1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire
PHOTO : NIEVRE, LA CHARITE SUR LOIRE, EGLISE NOTRE-DAME.
Pour avoir une idée de la diffusion de l’art roman et de l’art ogival (en France et en Europe) voir, dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, les deux photos : Expansion de l’Art roman et Expansion de l’Art ogival (ou Art français)
1416 : Mort de Jean de Limbourg
Les trois frères de Limbourg – Pol, Jean et Hermann Gebroeders van Limburg – sont des peintres et enlumineurs hollandais, nés dans la province de la Gueldre, vers 1380 à Nimègue.
Issus d’une famille de peintres blasonneurs, et neveux du peintre Jean Malouel (éphéméride du 13 janvier), ils sont surtout célèbres, aujourd’hui, pour les livres enluminés pour le duc de Berry, Jean 1er, l’un des frères du roi de France, Charles V le Sage : les Belles Heures du duc de Berry, aujourd’hui au musée The Cloisters, de New York (éphéméride du 10 mai) et surtout la majeure partie des enluminures du livre Les Très Riches Heures du duc de Berry.
Ils laissent cette dernière œuvre inachevée quand ils meurent de la peste en 1416, la même année que Jean 1er : le 9 mars 1416, les archives de Nimègue signalent que Jean de Limbourg est mort. Six mois plus tard, ces mêmes sources indiquent la mort d’Herman et de Pol.
Les très riches heures du Duc de Berry
Le mois de septembre. thème : les vendanges.
Admirez l’intégralité de cette « courte » œuvre (enluminures des douze mois de l’année et commentaires/explications) dans notre album Racines (I) : Les très riches heures du Duc de Berry.
1661 : Mort de Mazarin
« Prodigieusement détesté », comme le remarque Jacques Bainville, il restera néanmoins comme le continuateur de l’œuvre de Richelieu, et celui qui l’aura concrétisée, par la signature des Traités de Westphalie : dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Les Traités de Westphalie, chef-d’œuvre absolu ».
Du chapitre XI de l’Histoire de France : Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la Maison d’Autriche :
(À la mort de Richelieu, ndlr) « …Pour la sécurité de la France, il fallait pourtant continuer sa politique et l’on retombait dans les faiblesses et les embarras d’une minorité. Un roi de cinq ans, une régente espagnole, un ministre italien : mauvaises conditions, semblait-il, mais corrigées par une chose importante. Richelieu laissait une doctrine d’État, et, pour la réaliser, une administration, une organisation, une armée aguerrie, des généraux expérimentés.Choisi, formé par Richelieu, Mazarin connaissait ses méthodes et il avait la souplesse qu’il fallait pour les appliquer dans des circonstances nouvelles.
Cet étranger, cet Italien, avide d’argent et de profits, si prodigieusement détesté, a pourtant fait pour le compte de la France une politique que la plupart des Français ne comprenaient même pas. Il eut le talent de plaire à Anne d’Autriche, au point qu’on a cru à leur mariage secret. Il lui inspira confiance, et, malgré les cabales, malgré une véritable révolution, elle ne l’abandonna jamais, pas plus que Louis XIII n’avait abandonné son ministre.
C’est ainsi que cette régence troublée mena au terme l’œuvre de Richelieu. Sans doute il n’y avait plus qu’à récolter. Encore fallait-il ne pas arrêter en chemin l’entreprise nationale. »
1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie
Avec l’édit de Choiseul, en 1778, l’Edit de Le Blanc du 9 mars 1720 fixe définitivement les aspects essentiels de ce Corps, tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Gendarme dans la tenue prescrite par l’ordonnance du 16 mars 1720 :
Justaucorps de drap bleu, doublure et parement rouges, boutons façon d’argent ; aiguillette de soie blanche ; bandoulière et ceinturon de buffle bordés d’un galon d’argent ; bottines à boucle de cuivre, chapeau bordé d’argent (en 1756, des bottes molles sont substituées aux bottines et le chapeau est garni d’une cocarde en ruban de soie noire).
