous parle avec la force de l’évidence, en ces temps difficiles.

A cette République sans volonté ferme, Debray oppose le Politique comme domaine de la décision souveraine et domaine de la liberté. Nous devons rebâtir une monarchie sans nostalgie et sans folklore, une monarchie moderne, flèche du progrès.    

À  notre connaissance, il y a peu d’enregistrements audio ou vidéo de Pierre Debray. En voici un qui est un discours au Rassemblement Royaliste de Montmajour (1969) et nous le montre en pleine vie intellectuelle et militante. 

L’un des intérêts de ce site ce sont ses archives qui sont à la disposition de tous : de ses lecteurs, de la jeunesse militante qui étudie et réfléchit, des universitaires et des chercheurs, qui sont nombreux à venir y puiser. Ces archives ne sont pas réunies ici par hasard. Elles procèdent du militantisme de l’équipe qui, aujourd’hui, propose ce quotidien. 

Tel était le Pierre Debray que nous avons connu. Dans nos camps, nos séminaires, nos réunions et nos rencontres. Ni le jeune-homme qui avait flirté avec le P.C.F. au sortir de la guerre, ni le chrétien engagé dans le combat religieux. Mais le maurrassien décomplexé qui avait choisi sans détours entre Maurras et Maritain (Sur ce sujet, écouter ce discours de Montmajour).  

Trois rassemblements royalistes ont été organisés par l’Union Royaliste Provençale à l’abbaye de Montmajour, près d’Arles : en 1969 – 1970 et 1971. Cet enregistrement date de 1969.

Pendant ces 6’47 », il faut parfois tendre l’oreille. On est en plein air… Il y a cinquante ans cette année. Mais le propos en vaut la peine !  ■   

Première publication dans JSF le 20 avril 2020

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