On sait que nous n’enfilons pas sur JSF, comme on enfile des perles, toutes les vidéos parues ailleurs. Nous respectons le temps, nous ménageons la capacité d’écoute ou de lecture de ceux qui nous suivent. D’autant que tout ce qui paraît sur la toile ne se vaut pas. Loin s’en faut !
Cet entretien de Philippe de Villiers avec la très conforme Apolline de Malherbe (donné hier sur BFM) sort du lot et mérite d’être repris ici pour y être ajouté à nos archives et pour tous ceux qui ne l’auraient pas suivi.
Nous ne prenons pas en compte la carrière politique passée de Philippe de Villiers – il l’a fait lui-même – mais ses analyses en soi, au cours de cet entretien. Presque une heure, qui vaut la peine d’être passée à écouter pour, s’il le faut, à en discuter ensuite.
Il y a beaucoup de vérité en effet dans ce que di Philippe de Villiers , mais le fait que Macron ne se reprèsentera pas reste du vœu pieux car il fait tout pour mettre en œuvre une prochaine candidature..
Philippe de Villiers est très bon sur le terrain et il témoigne avec gravité des inquiétudes légitimes des Français, qui sont quasiment niées par la Apolline de Malherbe . On le sent très ému, c’est impressionnant et nous pouvons le remercier. Peut-il trancher le nœud gordien de notre politique, ici voué à la dictature sanitaire, la confiscation radicale de nos libertés, au profit d’un régime à l’agonie? Une population tétanisée, renonçant à sa liberté pour le plat de lentilles d’une sécurité illusoire ( Il y aurait beaucoup à dire sur des vaccins, qui ne protègeraient pas vraiment jusqu’à nouvel ordre) Diagnostic impressionnant, mais avance-t- on vers un début de solution? . Qui doit incarner la Résistance, notre Résistance à ….notre disparition?
Que n’a-t-fait du temps où il était un politicien ? Que propose-t-il pour sortir de l’ornière? En tous cas surtout pas l’essentiel : la sortie de l’euro et de l’UE.
J’aime l’écouter. Il dit tant de choses justes, avec des formules si percutantes.
Je suis assez d’accord avec cording1: son talent de conteur, son sens du théâtre, la justesse de ses diagnostics ne cachent plus sa réticence à prendre un parti à hauteur des problèmes qu’il dénonce. On espère qu’il œuvre en coulisses pour un grand projet de redressement. On regrette qu’il ne nous donne que les mauvaises nouvelles et jamais les signes d’un espoir. On remarque aussi sa prudence à ne pas franchir les lignes de la correction politique. Il se dit libre mais on le sent prisonnier de ces vieux tabous qui contreviennent à l’apparition d’une droite populaire, conservatrice, sociale et patriote. la Vendée c’est important, son spectacle est réussi, la promotion de ses livres aussi. L’état de la France , ne serait-il pour lui qu’un prétexte à de truculentes jérémiades ?
Selon moi :
1. Il n’est pas sûr que l’essentiel soit de sortir de l’euro et de l’UE.
2. Syndrome du rétroviseur que de revenir sans cesse sur le passé de quelqu’un. Villiers a dit ce qu’il pense du sien. Pourquoi ne pas prendre ses réflexions actuelles en soi et s’en servir ? Les rendre utiles au pays ? Ne soyons pas aigres.
3. Sur son défaut d’engagement dans la vie politique. Que ne dirait-on pas dans le camp national s’il l’annonçait ? Les lepénisants, les droitisants, etc.
Simplement, il est, avec quelques-uns la voix de la Tradition, contre la Révolution sous ses formes actuelles.
C’est beaucoup. Et nous devrions savoir nous en servir.