Analyser la vie et l’œuvre de Pierre Boutang, c’est évidemment évoquer – en profondeur – Maurras, l’Action Française, le royalisme, de Gaulle, l’histoire contemporaine, etc.. Traiter de Pierre Boutang, ce n’est donc pas s’éloigner de Maurras et de son école, tout au contraire. C’est y trouver – au sens de Newman – un développement, des ouvertures propres à la vie intellectuelle de leur auteur où chacun peut puiser à son gré, comme un enrichissement. Ainsi en était-il, selon nous, de Gustave Thibon qui, sans rien rejeter de Maurras, – y compris le Maurras païen – lui donnait aussi des prolongements remarquablement utiles au rayonnement de l’école maurrassienne. Notamment dans l’ordre philosophique, métaphysique, spirituel – où Maurras n’entendait pas s’aventurer – et même littéraire où Boutang et Thibon, puisque nous les avons comparés, avaient des goûts et des centres d’intérêt assez différents de ceux de Maurras. L’un et l’autre – Boutang et Thibon – que l’équipe de Je Suis Français a bien connus, tous deux – sont des maîtres incomparables. Alain de Benoist connaît fort bien ces deux auteurs. Il faut lui savoir gré de cette remarquable émission de TVL.
Le quotidien royaliste sur la toile
Merci pour cette belle émission. il en faudrait plusieurs pour aborder toutes les facettes de P.B. Très intéressante réflexion , entre autres, de son élève Michel Pinson, qui l’ a connu lycéen à Turgot, sur » le décalage entre Pierre Boutang orateur et Pierre Boutang écrivain.