Éric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, placé en garde à vue hier mardi 1er juin à Valence en est ressorti libre en fin d’après-midi. Il était entendu dans le cadre d’une enquête pour « favoritisme » dans l’attribution de l’organisation des éditions 2015 et 2016 de la Fête des Tuiles.
Ce qui est reproché à la Ville, c’est d’avoir attribué l’organisation de la manifestation sans publicité ni mise en occurrence. La Ville estime pour sa part que, dans le cadre de cette procédure et pour ce type de prestation, la mise en concurrence n’était pas nécessaire.
La municipalité écologiste avait fait l’objet en 2018 d’un signalement de la Chambre régionale des comptes, qui avait conclu à « plusieurs irrégularités importantes » dans la passation de marchés publics pour l’organisation de la Fête des Tuiles, un rassemblement populaire organisé chaque année par la Ville depuis l’élection d’Eric Piolle en 2014. Une plainte contre X pour « favoritisme » avait également été déposée.
Il faut ajouter pour une meilleure compréhension des faits que lesdits marchés avaient été attribués à une association locale, appelée Fusées.
Bref, Éric Piolle est ressorti libre de sa garde à vue d’hier, mais il n’est pas pour autant débarrassé de l’enquête… Il n’est plus vraiment vêtu de probité candide ni de lin blanc.
Sources : Le Progrès – Le Dauphiné libéré – Ouest France.
Il me semble que cette « Fête des Tuiles » fait clairement référence à la fameuse « Journée des tuiles » du 7 juin 1788, émeute pré-révolutionnaire, grave insurrection contre l’autorité royale.
La création de cette manifestation doit être bien récente. Lors de ma vie à Grenoble entre 1960 et 1970, ça n’existait pas.
La précision de Pierre Builly – sauf contrordre de nos historiens – est à la fois juste et intéressante. Ne nous rappelle-t-elle pas que pour comprendre les choses l’un des moyens les plus efficaces est de remonter à leur origine ? les écolo-gauchistes n’ont donc pas oublié la Journée des Tuiles du 7 juin 1788 contre le pouvoir royal et ils en ont fait une fête qui n’existait pas dans la jeunesse de Pierre Builly. Il est même possible qu’elle n’ait jamais existé jusqu’à récemment. Une fête néo symbolique reprise d’une émeute d’il y a plus de deux siècles, un an tout juste avant la Révolution. Nous aurions, dans la forêt de symboles de l’Ancienne France de quoi organiser des fêtes quotidiennes pour mille ans. Nos jeunes aidés des vieux et des moyen-vieux pourraient s’y faire les dents. Le multa renascentur n’a jamais été aussi bien illustré.
Je confirme: la fête des tuiles a été créée par la mairie de Grenoble en 2015 et elle fait bien référence à la journée de 1788. La gauche n’a pas peur de ses racines alors qu’elle fait tout pour supprimer les racines du peuple français.