Par Michel MICHEL.
En nous adressant ces mises au point particulièrement remarquables, Michel Michel exprime ce que nous aurions pu dire en reprenant dimanche dernier l’article de Mathieu Bock-Côté paru la veille dans dans Le Figaro* – et que nous n’avons pas formulé. Confirmons donc : nous sommes sur la même ligne, entièrement d’accord avec les définitions de Michel Michel, qui portent la réflexion de notre école de pensée à la hauteur de la situation que l’on peut dire, sans exagération, tragique à tous égards. Merci !
Oui, la haine de soi est indéfendable, mais pour autant je ne défendrais pas le pan-blanchisme.
En tant que prof de sociologie, j’ai toujours pris appui sur les sociétés de tradition orale (dites primitives) pour mettre en contestation la modernité occidentale depuis qu’elle a liquidé la Chrétienté ?
Pour mettre en doute la pathologie qu’est la « civilisation » moderne, cette « dissociété » occidentale, on peut se référer aux hommes d’avant, mais aussi aux hommes d’ailleurs, celles qu’étudient les ethnologues.
Ce que l’on doit reprocher au courant « décolonial », ce n’est pas de critiquer la société occidentale, démocratique, libérale, laïque, etc. Nous aussi.
Ce qu’on doit leur reprocher c’est de le faire au nom d’arguments dont l’origine réside dans les bas-fond du Bronx, qui a pris chez des descendants d’esclaves ayant perdu leur héritage culturel propre et n’ayant plus comme identité que la couleur de la peau, au lieu de s’appuyer sur leur réelles traditions Bamileké, Haoussa, ou Baloubou. Cette idéologie est en réalité profondément « occidentale », fondée sur le ressentiment que suscitent les droits de l’homme…
Je suis ethno-différentialiste et anti-moderne, c’est pourquoi je respecte les cultures traditionnelles du monde. Je voudrais simplement que ma propre culture reste vivante et je constate que malgré les hurluberlus qui imitent les modes dégénérées des universités américaines, le danger ne vient pas de la ridicule idéologie « postcoloniale », mais du jacobinisme centralisateur du système républicain qui détruit tous nos usages, mœurs et traditions.
Par ailleurs, ce n’est pas les coutumes différentes des immigrés qui nous menacent, mais le trop grand nombre des immigrés que la faiblesse actuelle de la France est incapable de « digérer ». Je serais prêt à supporter burkas, burkinis, et même excision, si vraiment nous fermions la pompe aspirante. Il est normal que loin de chez eux, les immigrés veuillent se regrouper en communauté, conserver leurs traditions et ne se sentent pas Français. Ce qui est intolérable c’est d’avoir dépassé de beaucoup le seuil de tolérance de la société française.
La responsabilité ne doit pas être recherchée dans la mauvaise volonté des immigrés à s’assimiler (pour ma part, je ne m’assimile pas non plus à toute une série de mœurs qu’on voudrait m’imposer) elle doit être recherchée dans l’imprévoyante politique républicaine. Politique d’abord ! ■
Merci Michel Michel. C’est évident si on réfléchit.
Mille grâces et mercis à l’irremplaçable Michel Michel ! Oui, il s’agit de savoir ce que l’on pense profondément, à quoi l’on réfléchit sainement et, surtout et avant tout, bien sûr, vomir la Gueuse, seule et unique responsables des maux, aussi bien les maux coloniaux que les décoloniaux, autant les maux machos que les pseudo-féministes, etc., etc., etc. Merci, excellent Michel Michel !
Vive Dieu, la France et le Roi !