Une proposition pour le moins burlesque.
Alors que l’insécurité explose, la Défenseur des droits, Claire Hédon, souhaite expérimenter des zones sans « contrôles d’identité ». Nommée en 2020 à la tête de l’autorité administrative indépendante, elle veut dans certains quartiers sensibles supprimer les contrôles des forces de l’ordre, estimant que, « dans 95 % des cas, les contrôles d’identité ne donnent rien ».
De surcroît, l’ancienne présidente du mouvement ATD Quart Monde considère que, « pour certains jeunes, cela devient insupportable ». Bien que ne relevant pas de l’autorité du gouvernement, la Défenseur des droits a pour objectif d’assurer la « protection des droits » et la « promotion de l’égalité et de l’accès aux droits ».
Cependant, comment garantir de telles protections lorsque leur premier défenseur bafoue notre principale liberté : la sécurité ? Claire Hédon fut nommée à ce poste en juillet dernier, succédant à Jacques Toubon. L’ancien chiraquien avait d’ailleurs soutenu la reconnaissance à l’état civil des enfants nés de la GPA à l’étranger. Il semblerait que l’actuelle défenseur épouse encore plus les idéaux progressistes. Alors que le gouvernement combat le séparatisme, comment interpréter cette proposition visant à fragmenter la société française ? D’autant plus que, d’après le ministère de l’Intérieur, 85 % des Français ont une image positive des forces de l’ordre.
Quoi qu’il en soit, cette suggestion a ébranlé la majorité et l’opposition. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti parle d’une mesure « illusoire » et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estime qu’« il ne peut y avoir en France des endroits où la police n’a pas le droit de contrôler ».
Du côté de l’opposition, le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan est formel : « Après avoir défendu le burkini, la Défenseur des droits veut expérimenter l’arrêt des contrôles au faciès. Arrêtons de jeter l’opprobre sur nos policiers. Les contrôles d’identité sont là pour nous protéger. » Les syndicats n’en demeurent pas moins critiques : « Excellente idée. La prochaine fois que les policiers croiseront une bande en route pour une expédition punitive armée, ils détourneront le regard ? La Défenseur des droits est définitivement hors-sol et vit dans un monde parallèle de bobos. »
Nommée pour un mandat de six ans par le président de la République, Claire Hédon semble en décalage avec la réalité du terrain. Une nomination démontrant parfaitement l’ère du “en même temps”’ du quinquennat Macron. ■
Là je reste sans Voix
Burlesque ,idiot mais ce qui fait le plus peur c’est que l’on ne soigne pas le mal avec de la bobologie !
Ces hauts fonctionnaires sont en décalage complet avec la réalité du terrain !
Quel haut fonctionnaire? Cette bonne femme animait sur RFI une émission sur la santé avant d’être nommée à ce poste juteux. Normal qu’on ne puisse attendre d’elle que la répétition du catéchisme bien pensant. Et, lorsqu’elle s’en lasse, elle lance quelque idiotie.
Il n’y a pas de droits sans devoirs dans une société équilibrée. Alors plutôt que cette militante de gauche, il serait préférable de nommer une personne qui rappellera les DEVOIRS.