Par Philippe SCHNEIDER*
Pauvre année que nous venons de vivre ! La France a été touchée, comme beaucoup d’autres pays, par une épidémie venue de Chine et dont les causes sont encore inconnues.
Il faut dire que les Chinois ne font pas grand-chose pour nous éclairer. Il semble même que de nombreux témoins du début de l’épidémie aient « disparus » ! Cette épidémie a entraîné un peu partout des morts, moins, beaucoup moins, que lors des grandes pandémies du passé mais suffisamment pour que nous devions en tenir compte surtout que ce virus était (est encore) pratiquement inconnu.
Les réactions furent différentes d’un pays à l’autre : fermeture totale des frontières ou, comme la France, les laisser ouvertes. Confinement total, partiel de la population ou non…
Cette crise, qui n’est pas finie, aura montré aussi beaucoup de faiblesses dans notre pays :
– Notre système de santé n’est pas au point, il s’est même largement dégradé au fil des années à la suite de mesure « d’économies ». Cela est particulièrement criant concernant les places disponibles dans le système hospitalier (hôpitaux et cliniques rassemblés). Et pourtant, nous sommes un des pays qui dépense le plus pour sa santé ! En fait, notre système est beaucoup trop centralisé et bureaucratique engendrant des dépenses folles (plus du double en moyenne que les autres pays de l’OCDE) en personnel administratif pour rien sinon remplir des formulaires, des fiches administratives… mais pas soigner !
– Notre industrie pharmaceutique qui dépend maintenant largement de l’étranger pour la fourniture des produits permettant la fabrication des médicaments. Certains sont même totalement importés. Ce n’était pas le cas avant la « mondialisation » ! Et ceci se vérifie pour nombre d’autres industries. Nous risquons de ne plus pouvoir soigner nos malades en cas de vrai grave crise mondiale et qu’arriverait-il si les voies de communication étaient coupées ? Et c’est aussi le cas pour de nombreux autres produits. La France a beaucoup perdu sur le plan industriel au nom d’une politique à courte vue du « moindre coût » dans le cadre du « libre échange ».
– Par respect des « accords » de l’Union Européenne, la France n’a pas fermé ses frontières, se contentant de demander que les frontières européennes le soient. Pourtant, nous remarquons que beaucoup de pays, l’Allemagne en particulier, les ont fermées.
– Faiblesse du gouvernement Français incapable de réfléchir avant d’agir, mais « frappant » très fort pour montrer qu’il existe sans penser aux conséquences de ses actions désordonnées. Centralisateur, il empêcha toute initiative locale. Faiblesse également de l’Europe qui a montré toute son inefficacité pendant longtemps. Sans compter les choix des médicaments ou vaccins sans doute plus liés aux « pressions » des industries pharmaceutiques que de leur valeur !
Si nous avons tous subi cette épidémie comme il y en eu beaucoup dans notre histoire et de bien plus graves, certains en profitent pour assoir leur puissance. C’est Jacques Attali qui, il y a quelques années déjà, souhaitait une grande pandémie touchant le monde entier pour permettre d’imposer un « gouvernement mondial ». Et il est certain que beaucoup d’idéologues et de financiers en profitent pour pousser dans cette direction pour en finir avec les nations. Et nous le voyons déjà en Europe avec ces « emprunts européens » – en fait de la monnaie fabriquée par la banque centrale européenne – qui sont redistribués aux divers pays. Notre indépendance financière n’existait déjà pratiquement plus, mais c’est encore pire car nous serons tous tenus à la merci du plus puissant financièrement et économiquement des États européens, l’Allemagne. Cette dernière étant à la remorque des États-Unis d’Amérique. Il faut aussi se poser la question des conséquences de ce déversement jamais vu de sommes pharamineuses dans l’économie ne reposant sur rien. Cet argent artificiel permet certes à certains qui ne peuvent plus travailler de survivre mais essentiellement se retrouve dans le monde financier, ce qui explique que les bourses ne cessent de progresser alors même que l’économie est en grande partie à l’arrêt. Ceci provoque la création de « bulles » financières qui, immanquablement, « éclateront » un jour provoquant faillites et catastrophes en série. Seuls les plus solides économiquement, financièrement et – j’ajouterai – politiquement s’en sortiront. Et ce n’est pas le cas de la France prisonnière de l’Union Européenne, financièrement exsangue et économiquement malade.
Notre économie, déjà mal en point il y a un an, va-t-elle pouvoir se remettre de plusieurs mois d’arrêt presque total dans certains secteurs ? Ne revenons pas sur les divers confinements, couvre-feux et autres limitations à mon avis en grande partie injustifiés mais il faut maintenant songer à l’avenir : comment reconstruire ? Il est déjà certain que cela ne pourra se faire si nous restons dans l’Union Européenne.
Reconstituer notre industrie nationale pour nous permettre de retrouver une certaine indépendance tout en nous projetant dans les nouvelles industries innovantes. Ceci sans dépendre de l’étranger pour les composants en particulier pour l’industrie pharmaceutique mais aussi dans l’électronique. Mais comment faire confiance en notre république qui, nous l’avons vu entre autres avec Alstom et Latécoère, brade nos entreprises performantes à des sociétés étrangères ? Cela nécessiterait aussi de retrouver notre indépendance financière en ne dépendant plus de la banque centrale européenne pour nos opérations.
Nous le voyons, tout ceci nécessiterait une volonté farouche de l’État de reconstituer une France forte et indépendante. Pour cela, outre la volonté, il faudrait un État et donc un chef de l’État qui ait le temps devant lui, car rien ne peut se faire à court terme. Autant dire que cela est impossible dans notre régime où le président est élu pour 5 ans. Il faut à la France un chef de l’État qui ne s’occupe pas – comme Macron – des affaires quotidiennes mais qui ait une vue à long terme, conduise les grands projets mais sans entrer dans les détails, rôle des ministres, voire des entreprises, des pouvoirs locaux… Seul un personnage indépendant des factions, donc non élu, mais ayant une légitimité historique peut le faire. En France, c’est notre Roi. Travaillons à son instauration. ■
* la Lorraine Royaliste, éditorial
Merci pour ce texte, il éclaire notre manque d’esprit national.
Une politique à long terme, de grands projets, un chef d’état indépendant légitime de par l’histoire, et une démocratie nationale qui serait représentée sur le territoire par un peuple majeur. C’est un rêve d’enfant, parce que c’est un énorme travail contraire à ces paroles médiatiques qui imposent la politique du pire, le libéralisme mondial et l’Europe germanique des riches.
Comment faire comprendre aux Français qu’ils ne seront jamais plus libres que s’ils se regroupent derrière un roi, derrière leur histoire. L’heure est venue, sauf d’attendre la désagrégation du pays. Mais la démocratie c’est le peuple; et les Français ont oublié d’être ce peuple, trop attentifs à la débauche des élites. Comme des enfants ils attendent que cette caste gouvernementale regarde vers eux. Soeur Anne ne vois tu rien venir! Le gilets jaunes écrasés, les confinements , les vaccins , ou sont les grands projets constructifs du futur de nos enfants, ici en France.