Il y a longtemps déjà qu’Hubert Védrine est « ex-ministre des affaires étrangères » et invariablement présenté comme tel. Nicolas Sarkozy lui a préféré Bernard Kouchner, Hollande et Macron l’ont ignoré. Nous n’étions plus au temps où la France entendait mener une grande politique étrangère réaliste et ambitieuse. Ne nous y trompons pas : le fond de la politique d’Hubert Védrine est de réunir ces deux qualités. Son langage concède aux modes, mais il les renvoie à plus tard, Ainsi de la Communauté internationale, dont il a toujours nié l’existence, des Droits de l’homme et de la démocratie étendue au monde entier, de nos valeurs et de notre moralisme… Védrine ne prend pas la peine de les récuser. Il les renvoie à un avenir lointain. Un mirage à l’horizon. Ce ne sont pas (pas encore, on verra plus tard) les réalités actuelles. Quelles sont ces dernières ? Grosso modo, avec toutes les conséquences implicites prévisibles, la constatation est la suivante : « Le cycle d’effacement de l’État-nation est en bout de course ». Cela, c’est le réalisme d’Hubert Védrine. Ce pourrait être du Maurras ou du Bainville. Soyons attentifs !
Qu’est-ce que la géopolitique ? Dans son “Dictionnaire amoureux de la géopolitique“, l’ex-ministre des affaires étrangères Hubert Védrine décrit cette science comme “l’interaction entre l’histoire, la géographie et la diplomatie”. Entretien.
À lire dans JSF….
Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
Encore une erreur de M. Sarkozy , en politique étrangère du coup elles se sont accumulées; il est vrai que M. Hollande a fait pire. Quand on n’a pas le souci de l’intérêt national, on suit la politique du chien crevé au fil de l’eau, assaisonnée de gesticulations « humanitaires » à la Kouchner!