En illustration – qu’on aime de Gaulle ou non – du commentaire reçu hier de Michel Michel sur « la complexité de notre rapport à notre Histoire.»
«– Ce qu’il faut exclure, c’est la censure de notre Histoire ; les erreurs de nos dirigeants n’ont pas à être mises comme poussières sous le tapis. L’idéocratie, c’est de reconstruire le passé comme dans 1984 de Georges Orwell. Je dirais presque : « nous assumons tout », si je savais ce qu’assumer voulait dire. Nous devons reconnaître l’ombre et la lumière.
– Mais « la tradition est critique »; on ne mettra pas sur le même plan ce qui rate et ce qui réussit. L’empirisme organisateur permet de hiérarchiser l’heure des actions passées. Si le critère est le bien commun, « les 100 jours » sont impardonnables.
On peut ressentir la gloire des grandes épopées, mais de deux chefs d’Etats qui ont tous deux dû composer avec la royauté et la révolution, l’intelligence classera Louis XVIII bien au-dessus de Napoléon.» ■
À lire…
Oui, bien sûr Michel Michel, Louis XVIII a sauvé la la France de la vengeance des vainqueurs de Napoléon, loin d’être rentré « dans les fourgons de l’étranger » c’est lui au contraire qui a protégé la France envahie par deux fois, par la faute à qui?
IL suffit de réfléchir un peu et ne pas se laisser envahir par l’émotion narcissique, qui nous berce et , qui annonce l’ère des masses. Oh, combien c’est actuel! ( depuis cent ans) L’histoire est aussi une ascèse, qui doit nous permettre de voir plus haut, de construire en vérité, ce qu’on peut aussi appeler la légitimité, le consentement à ce qui nous élève , tout ne préservant notre liberté, si bien analysée par François Marcilhac. Dans ce sens, c’est un combat qui nous concerne tous. avec notre complexité!