Distinction des grades : Des ganses d’argent sur les manches et sur diverses parties de l’habit permettaient de reconnaître les différents grades.
Remarque : La bandoulière ne supportait pas une giberne, mais le mousqueton.
Armement des archers (archer = gendarme) :
– Sabre.
– Mousqueton avec baïonnette.
– Pistolets.
La Gendarmerie nationale est l’héritière directe de la Maréchaussée royale. Elle a ses origines dans la Maison du Roi dont elle porte l’insigne distinctif : l’aiguillette blanche, et remonte au 12ème siècle, avec les Sénéchaux, qui dirigeaient la Maison du Roi.
Depuis ses origines, il s’est toujours agi d’un corps de militaires chargés de l’ordre public. Ce corps, créé en 1337, fut d’abord placé sous les ordres du Connétable de France, puis après la suppression de cet office en 1626, des maréchaux de France. Il porta donc le nom de connétablie, puis de maréchaussée.
En 1536 l’édit de Paris précisa ses missions, notamment la surveillance des grands chemins. Les membres de la maréchaussée portaient le titre de Prévôt des maréchaux, et furent organisés en brigades (4 à 5 hommes tous les 15 à 20 km) à partir de 1720.
Ci dessus, de gauche à droite et de 1 à 5 :
1: Archer de la Prévôté. 2 : Prévôt sous Jean le Bon. 3 : Sergent d’armes sous Charles V. 4 : Archer de la Prévôté sous Charles VII. 5 : Archer de la Maréchaussée de France.
Ci dessous, de gauche à droite et de 6 à 10 :
6 : Archer de la Maréchaussée en 1628. 7 : Archer du Guet de Paris au début du règne de Louis XIV. 8 : Archer du Prévôt de l’Isle de France vers 1660. 9 : Archer du Guet de Paris vers 1690-1700. 10 : Archer de la Prévôté de Paris vers 1715.
Pour en savoir plus :
• et diverses photos de notre album Drapeaux des Régiments du Royaume de France.
1831 : Création de la Légion étrangère par Louis-Philippe
Cette nouvelle unité militaire est composée uniquement de volontaires, pour la plupart d’origine étrangère.
Louis Philippe reprend ainsi, résume et récapitule, en quelque sorte, la tradition presque millénaire des Royal étrangers de la monarchie.
De l’armée d’Ancien régime, elle a conservé le pas lent et majestueux : sa cadence de défilé est de 88 pas à la minute, contre 120 pas à la minute pour les autres unités.
« Qui sait si l’Inconnu, qui dort sous l’Arche immense,
Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,
N’est pas cet étranger, devenu fils de France
Non par le sang reçu, mais par le sang versé. »
legion-etrangere
Écouter : Marche de la Légion Etrangère
1945 : Sortie du film Les enfants du paradis
Réalisé pendant l’Occupation, à Nice, ce film de Marcel Carné et de Jacques Prévert se déroule dans le milieu artistique parisien, entre 1840 et 1847, là où se regroupent tous les théâtres populaires de la capitale : le boulevard du Crime.
Il est souvent considéré par les cinéphiles comme le plus grand film français, voire pour certains comme le plus grand film de tous les temps.
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
1/MAZARIN était la parrain du jeune
LOUIS XIV .Ayant perdu jeune son père,
il fut un père de substitution !
2/LÉGION ÉTRANGÈRE :
On attribue souvent sa création à Louis
Philippe.En fait le véritable créateur ,c’est
le Maréchal SOULT,son ministre de la Guerre,ancien maréchal d’Empire de Napoléon !
3/Gendarmerie :
Longtemps la Gendarmerie était réputée
pour un Corps militaire intemporel:
……Les régimes passent et la Gendarmerie demeure …… disait on à mon père,avant guerre !
Aujourd’hui ,en est il toujours de même ?
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/03/9-mars-1804-georges-cadoudal-est-arrete-a-paris.html
Georges Cadoudal est arrêté à Paris le vendredi 9 mars 1804.