Par Henri.
Cette sorte de mise au point ou remise des pendules à l’heure, nous a été postée dans les toujours riches commentaire de JSF. Nous avons cru utile de la reprendre ici car ces brèves réflexions sonnent juste et différemment des réactions inspirées par la doxa dominante, devenues banales. Lassantes. Ici, c’est notre école de pensée qui s’exprime. Avec la lucidité et la liberté d’esprit qui la distinguent.
En tant que collègue je suis solidaire à 100% face aux menaces brandies contre mon collègue de Trappes, par principe, et je trouve scandaleux l’atonie du rectorat et des autorités.
Mais contre cette lâcheté ou complaisance je suis vacciné depuis trente ans où j’ai pu observer que non seulement elle a été gravée dans le marbre ,mais promue, et tient lieu de pensée au Ministère.
J’ai failli en être victime pour une affaire de bien moindre importance, où j’ai pu jauger une fois pour toute la politique quasi criminelle du rectorat, de son laxisme impulsé par le haut, tout ministre confondu, par le » Deep State de notre éducation nationale.
Seulement si je défends ce collègue et veux bien faire alliance avec d’autres, ce n’est certes pas au nom de la république et de ses valeurs, qui par leur inconsistance, loin d’être un barrage, sont un appel d’air qui finalement ne profite à personne, mais parce ce que je me reconnais comme Français.
Soyons lucides : mes divergences avec ce collègue sur les lois sociétales par exemple, qui abolissent notre discernement, ne passent pas et c’est au nom de la république qu’on nous les impose… dans une pure tautologie. ..
Qu’il me reste au moins la possibilité de refuser une fois pour toute d’être un harki de ce régime ou de pratiquer une « l’union sacrée » dans la confusion.
Non, je ne déserte pas devant l’ennemi, bien au contraire, je demande d’y voir clair (pour tous) et refuse de me mentir à moi-même. ■
Ce qui est étonnant dans cette affaire, c’est la naïveté d’un sympathique prof de Philo qui, en homme de gauche qu’il est, n’a pas encore compris qu’il est beaucoup trop tard pour ramener dans sa « Philosophie des lumières » des jeunes, passés au moule de l’islam radical, et admirateurs de tout autres concepts et méthodes d’action. Il fallait se réveiller beaucoup plus tôt ! Actuellement, demeurent seules deux méthodes : La prison ou la porte, selon la nationalité ou le délit !