Le monde change, en effet. La mise en doute ou même en cause du régime politique en vigueur est devenue chose courante. Le bloc de 70% de Français qui veut que la France demeure conforme à son histoire et à son identité n’a que peu de respect – voire aucun respect – pour le Système politico-médiatique. Et la campagne présidentielle déjà en cours dans un pays à la fois confiné et terriblement fracturé, provoque une inéluctable montée d’un sentiment de dégout. Europe 1 n’a pas de réponse claire mais il pose une redoutable question.
Jérôme Lavillat, directeur des stratégies de Romance d’Europe 1 écrit notamment : « Lorsqu’en 2019 nous avons développé la plateforme ‘Écoutez le monde changer’, nous n’imaginions pas que nos vies changeraient aussi brutalement. La crise que nous traversons agit comme un accélérateur de toutes les transformations du monde et fait émerger en nous d’innombrables questions, qu’elles soient fondamentales ‘A-t-on encore besoin d’un président de la République ?’, ou très quotidiennes ‘C’est quand la bamboche ?’. En produisant une synthèse de ces questions nous racontons l’époque que nous traversons et confortons le positionnement d’Europe 1. »
Que l’on en vienne à se poser des questions fondamentales nous paraît en effet un signe du temps. Où monte l’inquiétude, non plus simplement à cause de la pandémie mais pour la France dans l’état où désormais chacun la voit. Alors ? Il faut, comme le disait naguère Louis Pauwels, inventer autre chose, autre chose qu’un président de la république. Un nouveau pacte capétien, c’est notre réponse.
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L’histoire se construit
.Depuis quelques temps les Français ne vont plus voter, les quelques volontaires le font uniquement pour se monter aux élus locaux, geste désuet. La démocratie par le vote imprécis est en péril. Il n’empêche que le président de la cinquième république est un souverain absolu.
Nos ancêtres avaient trois castes, dont le travail était bien défini. La première de noblesse guerrière devait défendre l’ensemble, la seconde devait par son savoir soigner les corps et les esprits, la troisième la plus nombreuse nourrissait le tout. Le système actuel autorise une caste de bourgeois à se prélasser à nos dépends dans les ors des palais de la France et c’est la caste populaire qui doit guerroyer pour défendre la caste des nantis. La caste de la santé, de la justice et du cultuel est écrasée par la première qui gouverne, nous l’avons bien compris avec la pandémie. La caste populaire est soumise à une ruine économique sans pareil qui résulte en parti du commerce mondialisé, auquel il faut ajouter ce qui n’a jamais été, l’invasion programmée par les élites d’une population étrangère qui impose une culture et une religion qui nous considère ennemie. Comment comprendre cette colonisation voulue et accepter encore un président d’une république qui bafoue ses électeurs?
Alors la question n’a que deux réponses: Ou bien les Français restent encore en attente et ils seront rapidement soumis à l’Europe et à l’Islam, ou bien ils résistent et réécrivent leur histoire , capétienne bien entendu.
Mondialisation, conséquence évidente du vote imprécis :
La ville mondiale n’a pas un peuple, mais une masse. Son incompréhension du traditionnel dans lequel elle combat la culture (noblesse, église, dynastie, conventions artistiques) ; son intelligence froide, son naturalisme d’un sens nouveau qui prend sa source dans les instincts primitifs les plus vieux, en ce qui concernent les questions sexuelles et sociales ; le « panem et circences », c’est à dire la lutte pour les salaires et la place du sport, tout cela marque une forme tout à fait nouvelle, sans avenir, de l’existence humaine.
D’après Oswald SPENGLER, Le déclin de l’Occident, 1918
On peut voir ici une parfaite description de la mondialisation économique, culturelle voire écologique que veulent nous imposer les faux prophètes et les profiteurs, tout ce qui fait le nouveau monde « sorosien », de l’idiot utile passeur d’affamés au cynique philosophe/économiste conseiller des princes, reconnaissables à leur facilité à séduire les medias.