Nous recommandons aujourd’hui – quoiqu’étant en « mode vacances » – de nous intéresser au sondage du dernier JDD – commenté hier soir par le talentueux Dimitri Pavlenko sur CNews – sur ce que pensent vraiment les Français – ceux qui votent RN et les autres . Et nous proposons de nous y intéresser non pas sous l’angle de la stratégie électorale pour la future présidentielle, dont les perspectives sont à cette heure incertaines et aléatoires, mais sous l’angle de l’état de l’opinion et son évolution. Sur ce que, dans l’actuel contexte, les Français pensent vraiment. Et, semble-t-il, très majoritairement. Nous dirons que ce dernier point nous importe en l’espèce davantage que le premier, sans, bien-sûr, l’exclure du champ de nos préoccupations immédiates.
Notre titre fixe des réserves : il s’agit d’un sondage, l’opinion est versatile, le commentaire sur CNews de Dimitri Pavlenko, complété par celui d’Eric Zemmour, peut avoir ses arrière-pensées, ses partis-pris, etc.
Néanmoins, sur des sujets concrets – d’ailleurs essentiels -, nonobstant les idéologies, il semble bien que s’est peu à peu constitué parmi les Français un bloc d’environ les deux-tiers qui pense à peu près la même chose et qui inclut les électeurs du RN sans s’en différencier beaucoup.
Sur ce point, les tableaux comparatifs présentés par ledit Dimitri (étoile montante des jeunes journalistes français), nous semblent assez intéressants.
Il y aurait beaucoup à dire sur les raisons – voire sur les acteurs dont le spectre est très large – de cette évolution. Elle nous paraît remonter à bien des années, peut-être même du tréfonds du sentiment populaire, dans une situation de crise gravissime qui soumet tout notre être profond à un risque de subversion généralisée.
Cette évolution, peut-être certains iront jusqu’à la nier ou à en contester la vigueur, la durée, etc.
En tout cas, patriotes et royalistes, nous ne devons pas être en retard d’une guerre – ou d’une génération. L’opinion française et ses structurations, ne sont plus ce qu’elles étaient il y a vingt ou trente ans. Face à la virulence des attaques de toute nature contre la France et notre civilisation, venues parfois du haut de l’Etat et de minorités agissantes rêvant d’une nouvelle Terreur, face à leur radicalité, un bloc de 60 à 70% de Français s’oppose nettement au camp d’en-face.
Nous ne faisons ici que proposer d’y réfléchir. En vue, bien-sûr, de notre présence active – et si possible intelligente – dans le débat politique.
Excellent
Merci
Très bon raisonnement
Dans ces statistiques, on n’a plus l’impression d’être le dernier des Mohicans.
Le véritable défi qu’il nous incombe de relever. est de présenter aux Français une solution qui incarne leurs aspirations. Donc un Roi.