Par Benoît Rayski
Cette brève chronique essentiellement factuelle – c’est son mérite – est parue dans Causeur le 10 avril. Nous n’y ajouterons pas de commentaire. Les faits suffisent. L’incapacité du Système à défendre l’identité française ou sa volonté de la détruire, sont des évidences.
Après la gigantesque mosquée de Strasbourg, la plus gigantesque encore école coranique d’Albertville…
La France apparaît désarmée face à l’ingérence politico-religieuse turque
Mais cette fois-ci, sans les subventions de la mairie. Pour sa mosquée strasbourgeoise, l’association turco-islamiste Milli Görüs avait reçu une subvention de 2,5 millions d’euros de la mairie écologiste de la ville. Le préfet, un peu choqué, a saisi la justice administrative pour s’opposer à cette singulière générosité. On attend de voir.
Cette mosquée « fierté des musulmans » selon Milli Görüs est tout simplement un instrument de conquête. Et la conquête se poursuit avec d’autres moyens. Plus efficaces sans doute, car il s’agit d’une école !
À Albertville, Milli Görüs a vu grand. Un établissement scolaire de 4000 m², seize classes, quatre cents élèves. L’école sera hors contrat et coranique. Elle ne sera donc pas tenue de respecter les programmes de l’Éducation nationale. Des centaines de petits musulmans apprendront donc le Coran et les pensées d’Erdogan. Autant d’enfants qui seront un peu plus étrangers au pays qui les héberge.
Le maire d’Albertville a tenté de s’opposer à cette honte. Mal lui en a pris. La justice administrative locale a retoqué son recours. En effet, il n’a voix qu’au chapitre de l’urbanisme. Et le projet de l’école coranique respecte scrupuleusement les règles urbanistiques…
On n’est pas tenu de penser du bien des juges. Mais certains objectent qu’ils ne font qu’appliquer les lois. Quand les lois sont mauvaises, on les change, non ? ■
Benoît Rayski
est journaliste et essayiste